L’intelligence artificielle est-elle toujours au service de la communication ?

Cela fait maintenant plusieurs mois que l’intelligence artificielle s’est brusquement invitée dans notre quotidien et donc dans notre vie professionnelle. Et non, cela ne veut pas dire que nous sommes voués à disparaitre, loin de là ! 

Aujourd’hui, C’est plutôt l’IA qui semble avoir du mal à se faire des amis. Alors, avec le recul, est-ce qu’elle nous rend toujours autant service ou ses usages soulèvent-ils des enjeux et des dérives qui la remettent en question ? 

Quel est l’impact de l’intelligence artificielle sur la communication ? 

Nous n’avons pas cessé de vanter les mérites de l’intelligence artificielle et de tout ce qu’elle peut faire pour nous rendre plus efficaces et nous libérer du temps pour les tâches les plus importantes. Quoi ? Vous ne l’avez pas lu ? Rendez-vous juste ici 

Seulement aujourd’hui, son efficacité ne suffit pas, ou plus, à masquer les zones d’ombres qui l’accompagnent. Plus on l’utilise, et plus on peut en voir les dérives. 

Quels sont les défis de l’intelligence artificielle ? 

On sait bien que tout n’est pas toujours tout blanc ou tout noir (la preuve par vos pandas préférés), il y a des dérives, des enjeux et des défis, particulièrement pour l’intelligence artificielle. 

Le scandale de ChatGPT et Ghibli 

Qui n’a pas vu de jolis minois façon Ghibli spawn dans leur feed LinkedIn ou Instagram ? Nous les avons vus partout pendant plusieurs jours sans pour autant soulever le problème de fond de cette tendance : les droits. Les images générées reprennent des codes visuels, des thèmes et des personnages emblématiques du Studio Ghibli, sans autorisation. Alors, à juste titre, les ayants droits dont Hayao Miyazaki ont dénoncé une appropriation de leur style. Cette affaire questionne alors vraiment la place du respect du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. 

On aborde ce cas-là, mais il n’est pas isolé. Les IA génératives s’inspirent très largement de bases de données qui contiennent des œuvres protégées sans que les artistes aient donné leur accord. Ce mystère flottant autour des sources nourrit à juste titre une inquiétude dans les milieux créatifs.

Plusieurs enjeux juridiques et éthiques sont alors mis en lumière sur ce cas. 

Le droit d’auteur 

La génération d’images dans un style protégé sans autorisation constitue une violation des droits d’auteur. C’est sans compter la facilité avec laquelle l’intelligence artificielle s’approprie des univers créatifs. Ce problème pose la question de la frontière entre inspiration et plagiat, tout en questionnant le respect du travail des artistes. 

L’impact environnemental 

À l’instar de la trend « starter pack », celle des Ghibli a mis en lumière l’empreinte écologique de ces usages massifs en raison des data centers qui sont très énergivores. Surtout lorsque le prompt n’est pas maitrisé et qu’il doit être modifié encore et encore…

Pour information, un visuel généré par IA peut représenter plusieurs centaines de requêtes traitées par des serveurs parfois à l’autre bout du monde. Cette consommation d’énergie entre en contradiction avec les engagements RSE que beaucoup de marques et personnes semblent mettre en avant. 

L’intelligence artificielle est-elle une menace ou une opportunité ? 

La récente affaire Ghibli montre que l’IA n’est pas toujours au service d’une communication éthique et respectueuse. 

L’ultra personnalisation 

D’une part, l’ultra-personnalisation que permet l’intelligence artificielle peut parfois mordre la ligne entre fidélisation et manipulation. Cette ultra-personnalisation offre la possibilité aux marques d’adapter de façon très précise leur communication, leur offre, ou leur service à chaque individu en s’appuyant sur l’analyse en temps réel de leurs données personnelles, comportements et préférences. L’ultra personnalisation vise à anticiper les besoins spécifiques de chaque client, à chaque instant et sur chaque canal. 

Même si en théorie cela semble bénéfique pour lui, cette capacité à tout savoir sur le consommateur et à anticiper ses désirs et actions soulève des questions de gestion de données personnelles et de respect de la vie privée. 

La propriété intellectuelle

Les outils génératifs comme Midjourney ou ChatGPT peuvent faciliter le plagiat et l’appropriation de styles ou de contenus protégés, mettant alors en danger la création artistique. Leur fonctionnement repose sur l’entrainement de modèles à partir de bases de données, souvent constituées d’œuvres existantes, parfois protégées par le droit d’auteur. 

Le débat est ouvert, puisque certaines personnes défendent que l’intelligence artificielle, à l’instar de n’importe quel artiste, s’inspire d’œuvres existantes pour créer du nouveau et que la frontière entre inspiration et plagiat est intacte. Ce sont des propos à nuancer car l’absence de contrôle qui caractérise l’IA rend l’appropriation plus problématique que dans le cas d’un créateur humain. Sans cadre juridique adapté, la création artistique risque d’être fragilisée. 

Peut-on tendre vers une intelligence artificielle plus responsable ? 

L’intelligence artificielle doit être vue comme un outil puissant, néanmoins pas neutre. Son efficacité dépend surtout de l’usage qui en est fait et du cadre éthique et juridique dans lequel elle s’inscrit. 

L’outil en lui-même n’est pas problématique, mais l’intention derrière son usage peut l’être. Une IA utilisée pour soutenir la créativité humaine peut être une source d’innovation intéressante. 

En tant que communicants, nous devons donc nous assurer que les contenus générés par l’IA respectent les droits des auteurs et des créateurs. Les utilisateurs doivent aussi être informés de l’utilisation de l’IA et doivent pouvoir donner leur consentement à la collecte et au traitement de leurs données pour assurer un maximum de transparence. Et surtout, nous devons veiller à ce que l’intelligence artificielle reste un outil de service et de créativité et non un subtitut à l’inspiration et au talent humain. Et ça, ça passe déjà par une reconnaissance des métiers et de la valeur ajoutée de chacun, que ce soit en communication ou ailleurs ! Cela passe aussi par une formation continue des professionnels qui doivent apprendre à maitriser ces nouveaux outils tout en gardant leur œil critique. 

Ce que l’on doit retenir 

L’intelligence artificielle a pour sûr marqué un grand pas en avant dans le monde de la communication, offrant des opportunités de personnalisation, d’automatisation et de personnalisation. Mais les actualités récentes rappellent qu’elle peut effectivement être au service de la communication, mais pas forcément d’une communication éthique, respectueuse et réellement créative. Pour que l’IA puisse rester un véritable atout, il est primordial de l’encadrer, d’en faire un usage responsable et de garder l’humain et la créativité au cœur du processus. Et oui, rien ne remplace les pattes expertes de nos pandas passionnés ! 

