Mars Bleu 2025 : L’audace au service de la sensibilisation

C’est quoi le Mars Bleu ?

Après Octobre Rose, place au Mars Bleu ! Cette initiative annuelle dédiée à la lutte contre le cancer colorectal a pour objectif de sensibiliser la population et les professionnels de santé à l’importance de la prévention du dépistage.

Les chiffres clés 

L’élément déclencheur de cette campagne qui fait tant parler, ce sont les chiffres. En France, ce cancer concerne 47 000 personnes chaque année. Et ce que la Ligue contre le cancer met en avant, c’est qu’il est le deuxième le plus meurtrier en France. Pourtant, 9 cas sur 10 peuvent être guéris s’ils sont diagnostiqués à un stade précoce. Via cette campagne, l’association souhaite surtout attirer l’attention sur ces données alarmantes et montrer qu’une simple action peut faire la différence : le dépistage. Facile, rapide, gratuit et réalisable à domicile, ce geste peut sauver des vies. Il est donc essentiel d’en parler largement aux personnes concernées. 

En bref, soyez choqués par les chiffres, pas la campagne ! 

La campagne 

La campagne « Va Chier », signée DDB Paris, a pour objectif de faire bouger les lignes, de provoquer, mais aussi de faire parler et réagir. Avec un slogan court et mémorable, elle brise les tabous autour du cancer colorectal pour toucher un public large. Audacieuse et risquée, son seul et unique but est de faire parler, susciter des réactions et faire passer le message.

Cette approche s’inscrit dans une tendance appelée shockvertising, qui avait petit à petit disparu pour des campagnes plus softs. Comme vous l’aurez deviné, on mise ici sur des messages percutants pour capter l’attention !

https://www.ligue-cancer.net/

Qu’est-ce que le shockvertising ?

Le shockvertising est une stratégie de communication qui vise à augmenter l’attention de la cible et la mémorisation du message dans le but d’obtenir d’elle une réaction. Ce type de campagnes s’inscrit dans l’utilisation d’un langage et/ ou des visuels crus. Elles traitent dans la grande majorité des cas de sujets tabous mais aussi de sujets tels que le tabac, la route, l’écologie… autrement dit, ceux qui suscitent souvent des débats.  

Depuis le temps, les thématiques des publicités dites choquantes ont évoluées. Aujourd’hui, les sujets abordés traitent davantage d’enjeux sociaux comme la violence, l’incivisme, la santé publique… Ce qui est sûr et toujours d’actualité, c’est que l’humour reste un levier clé pour rendre le message à l’origine provocateur, plus acceptable. Adopter cette stratégie de communication permet donc d’attirer l’attention sur des sujets cruciaux ! 

Quelques exemples concrets

Yves Saint Laurent

Le 8 mars 2025, pour la journée internationale du droit des femmes, Yves Saint Laurent a sorti une campagne signée EBTC Etoile Rouge, axée sur les violences conjugales. 

Dans « Don’t call it love », nous voyons diverses mises en scène d’une relation amoureuse. Jusque-là, rien d’anormal et scénario plutôt classique pour une publicité de parfum. Seulement, les scènes deviennent de plus en plus explicites et commencent à susciter des réactions chez les spectateurs. Pile au moment où nous commençons à nous questionner, la pub fait une pause en affichant la phrase : « Avez-vous remarqué des signes d’abus dans cette vidéo ? » Elle reprend ensuite des moments clés de la publicité avec les mots qui correspondent aux différentes situations que l’on a pu voir : intrusion, stalking, jalousie, manipulation, isolation. » Elle termine avec la phrase « la maltraitance peut s’accompagner de signes avant-coureurs ». 

La tournure que prend cette publicité crée la surprise générale et instaure un silence qui pousse à la réflexion. Avec cette approche audacieuse et inattendue, il est clair que cette campagne avait pour objectif de susciter des réactions et des discussions.  

SNCF voyageurs

Nous parlions d’incivilités tout à l’heure : belle transition pour cette campagne de Transilien SNCF voyageurs pour l’Île-de-France Mobilités. Avec son slogan : « Parce qu’on est tous dans le même train », la campagne encourage les comportements respectueux en gare et en train. Cette campagne a été basée sur un sondage réalisé par Opinion Way sur les franciliens qui évoquent le fait que 80% de ceux-ci ressentent une gêne due aux incivilités. Ainsi, ce sont 6 affiches qui ont été créées représentant différentes situations d’incivilité courantes comme une personne au téléphone, un accès refusé à des personnes prioritaires, les pieds sur les sièges…

Une campagne pleine d’humour à laquelle il est facile de s’identifier, pour faire passer le message « en douceur » aux utilisateurs du réseau SNCF. 

(Oui, on a vu pour le sac. Et non, ce n’est pas le nôtre). 

https://hitek.fr/

La campagne du ministre de L’Intérieur 

Le 6 février dernier, le ministre de L’Intérieur lançait une campagne de lutte contre le narcobanditisme, la consommation et le trafic de stupéfiants. Une campagne de communication choc, visant à responsabiliser directement les consommateurs de drogue. Pour le coup, cette campagne se détache des tournures que prennent les publicités d’aujourd’hui puisqu’elle a vraiment pour objectif de sensibiliser en culpabilisant. 