Bad Buzz : ces campagnes qui ne sont malheureusement pas des blagues

Le bad buzz, aka la bête noire de toute marque. Lorsque l’on passe des années à construire son image, on n’a pas vraiment envie que tout soit réduit en miettes en quelques minutes. Pourtant, c’est le risque auquel nous sommes tous exposés. Mais pas de panique, vos pandas sont là pour vous donner leurs meilleurs conseils pour éviter le bad buzz à tout prix ! 

Par quoi on commence ? 

Vous n’êtes pas sans savoir que le 1er avril est passé. (On espère que vous n’avez pas trop souffert). S’il y en a qui accordent une importance toute particulière à ce cette date, ce sont les marques. Au-delà de booster leur visibilité, cela augmente leur capital sympathie. C’est aussi l’occasion pour elles de tester les consommateurs sur ce qui pourrait leur plaire ou non. Par exemple sur une nouvelle gamme de produit. Ça passe ? Bon à savoir, pourquoi ne pas commencer à l’envisager. Ça casse ? Poisson d’avril ! Mais si vous êtes friands de détails, on vous laisse venir voir juste ici

Mais parfois, on rencontre des campagnes hors marronnier que l’on aurait pourtant bien aimé savoir fausses (Et encore, ce serait toujours limite). Et là, c’est la folie sur la toile et le début des ennuis pour la marque. 

Comment éviter un bad buzz ? 

La réputation est l’outil le plus précieux mais aussi le plus vulnérable d’une marque. Il est donc primordial de la choyer et la protéger d’autant plus que sur les réseaux sociaux, les informations circulent plus vite que jamais. Un seul faux pas ou une mauvaise perception peut complètement détruire l’image d’une marque. En plus d’être rapide, la propagation est incontrôlable ! 

Le secret réside alors dans l’anticipation. Réalisez une veille médiatique et numérique régulière. Elle vous permettra de détecter rapidement les signaux faibles et d’anticiper les potentielles crises. 

Quelles sont les causes courantes d’un bad buzz ? 

Erreurs directes dans la communication 

Il se peut que certaines campagnes aient été mal conçues dans leur globalité ou que le message d’origine ait été mal formulé. Forcément, cela peut jouer sur la perception et l’interprétation du public. 

On peut citer pour exemple la publicité de Dove, sortie en 2017. Désormais supprimée, on y voyait une femme noire qui devenait blanche après avoir utilisé un gel douche de la marque. Cette campagne lui a donc valu de nombreuses accusations de racisme. Elle s’est excusée en précisant que la publicité avait « manqué son objectif de représenter les femmes de couleur ». 

Ici, on voit bien que prendre en considération tous les publics et surtout toutes les perceptions est primordial pour assurer une bonne interprétation de n’importe quelle campagne. 

Les scandales 

Ils peuvent surgir pour diverses raisons : le comportement déplacé d’employés, de dirigeants, de mauvaises expériences clients… Que le fait soit avéré ou non, il va circuler très rapidement, entrainant des témoignages à la chaîne. Dans l’un de nos articles sur le Community Management, nous avons abordé le cas de Body Minute. Il est toujours d’actualité et illustre parfaitement cette situation de scandale et de réputation. 

Un manque de sensibilité

Le manque de considération et la méconnaissance des enjeux du moment, des questions sociales, culturelles ou environnementales peuvent être fatales pour l’image d’une marque et peuvent susciter de vives réactions. Il faut donc faire attention à l’impact de l’ignorance, que ce soit dans le sens « ne pas savoir » ou celui d’ignorer volontairement par manque de préoccupation. Il est vrai que les sujets sensibles sont nombreux : éthique, humain, sexisme, racisme, religion, irrespect, injustice, sujets d’actualités, la politique, les causes sociales… Il est bon de vouloir communiquer sur tous ces sujets mais encore faut-il savoir le faire intelligemment. 

Nous pouvons illustrer ce cas par la publicité de Pepsi, en avril 2017 (Décidemment, ce n’était pas l’année). Elle mettait en scène Kendall Jenner dans un spot qui se voulait porteur d’un message d’unité et de paix. Malheureusement, cela n’a pas été le cas. La raison ? La marque a repris les codes visuels des manifestations Black Lives Matter à des fins marketing. La publicité a alors été perçue comme une instrumentalisation opportuniste des causes sociales sensibles. Un véritable scandale qui a provoqué le retrait précipité du spot et des excuses publiques de la marque. 

Une annonce de l’entreprise sujette à polémique 

Licenciements, de mauvaises conditions de travail dénoncées par les salariés, un scandale financier, relatif à l’hygiène… tout peut-être sujet à polémique et ça circule très, très vite, ternissant l’image de la marque pour une durée indéterminée si ce n’est pour toujours. 

Quels sont les facteurs de propagation des bad buzz ?

Certaines périodes sont plus propices à la circulation de bad buzz. Les vacances et les week-ends sont un peu à double tranchant. Soit les internautes profitent de ces périodes pour une petite coupure réseau et le faux pas passe quasi inaperçu, soit c’est l’inverse et l’entièreté est connectée pour bien relayer l’information. Et là, ça casse. 

Cela dépend aussi de l’historique de la marque. L’audience sera plus clémente si elle n’a jamais eu de débordements, ou que très peu et pas dramatiques. 

Le cas Burger King 

L’enseigne, connue pour ses campagnes décalées et audacieuses, a effectivement été plus facilement pardonnée que d’autres.

Burger King avait subi un bad buzz lors de sa campagne contre le harcèlement. Si les précédentes avaient été un succès, celle de 2022 n’a pas eu les mêmes retours. Pour cette opération, la marque a eu l’idée d’harceler ses clients à son tour. La veille de la journée nationale de la lutte contre le harcèlement scolaire, les utilisateurs de l’application Burger King ont reçu des notifications qui ne font pas franchement plaisir comme « tu sers à rien », « t’es moche »… bref, des messages qui s’apparentent à ce que reçoivent des milliers d’enfants victimes de harcèlement scolaire. Les utilisateurs ont ensuite reçu une notification finale pour les rediriger vers le site de l’association Les papillons, qui lutte contre les maltraitances infantiles. 

Cette campagne a été largement débattue sur les réseaux sociaux et a été jugée maladroite. Comme quoi, même si l’audace est leur marque de fabrique, il y a des sujets sur lesquels ça ne fonctionne pas, et sur lesquels il faut prendre du recul. 

À l’inverse, si la marque a un certain passif problématique et plusieurs bad buzz à son actif, elle sera plus attendue et surveillée que les autres notamment par les médias qui guettent chaque prise de parole, intervention et campagne. Et oui, on vous l’a dit, si l’image est touchée une fois, elle ne sera plus jamais comme avant. Les casseroles, ça se traine ! 

Que penser des faux bad buzz ?

Créer un bad buzz de façon intentionnelle peut être tentant, si l’on est à la recherche de visibilité. Seulement, on ne peut pas cacher le fait que c’est risqué. Non, tout bad buzz n’est pas forcément bon à prendre ! 

Voyez-nous arriver en grande pompe et surtout avec un exemple de taille. En 2014, le site eco-voiturage.fr a lancé une campagne publicitaire comportant plusieurs visuels et slogans ouvertement sexistes. Cette campagne a rapidement suscité une forte indignation sur les réseaux sociaux et dans les médias aboutissant même à des plaintes auprès du Jury de déontologie publicitaire qui a partiellement condamné le site. Le hic, c’est que c’était un bad buzz orchestré qui est allé beaucoup trop loin. Il s’agissait d’une stratégie de la marque pour faire parler d’elle et gagner en notoriété rapidement. Pour le coup, c’est réussi. Mais à quel prix ? Après avoir reconnu que la campagne avait été conçue pour être « trash » et « choquante », la marque s’est excusée publiquement en expliquant que la dérision et le second degré étaient censés pointer du doigt certains faits de société. Alors oui, la campagne a été relayée en masse et la marque a bénéficié d’une couverture médiatique importante, mais pas pour les bonnes raisons.

Poisson d’avril : les ratés

Alors autant nous avons fait le tour de campagnes que l’on aurait aimé pas sérieuse, mais qu’en est-il de celles qui étaient censées faire rire et qui ont provoqué l’effet inverse ? Eh oui, même un poisson d’avril peut tomber à l’eau. 

Deliveroo

466€ de pizzas ? Ça vous viendrait à l’idée ? Nous, si elle est au bambou, on peut y réfléchir…. Mais surtout pas aux anchois. Pourtant, c’est ce que Deliveroo a voulu faire croire à ses fidèles utilisateurs en leur envoyant une fausse facture de 38 pizzas aux anchois pour la modique somme de 466€. Malheureusement, il se pourrait que certains ne se soient pas attardés sur les petites lignes du bas stipulant que les anchois en question étaient en réalité des poissons d’avril. Résultat, ils se sont retrouvés à bloquer leur carte bancaire. 

Alors, comment Deliveroo a géré cette crise ? En envoyant en mail d’excuse à ses clients en précisant bien que leurs données sont sécurisées sur l’application. En tout cas, on ne peut pas en vouloir aux utilisateurs de s’être posé la question ! 

Discord 

Plutôt team mode clair ou sombre ? En tant qu’adepte du noir et blanc, on ne saura pas trop choisir. Sur Discord, il semblerait que la tendance soit au mode sombre. C’est pourquoi en guise de poisson d’avril, l’application a décidé de retirer le mode clair, jugé impopulaire. Seulement, cela a causé des soucis d’accessibilité aux utilisateurs notamment ceux atteints d’astigmatisme. Cette blague jugée de mauvais goût a donc causé un bad buzz à la plateforme accusée de créer des difficultés d’accessibilité pour faire rire. 

Les meilleurs poissons d’avril 2025

Heureusement, il y a aussi des bons élèves. Et cette année, nous avons été particulièrement servis ! 

Blablacar 

Êtes-vous de ceux qui préfèrent papoter ou rester tranquille à admirer le paysage ? Selon des retours, il semblerait que la génération Z soit de la deuxième team. Pour leur faire honneur avec humour, Blablacar s’est transformé en Chuchutcar, favorisant des trajets dans le plus plat silence. Et pour en rajouter une couche, ils ont annoncé le faux kit « mute » avec un masque de sommeil. Évidemment, tout ceci n’était que pour tourner à la dérision ce que l’on rapproche à une marque qui pourtant respecte sa promesse depuis ses débuts, à savoir des trajets conviviaux basés sur l’échange ! 

RATP

Si l’année dernière la RATP avait changé le nom de ses stations pour mettre les JO à l’honneur, c’est à son jingle qu’elle s’est attaquée cette année. En effet, elle l’a détourné avec diverses interprétations douteuses à la trompette, au piano, à la flute…  Toutes les annonces classiques quotidiennes ont été réenregistrées pour l’occasion et ont été diffusées toute la journée comme à l’habitude. Un spot a également tourné sur les réseaux sociaux montrant un faux casting pour le nouvel interprète de l’hymne. Une super idée qui redonne le sourire dans les transports ! (Par contre, ça ne pardonne pas les retards…)

Les fermiers de Loué 

Les fermiers de Loué nous ont fait une annonce des plus surprenantes ! Et pour cause, nous avons fait la découverte du « Poulecast » ! Depuis le 2 avril, vous pouvez aller écouter le premier épisode d’une durée d’une heure sur toutes les plateformes de streaming, où caquettent et chantent poules et coqs. Une réelle immersion dans la vie des volatiles ! D’ailleurs, si ce n’était qu’une blague au départ, il se pourrait que cet épisode ouvre la voie à d’autres, mettant en avant les éleveurs de Loué. L’idée parfaite pour augmenter le capital sympathie de la marque et de continuer de garder cette bonne connexion qu’ils ont avec leurs consommateurs. 

Bad buzz : que faut-il en retenir ? 

En bref, il est clair qu’entre une campagne audacieuse (ou un poisson d’avril pas très frais) et un bad buzz, la frontière est fine. D’autant plus sur les réseaux sociaux où tout circule à la vitesse de la lumière. Faire appel à une agence de communication comme avicom’ peut alors être une solution pertinente et peut s’avérer être un réel atout pour les marques qui souhaitent marquer les esprits de manière positive ! 

Quelle est la place de la food dans le marketing et la communication ?

Cela ne vous a pas échappé, la nourriture ne se contente plus de remplir nos assiettes. Dorénavant, elle s’attaque aussi aux imaginaires, aux conversations et surtout aux stratégies des marques ! Alors armez-vous de votre meilleur snack, on part pour un décryptage complet ! 

Qu’est-ce que le food marketing ? 

Commençons avec la base des bases, le food marketing. Il s’agit d’une branche de marketing spécialisée dans la promotion des produits alimentaires. Jusque-là, tout va bien. Grâce à des stratégies bien rodées, le food marketing vise à attirer notre attention et à nous inciter à acheter un produit plutôt qu’un autre. Cela passe par des contenus attractifs et de belles images qui donnent envie. On vient jouer sur l’expérience sensorielle, ce que l’on appelle aussi le  « food porn », pour transformer un simple produit en objet de désir. 

La plupart des marques vont miser sur le storytelling en transmettant leurs valeurs et en suscitant des émotions. Dans un monde où la concurrence est rude, il faut à tout prix créer un lien avec le consommateur et faire en sorte de rester dans sa mémoire. 

Le food marketing est un allié essentiel quant à la construction d’une relation de confiance et de fidélité avec les consommateurs. C’est d’autant plus le cas depuis l’essor des réseaux sociaux où ils partagent plus facilement leurs avis, leurs expériences et leurs photos. On le voit bien avec des marques comme Bonne Maman ou Michel et Augustin qui manient très bien ce type de marketing qui leur ont permis d’augmenter de façon drastique leur capital sympathie (et gourmandise !). 

Les enjeux du secteur de la food 

Même si cela semble plutôt simple en théorie, entrer dans le secteur de la food n’est pas anodin. En effet, on vient toucher tant le quotidien de la cible que sa santé. C’est un secteur spécifique et pointu où les attentes sont de plus en plus fortes ! Le food marketing doit alors jouer sur deux tableaux en répondant aux tendances mais aussi en offrant une transparence complète notamment sur la qualité nutritionnelle des produits, tout en transmettant l’idée d’une expérience gustative unique. 

Aujourd’hui, la naturalité et la lisibilité des ingrédients ressortent comme l’un des principaux critères de choix dans la majorité des enquêtes consommateurs. 

Et comme nous sommes dans une société de plus en plus attentive à ce que nous consommons et de plus en plus informée, il faut bien s’adapter ! Le plus important reste de communiquer vrai et transparent. 

Comment mettre en avant une marque avec le food marketing ? 

La recette est simple : créer une expérience engageante. Il faut veiller à bien soigner ses photos, ses vidéos et son contenu en général. Pourquoi ne pas partager des backstages, des recettes pour un contenu encore plus authentique ? 

Revenons sur le food porn dont nous parlions tout à l’heure. Dans quelle mesure intervient-il ? Si ce type de contenu a pour effet de produire un plaisir visuel immédiat, il n’y a pas vraiment de message ni de profondeur derrière. C’est là que le food marketing intervient ! Il doit se servir de cette ferveur pour transmettre ce plaisir tout en valorisant le produit. Et surtout, il va permettre la création d’une identité culinaire autour du produit et de la marque. Autrement dit, l’un ne va pas sans l’autre. 

Un exemple pertinent peut être McDonald’s France avec sa campagne « Bienvenue aux produits du monde », sortie l’année dernière. En invitant les Français à découvrir des spécialités internationales, la marque a misé sur la curiosité, la diversité et la sensorialité pour renouveler l’expérience client ! 

Le food marketing et l’influence 

Avant de faire appel à des influenceurs, les marques étaient (et le sont encore pour certaines) friandes de stars. C’était par exemple le cas de Kinder qui avait mis en scène Wilfried Tsonga dans une pub pour leurs célèbres Kinder Bueno en 2007. Nous avons aussi vu Danone avec Shakira, St-yorre avec Thierry Lhermitte, ou encore Nespresso avec George Clooney !

En liant un produit avec une personnalité, les marques alimentaires parviennent plus facilement à marquer les esprits. Elles ont ensuite été parmi les premières à se servir de l’influence comme levier de communication. Et pour cause, l’alimentaire était déjà très présent sur les réseaux sociaux et partagé spontanément par les utilisateurs. Il y avait donc un potentiel de visibilité considérable qu’il ne fallait pas tarder à saisir ! C’est aussi l’occasion de se rapprocher des consommateurs en présentant les produits via des figures qui leur ressemblent davantage et dont ils se sentent plus proches. 

Dans le cadre d’une stratégie d’influence, il va alors falloir miser sur l’authenticité. Ce qui peut aider, c’est de travailler avec des micro (moins de 20 000 abonnés) et nano influenceurs (moins de 3 000 abonnés). Leur audience modérée assure à la marque une communauté relativement engagée et des avis sincères et passionnés. 

Foodification

Alors, tout ce que nous venons de voir concerne les produits alimentaires directement. Mais qu’en est-il de la food dans des communications pour des produits non alimentaires comme la cosmétique ou le luxe ? 

Cela ne vous a sans doute pas échappé qu’un bon nombre de campagnes de communication notamment pour la cosmétique usent et abusent de la food pour rendre leurs visuels et produits plus attrayants. 

C’est le cas par exemple des marques Rhode, Jacquemus ou encore Typology. Ils font référence aux textures gourmandes, aux ingrédients inspirés de l’alimentation et font de chaque produit une véritable expérience sensorielle et encore mieux, appétissante. Finalement, cela reprend les bases du food marketing que l’on a vu comme un bon storytelling avec des noms de produits et de campagne inspirés de l’univers de la food, un bon imaginaire sensoriel avec de belles textures et de bons ingrédients, et un branding impactant grâce à des visuels épurés et minimalistes. 

La nourriture a pour force d’être un langage universel qui réconforte et qui suscite le désir et l’envie. Sur les réseaux sociaux, elle fait l’unanimité puisque chaque mois, le #food compte plus de 250 millions de post. En 2024, 27% des internautes qui allaient sur Instagram partageaient du contenu food et 38% des utilisateurs en visionnent. 

Conclusion 

Vous l’aurez compris, la food occupe une place centrale en communication, notamment par sa capacité à créer du lien et à réunir. Mais cela reste un secteur inédit et très codifié. Il est donc nécessaire de s’entourer d’une agence qui le maitrise pour ne pas faire de fausses notes ! D’ailleurs, si vous voulez voir ce que nos pandas ont dans le ventre, on vous propose de regarder ce qui se passe ici ! Et si vous avez un projet (qu’il soit goûtu ou non) pour nous, nous sommes tout ouïe !

Mars Bleu 2025 : L’audace au service de la sensibilisation

C’est quoi le Mars Bleu ?

Après Octobre Rose, place au Mars Bleu ! Cette initiative annuelle dédiée à la lutte contre le cancer colorectal a pour objectif de sensibiliser la population et les professionnels de santé à l’importance de la prévention du dépistage.

Les chiffres clés 

L’élément déclencheur de cette campagne qui fait tant parler, ce sont les chiffres. En France, ce cancer concerne 47 000 personnes chaque année. Et ce que la Ligue contre le cancer met en avant, c’est qu’il est le deuxième le plus meurtrier en France. Pourtant, 9 cas sur 10 peuvent être guéris s’ils sont diagnostiqués à un stade précoce. Via cette campagne, l’association souhaite surtout attirer l’attention sur ces données alarmantes et montrer qu’une simple action peut faire la différence : le dépistage. Facile, rapide, gratuit et réalisable à domicile, ce geste peut sauver des vies. Il est donc essentiel d’en parler largement aux personnes concernées. 

En bref, soyez choqués par les chiffres, pas la campagne ! 

La campagne 

La campagne « Va Chier », signée DDB Paris, a pour objectif de faire bouger les lignes, de provoquer, mais aussi de faire parler et réagir. Avec un slogan court et mémorable, elle brise les tabous autour du cancer colorectal pour toucher un public large. Audacieuse et risquée, son seul et unique but est de faire parler, susciter des réactions et faire passer le message.

Cette approche s’inscrit dans une tendance appelée shockvertising, qui avait petit à petit disparu pour des campagnes plus softs. Comme vous l’aurez deviné, on mise ici sur des messages percutants pour capter l’attention !

https://www.ligue-cancer.net/

Qu’est-ce que le shockvertising ?

Le shockvertising est une stratégie de communication qui vise à augmenter l’attention de la cible et la mémorisation du message dans le but d’obtenir d’elle une réaction. Ce type de campagnes s’inscrit dans l’utilisation d’un langage et/ ou des visuels crus. Elles traitent dans la grande majorité des cas de sujets tabous mais aussi de sujets tels que le tabac, la route, l’écologie… autrement dit, ceux qui suscitent souvent des débats.  

Depuis le temps, les thématiques des publicités dites choquantes ont évoluées. Aujourd’hui, les sujets abordés traitent davantage d’enjeux sociaux comme la violence, l’incivisme, la santé publique… Ce qui est sûr et toujours d’actualité, c’est que l’humour reste un levier clé pour rendre le message à l’origine provocateur, plus acceptable. Adopter cette stratégie de communication permet donc d’attirer l’attention sur des sujets cruciaux ! 

Quelques exemples concrets

Yves Saint Laurent

Le 8 mars 2025, pour la journée internationale du droit des femmes, Yves Saint Laurent a sorti une campagne signée EBTC Etoile Rouge, axée sur les violences conjugales. 

Dans « Don’t call it love », nous voyons diverses mises en scène d’une relation amoureuse. Jusque-là, rien d’anormal et scénario plutôt classique pour une publicité de parfum. Seulement, les scènes deviennent de plus en plus explicites et commencent à susciter des réactions chez les spectateurs. Pile au moment où nous commençons à nous questionner, la pub fait une pause en affichant la phrase : « Avez-vous remarqué des signes d’abus dans cette vidéo ? » Elle reprend ensuite des moments clés de la publicité avec les mots qui correspondent aux différentes situations que l’on a pu voir : intrusion, stalking, jalousie, manipulation, isolation. » Elle termine avec la phrase « la maltraitance peut s’accompagner de signes avant-coureurs ». 

La tournure que prend cette publicité crée la surprise générale et instaure un silence qui pousse à la réflexion. Avec cette approche audacieuse et inattendue, il est clair que cette campagne avait pour objectif de susciter des réactions et des discussions.  

SNCF voyageurs

Nous parlions d’incivilités tout à l’heure : belle transition pour cette campagne de Transilien SNCF voyageurs pour l’Île-de-France Mobilités. Avec son slogan : « Parce qu’on est tous dans le même train », la campagne encourage les comportements respectueux en gare et en train. Cette campagne a été basée sur un sondage réalisé par Opinion Way sur les franciliens qui évoquent le fait que 80% de ceux-ci ressentent une gêne due aux incivilités. Ainsi, ce sont 6 affiches qui ont été créées représentant différentes situations d’incivilité courantes comme une personne au téléphone, un accès refusé à des personnes prioritaires, les pieds sur les sièges…

Une campagne pleine d’humour à laquelle il est facile de s’identifier, pour faire passer le message « en douceur » aux utilisateurs du réseau SNCF. 

(Oui, on a vu pour le sac. Et non, ce n’est pas le nôtre). 

https://hitek.fr/

La campagne du ministre de L’Intérieur 

Le 6 février dernier, le ministre de L’Intérieur lançait une campagne de lutte contre le narcobanditisme, la consommation et le trafic de stupéfiants. Une campagne de communication choc, visant à responsabiliser directement les consommateurs de drogue. Pour le coup, cette campagne se détache des tournures que prennent les publicités d’aujourd’hui puisqu’elle a vraiment pour objectif de sensibiliser en culpabilisant. 

Il est vrai que cela fait maintenant plusieurs années que ce n’est plus la stratégie adoptée. Pour les sujets sensibles, les campagnes actuelles privilégient une approche plus positive et engageante pour s’éloigner de l’aspect moralisateur qu’à celle du ministre. Seulement, ce type de publicité est majoritairement propre aux annonceurs institutionnels, donc ce n’est pas une erreur de parcours non plus. D’ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur ce type de communication et comment elle a évolué depuis, on en parle juste ici !

En bref, la campagne va venir utiliser des images fortes pour dissuader. Elle est en réalité une forte réponse du ministère de l’Intérieur pour endiguer les addictions qui explosent en France.  

https://www.prefectures-regions.gouv.fr/

Que faut-il en retenir ? 

Mars Bleu 2025 marque finalement un tournant dans la sensibilisation. Avec son approche provocatrice, la campagne réussit à briser les tabous et attirer l’attention sur ce sujet crucial. 

Même si le shockverting n’est plus dans les stratégies publicitaires majoritaires, il continue de se montrer redoutablement efficace lorsqu’il est utilisé à bon escient.  En effet, son utilisation requiert tout de même une certaine prudence. Ces campagnes sont mieux acceptées lorsqu’elles sont menées par des associations ou comme nous l’avons vu tout à l’heure, des annonceurs institutionnels. Il est crucial de pouvoir trouver le bon équilibre entre provocation et respect du public cible. Parce que comme nous l’avons déjà vu, la ligne est très fine entre sensibilisation et culpabilisation. 

Ce qui est clair, c’est que cette thématique sociétale nous tient vraiment à cœur. Nos pandas soutiennent tous ces mouvements et campagnes menés pour sensibiliser à des sujets importants, à l’instar d’Octobre Rose ou Movember. 

Digital Clean Up 2025 : Communication et impact environnemental

On espère que vous avez fait de la place ! Le 15 mars 2025, c’était le Clean Up Day. Ce projet, lancé en 2020, a pour but de sensibiliser à la pollution numérique. Il invite les particuliers, entreprises, associations, écoles et collectivités à faire des ateliers pour sensibiliser à l’impact du numérique et le limiter. 

Pourquoi faire un Clean Up Day ? 

La pollution numérique représentait 3,9% des émissions de gaz à effet de serre en 2019 tandis que le pourcentage s’élève à 5,5% en 2025. Si les chiffres augmentent à ce point, c’est que la sensibilisation n’est pas suffisante alors que des actions simples peuvent être réalisées tous les jours pour petit à petit, réduire notre impact à notre échelle. 

L’objectif du Digital Clean Up Day est donc de réduire l’impact environnemental du numérique et surtout, d’encourager les actions concrètes. Pour ça, on retrouve trois initiatives différentes. La première, « Digital Clean up données ». Comme son nom l’indique, on va nettoyer toutes les données inutiles et désencombrer les équipements. La deuxième, « Digital Clean Up réemploi », qui a pour but d’allonger la durée de vie des équipements numériques. Enfin, la dernière, « Digital Clean Up recyclage », qui permet la mise en place de points de collecte pour les équipements en fin de vie. Ces initiatives peuvent aussi être renforcées par des formations sur les bonnes pratiques numériques, que ce soit pour les employés et/ ou les clients. 

Comment organiser un Digital Clean Up Day ?

En amont 

Si vous souhaitez organiser un Digital Clean Up Day dans votre entreprise, pensez à bien mobiliser tout le monde et prévenir suffisamment en avance. Bloquez un créneau, une journée, une matinée, un déjeuner… On commence tous quelque part ! Si la date du 15 mars est connue, l’évènement se déroule souvent sur une semaine, ici du 10 au 15 mars 2025, pour que chacun ait le temps d’organiser ses ateliers et d’agir. Bien sûr, rien ne vous empêche de le faire quand vous avez du temps dans l’année, ou même mieux, plus régulièrement ! (On n’est pas fâchés avec le calendrier.) 

On vous recommande vivement de communiquer sur les résultats obtenus pour motiver les participants et encourager d’autres entreprises à suivre ! Cela peut être le volume de données, le nombre de mails, fichiers, applications supprimées, le nombre d’appareils numériques réemployés, le taux de participation des employés…

Le jour J 

Il va falloir guider vos collaborateurs. Fixez des objectifs et répartissez les tâches. Et oui, le travail d’équipe est de mise ! Si vous avez du temps, vous pouvez même proposer à vos collaborateurs de s’occuper de leurs mails et documents personnels pour un double tri. 

Pour s’inscrire dans l’ADN de cette journée, il est recommandé de proposer des ateliers et/ ou formations pour pousser les collaborateurs à comprendre les enjeux de la pollution numérique et leur communiquer des actions simples et concrètes à faire au quotidien pour limiter leur impact. Il y a tellement de façons de les rendre ludiques ! Cela peut passer par des quiz interactifs comme des Kahoot sur les impacts numériques et les bonnes pratiques, des compétitions entre équipe pour motiver les participants, une Fresque du Numérique…

Par quoi on commence ?

Si vous ne savez pas par quoi commencer ou que vous manquez de temps, il y a deux choses sur lesquelles vous devez mettre un point d’honneur. Déjà, votre boîte mail. Saviez-vous qu’elles émettent 410 millions de tonnes de Co2 par an ? Pour limiter leur impact facilement et rapidement, pensez à supprimer tous vos mails inutiles, vos spams, les newsletters que vous ne lisez jamais… (attention à bien garder votre Bambou Pressé 🫣). À l’avenir, vous pouvez aussi penser à remplacer les pièces jointes par des liens qui amènent vers des serveurs. 

En parlant de serveurs, eux aussi polluent beaucoup. Alors, classez bien vos fichiers ! Évitez les doublons, voire triplons (on connait) et supprimez les fichiers obsolètes. Optimiser les formats de fichiers pour réduire leur taille peut aussi contribuer à diminuer l’espace de stockage nécessaire ! 

Quel est l’impact de la communication sur l’environnement ? 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le digital n’a pas forcément un impact écologique inférieur à la communication classique. Nous en sommes venus à le penser en entrant dans l’ère du dématérialisé, où le papier a petit à petit été éradiqué de l’ensemble de nos processus habituels. Alors, les entreprises ont suivi le mouvement. 

La vérité, c’est que les campagnes de communication digitales représentent beaucoup de données qui sont stockées et traitées par des data centers. Cela concerne les mails, les publicités en ligne, le streaming vidéo… Et rien que pour fonctionner et stocker tout ça, les data centers dépensent une sacrée quantité d’énergie !

Et au-delà du fait que la communication pollue par ses supports, elle le fait aussi indirectement par son message qui nous pousse toujours à surconsommer. Il devient alors primordial d’adopter une communication responsable !

Qu’est-ce que la communication responsable ? 

La communication responsable est une forme de communication qui considère tant les impacts environnementaux que sociaux en intégrant les principes du développement durable. Et au-delà des supports de communication, elle concerne aussi le message transmis ! 

Aujourd’hui, il devient primordial pour une entreprise de s’insérer dans un plan de transition globale avec une approche plus sobre du numérique. Cela lui permettra de se démarquer par son engagement à promouvoir une communication transparente, et respectueuse de l’environnement, des droits humains et des enjeux du développement durable. D’ailleurs, si vous souhaitez davantage de détails sur l’adoption d’une stratégie RSE, c’est juste ici !   

Ce qu’il faut retenir pour la suite

Finalement, le Digital Clean Up Day nous rappelle gentiment l’importance et l’urgence d’agir face à l’impact croissant de la pollution numérique. Il est aujourd’hui crucial d’adopter des pratiques plus responsables, et pas seulement le temps d’une journée ou d’une semaine. Si cela vous semble flou, vous pouvez faire appel à une agence en adéquation avec les engagements que vous souhaitez prendre pour une communication 100% alignée avec ce que vous voulez vraiment. Chez avicom’, nous nous inscrivons pleinement dans cette démarche écoresponsable en mettant en œuvre des actions concrètes au quotidien : tri sélectif, utilisation des transports verts et en commun, collaboration avec des imprimeurs locaux et engagés, visioconférences… mais aussi un tri régulier de nos mails et du serveur. (Et oui, notre bambou, on y tient). 🎋

Via de petites actions concrètes telles que celles-ci au quotidien, nos pandas vous montrent que la communication responsable n’est pas un concept abstrait mais une réalité applicable à toutes les entreprises soucieuses de leur impact !

Quelles sont les bonnes pratiques pour rédiger une newsletter efficace ?

Si vous êtes ici, c’est que vous venez probablement d’un certain Bambou Pressé. (Comment ça « non » ??). Et oui, les newsletters occupent une place importante dans la communication digitale et s’intègrent parfaitement dans une stratégie globale. Elles s’avèrent d’autant plus pertinentes lorsqu’on sait que 42,2 millions de Français ont une boite mail ! 

Quels sont les différents types de Newsletter ?

La bonne nouvelle, c’est que vous avez l’embarras du choix. Vous n’avez qu’à choisir celle qui correspond le mieux à vos objectifs et vos ambitions. 

Newsletter informative 

La newsletter informative vous permet de diffuser à vos abonnés des nouvelles, des mises à jour, des informations que vous jugez pertinentes. Elles sont une bonne alternative si vous souhaitez communiquer sur ce qu’il se passe en interne. C’est une super façon de partager à vos clients votre vie d’entreprise ! 

Newsletter éducative 

Si vous avez du contenu instructif à partager, mais aussi des conseils et des analyses qui aident à comprendre certains faits, vous pouvez opter pour une newsletter éducative. Vous pourrez ainsi approfondir les connaissances de vos clients sur votre domaine et les aider à comprendre ce qui nécessite une certaine expertise. Il peut être intéressant pour vous de faire le lien avec un blog par exemple, qui pourrait étayer les propos et les sujets évoqués dans votre newsletter via des articles plus complets. C’est l’occasion pour vos lecteurs d’approfondir les sujets qui les intéressent. (Ça nous rappelle quelqu’un tiens…🐼)

Newsletter récapitulative

Actualités, évènements, tendances… si votre cible aime rester informée sans perdre de temps, la newsletter récapitulative est faite pour vous ! Qu’il s’agisse de faits concernant votre entreprise ou l’actualité d’un sujet en général, vous pouvez tout aborder sous la forme d’un récapitulatif pertinent pour vos abonnés.

Newsletter ludique 

Le principe des newsletters est de capter le public. Cela peut passer par des jeux ; des quiz, des expériences engageantes… Essayez de trouver votre valeur ajoutée pour qu’elle fasse son plein effet. Ce type de newsletter sera moins récurrent que les autres pour ne pas lasser vos abonnés. Les baser sur les marronniers peut être une stratégie intéressante. Vous appuyer sur des évènements tels que Noël, Halloween ou la Saint-Valentin peut vous permettre d’être vraiment créatif sur ce que vous allez proposer !  

Newsletter Communautaire

Les newsletters communautaires favorisent les interactions, stimulent les discussions et renforcent le sentiment d’appartenance. Vous pourrez notamment y intégrer des éléments interactifs comme des sondages par exemple. 

Newsletter Promotionnelle 

Sans doute la plus classique mais aussi la plus incontournable ! Ces newsletters vous permettront de communiquer sur des offres spéciales, des remises, stimuler l’engagement et encourager les ventes. Attention cependant à ne pas tomber dans les spams ! On y reviendra tout à l’heure. 

Quels sont les avantages d’une newsletter ? 

Les newsletters sont un moyen de communication qui représente un coût relativement faible. Elles permettent une bonne fidélisation de vos abonnés en apportant un contenu à valeur ajoutée. Car oui, 77% des internautes préfèrent avoir des offres par mail ! Elles vous donnent aussi une possibilité de personnalisation infinie, ce qui n’est pas négligeable lorsqu’on veut s’adresser à sa cible. Vous pouvez ainsi l’adapter tant à votre entreprise qu’aux personnes auxquelles vous vous adressez. 

Cependant, le risque de désabonnement est relativement élevé en raison de la lassitude des consommateurs. Les newsletters étant un moyen de communication très plébiscité, la concurrence est rude dans les boîtes mail. À vous de vous démarquer et de faire en sorte qu’on attente la vôtre avec impatience. (Un peu comme notre Bambou Pressé… 🤭) Les newsletters sont également soumises à une certaine règlementation, notamment au niveau de la RGPD et de la collecte de données. Il faut donc faire attention à bien tout respecter ! 

Comment se compose une Newsletter ? 

Alors, vous avez le type de newsletter que vous voulez faire ? Il est grand temps de s’y mettre ! 

Comment faire une Newsletter attractive ? 

Élaborer une stratégie éditoriale 

Avoir une stratégie éditoriale bien définie vous permettra avant tout de rester cohérent et de maintenir un fil rouge sur l’ensemble de vos newsletters. Il vous faudra donc déterminer le but premier de votre newsletter. Est-ce qu’elle est là pour informer votre cible ? La fidéliser ? Lui communiquer vos produits et services ? 

Une fois votre ambition principale en vue, vous serez plus à même de choisir le ton, le style ainsi que la structure.  

Maintenant que vous savez comment parler, encore faudrait-il savoir à qui ! Vous allez devoir choisir l’audience que vous voulez viser pour pouvoir aligner votre contenu. Ici, on parle des caractéristiques démographiques, de l’âge, de la profession, des motivations, des défis… bref, tout ce qui vous permettra de toucher dans le mille. 

Enfin, pensez à bien déterminer ce qui va vous différencier des autres. Comme nous l’avons vu tout à l’heure, la newsletter est un moyen de communication avec beaucoup d’atouts, mais qui peut se fondre facilement dans la masse. Alors, trouvez un angle qui saura renforcer votre position de façon unique !

La forme de la newsletter 

Et oui, il va falloir trouver un nom à votre nouveau bébé. Mais aussi son format et sa fréquence d’envoi. Plusieurs critères sont à prendre en compte. Premièrement, pensez à un nom court et surtout, mémorable. Il doit aussi pouvoir donner au lecteur un aperçu du contenu global de votre newsletter. 

Vous allez ensuite pouvoir aligner son format avec la stratégie éditoriale définie. Selon le contenu que vous allez partager, vous allez pouvoir opter pour une newsletter plutôt textuelle, visuelle, voire les deux.

Mais alors, quand vos chanceux clients pourront-ils la lire ? À vous de nous le dire ! Bien sûr, la fréquence d’envoi doit être en adéquation avec votre contenu. Rien ne sert de noyer votre audience, mais ne tombez pas dans les oubliettes non plus ! On sait que 61% des utilisateurs préfèrent être contactés chaque semaine. Si cela est cohérent avec ce que vous allez partager, vous pouvez partir sur cette fréquence d’envoi ! Quant aux jours, certains ont des taux d’ouverture plus élevés que d’autres. Encore une fois, cela dépend de l’audience que vous ciblez ! 

Par exemple, selon des études qui relèvent les taux d’ouverture et de taux de clics, le mercredi semble être un jour particulièrement opportun pour les secteurs des logiciels, de l’e-commerce et du marketing. 

Au début, vous pouvez tester différents jours et horaires pour voir ce qui fonctionne le mieux. 

Rendre votre newsletter accessible 

Le temps est venu de recruter vos futurs abonnés ! Pour cela, une stratégie solide est nécessaire. Ce qu’on vous conseille, c’est une landing page ! Dans ce cas-là, elle sera spécialement conçue pour encourager les visiteurs à s’abonner à votre newsletter. 

Il va donc falloir être efficace et concis. Cela passe par un titre clair qui capte l’attention et qui présente clairement ce que vous allez proposer et un sous-titre pour venir fournir des précisions. Deuxième base, le formulaire d’inscription. Il ne doit demander que des informations essentielles pour ne pas faire perdre de temps à l’utilisateur et ne pas le décourager. Pensez à bien inclure l’option pour accepter les termes et les conditions en précisant que les données sont collectées et traitées en accord avec la règlementation (On vous l’a dit, l’aspect RGPD est très important). 

Pour le reste, à vous d’agrémenter votre page comme vous l’entendez ! Vous pouvez rajouter des visuels avec un aperçu de la newsletter, ce qu’elle va proposer pour bien appuyer sa valeur ajoutée, des témoignages… bref, crédibilisez-la et soulignez son aspect unique ! 

Le contenu et la mise en page 

Quelle que soit la nature de votre newsletter, il y a des principes auxquels vous n’allez pas déroger. Pour le titre, optez pour quelque chose d’accrocheur qui résume votre sujet. Il faut être captivant dès les premiers mots pour inciter vos abonnés à ouvrir votre mail. L’introduction doit poursuivre dans cette logique pour donner envie au lecteur de continuer à lire. Globalement, les paragraphes doivent être courts et les transitions fluides pour une lecture facilitée jusqu’à votre conclusion. D’ailleurs, celle-ci doit pouvoir résumer les points clés de votre newsletter et peut contenir un call to action en fonction de ce que vous voulez mettre en avant (un lien, un sondage, un partage…). 

Un bon contenu se doit d’être accompagné d’un design travaillé ! Utilisez les couleurs qui reflètent votre marque, choisissez des polices lisibles et cohérentes, veillez à ce que les images que vous intégrez soient de bonne qualité et ne craignez pas de laisser des espaces blancs pour la lisibilité. 

Testez votre newsletter 

Bravo, vous avez déjà fait le plus dur ! Maintenant, vous devez vous assurer de la délivrabilité de votre newsletter. Concrètement, sa capacité à atteindre la boîte mail de vos abonnés (notamment en évitant le Voldemort du digital : les spams. Booouh.) 

Vous devez aussi prendre en compte sa compatibilité, en s’assurant qu’elle s’affiche correctement sur toutes les plateformes. Que la newsletter soit lue depuis un ordinateur, une tablette ou un téléphone, et que l’utilisateur utilise Gmail, Outlook, ou Apple Mail, le contenu doit rester le même : lisible et fonctionnel. 

Vous pouvez réaliser les tests avec des outils tels que Mail-tester, Litmus, Email on Acid ou ZeroBounce. 

Suivre les statistiques 

Pour une diffusion efficace, vous devez recourir à des plateformes dédiées comme Mailchimp ou Brevo. Elles proposent des fonctions avancées d’une part pour créer la newsletter mais aussi pour gérer les désabonnements. Elles garantissent également un taux de délivrabilité plus élevé, en minimisant les chances de l’atterrissage de votre newsletter dans les spams. (Oups, on l’a dit). 

Une fois la newsletter reçue, vous pouvez suivre plusieurs indicateurs sur le comportement de vos abonnés. Ils vous permettront de vous adapter en fonction. 

On compte notamment le taux de délivrabilité (pourcentage de mails qui atteignent la boite de réception), le taux d’ouverture, le taux de clics, le taux de réactivité (qui mesure le pourcentage d’abonnés qui ont cliqué sur un lien dans une newsletter par rapport à ceux qui l’ont simplement ouverte), le taux de conversion (le nombre d’abonnés qui ont réalisés l’action souhaitée sur le nombre total), le taux de désabonnement, le taux de signalement en spam (ouch). 

Comment faire pour ne pas finir dans les spams ?

Même si l’on s’était promis de ne pas trop en parler, on a quelques petits tips pour vous. 

Dans le cadre d’une newsletter promotionnelle, certains mots sont à éviter si vous ne voulez pas atterrir vous savez où. Cela peut être des mots tels que « promo », « prix », « € »… enfin, tout le vocabulaire lié à la promotion qui peut déclencher un blocage des filtres anti-spam. En règle générale, évitez de parler de sujets trop commerciaux. 

La bonne nouvelle pour vous, c’est que l’approche « promotion » n’est plus forcément ce qui suscite l’intérêt pour déclencher une vente. Adaptez votre contenu en mettant plutôt l’accent sur votre valeur ajoutée. 

Assurez votre authenticité auprès des filtres en précisant votre adresse, téléphone et autres coordonnées qui permettent de vous identifier. Respectez aussi un bon ration image/ texte : n’utilisez pas trop de photos ! 

Enfin, pour éviter que le lecteur considère votre newsletter comme un spam, mettez en avant le lien de désabonnement. Nous sommes flemmards. Alors on préfère classer ce qui ne nous convient pas dans les spams plutôt que de se désabonner si le lien est trop difficile à trouver. 

Vous avez toutes les clés en main ! 

Vous l’aurez compris, une newsletter bien conçue peut devenir un outil puissant pour fidéliser vos abonnés, renforcer votre image de marque et atteindre vos objectifs stratégiques. Mais il ne faut pas tomber dans le piège de la facilité. La création d’une bonne newsletter nécessite de l’expertise. Si vous vous sentez perdu, vous pouvez faire appel à une agence de communication comme avicom’. Nos pandas mettront à votre disposition leurs pattes expertes en rédaction de contenu, design graphique et gestion de campagnes digitales pour des newsletters au poil ! 😉