Il est vrai que cela fait maintenant plusieurs années que ce n’est plus la stratégie adoptée. Pour les sujets sensibles, les campagnes actuelles privilégient une approche plus positive et engageante pour s’éloigner de l’aspect moralisateur qu’à celle du ministre. Seulement, ce type de publicité est majoritairement propre aux annonceurs institutionnels, donc ce n’est pas une erreur de parcours non plus. D’ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur ce type de communication et comment elle a évolué depuis, on en parle juste ici !

En bref, la campagne va venir utiliser des images fortes pour dissuader. Elle est en réalité une forte réponse du ministère de l’Intérieur pour endiguer les addictions qui explosent en France.  

https://www.prefectures-regions.gouv.fr/

Que faut-il en retenir ? 

Mars Bleu 2025 marque finalement un tournant dans la sensibilisation. Avec son approche provocatrice, la campagne réussit à briser les tabous et attirer l’attention sur ce sujet crucial. 

Même si le shockverting n’est plus dans les stratégies publicitaires majoritaires, il continue de se montrer redoutablement efficace lorsqu’il est utilisé à bon escient.  En effet, son utilisation requiert tout de même une certaine prudence. Ces campagnes sont mieux acceptées lorsqu’elles sont menées par des associations ou comme nous l’avons vu tout à l’heure, des annonceurs institutionnels. Il est crucial de pouvoir trouver le bon équilibre entre provocation et respect du public cible. Parce que comme nous l’avons déjà vu, la ligne est très fine entre sensibilisation et culpabilisation. 

Ce qui est clair, c’est que cette thématique sociétale nous tient vraiment à cœur. Nos pandas soutiennent tous ces mouvements et campagnes menés pour sensibiliser à des sujets importants, à l’instar d’Octobre Rose ou Movember. 

Digital Clean Up 2025 : Communication et impact environnemental

On espère que vous avez fait de la place ! Le 15 mars 2025, c’était le Clean Up Day. Ce projet, lancé en 2020, a pour but de sensibiliser à la pollution numérique. Il invite les particuliers, entreprises, associations, écoles et collectivités à faire des ateliers pour sensibiliser à l’impact du numérique et le limiter. 

Pourquoi faire un Clean Up Day ? 

La pollution numérique représentait 3,9% des émissions de gaz à effet de serre en 2019 tandis que le pourcentage s’élève à 5,5% en 2025. Si les chiffres augmentent à ce point, c’est que la sensibilisation n’est pas suffisante alors que des actions simples peuvent être réalisées tous les jours pour petit à petit, réduire notre impact à notre échelle. 

L’objectif du Digital Clean Up Day est donc de réduire l’impact environnemental du numérique et surtout, d’encourager les actions concrètes. Pour ça, on retrouve trois initiatives différentes. La première, « Digital Clean up données ». Comme son nom l’indique, on va nettoyer toutes les données inutiles et désencombrer les équipements. La deuxième, « Digital Clean Up réemploi », qui a pour but d’allonger la durée de vie des équipements numériques. Enfin, la dernière, « Digital Clean Up recyclage », qui permet la mise en place de points de collecte pour les équipements en fin de vie. Ces initiatives peuvent aussi être renforcées par des formations sur les bonnes pratiques numériques, que ce soit pour les employés et/ ou les clients. 

Comment organiser un Digital Clean Up Day ?

En amont 

Si vous souhaitez organiser un Digital Clean Up Day dans votre entreprise, pensez à bien mobiliser tout le monde et prévenir suffisamment en avance. Bloquez un créneau, une journée, une matinée, un déjeuner… On commence tous quelque part ! Si la date du 15 mars est connue, l’évènement se déroule souvent sur une semaine, ici du 10 au 15 mars 2025, pour que chacun ait le temps d’organiser ses ateliers et d’agir. Bien sûr, rien ne vous empêche de le faire quand vous avez du temps dans l’année, ou même mieux, plus régulièrement ! (On n’est pas fâchés avec le calendrier.) 

On vous recommande vivement de communiquer sur les résultats obtenus pour motiver les participants et encourager d’autres entreprises à suivre ! Cela peut être le volume de données, le nombre de mails, fichiers, applications supprimées, le nombre d’appareils numériques réemployés, le taux de participation des employés…

Le jour J 

Il va falloir guider vos collaborateurs. Fixez des objectifs et répartissez les tâches. Et oui, le travail d’équipe est de mise ! Si vous avez du temps, vous pouvez même proposer à vos collaborateurs de s’occuper de leurs mails et documents personnels pour un double tri. 

Pour s’inscrire dans l’ADN de cette journée, il est recommandé de proposer des ateliers et/ ou formations pour pousser les collaborateurs à comprendre les enjeux de la pollution numérique et leur communiquer des actions simples et concrètes à faire au quotidien pour limiter leur impact. Il y a tellement de façons de les rendre ludiques ! Cela peut passer par des quiz interactifs comme des Kahoot sur les impacts numériques et les bonnes pratiques, des compétitions entre équipe pour motiver les participants, une Fresque du Numérique…

Par quoi on commence ?

Si vous ne savez pas par quoi commencer ou que vous manquez de temps, il y a deux choses sur lesquelles vous devez mettre un point d’honneur. Déjà, votre boîte mail. Saviez-vous qu’elles émettent 410 millions de tonnes de Co2 par an ? Pour limiter leur impact facilement et rapidement, pensez à supprimer tous vos mails inutiles, vos spams, les newsletters que vous ne lisez jamais… (attention à bien garder votre Bambou Pressé 🫣). À l’avenir, vous pouvez aussi penser à remplacer les pièces jointes par des liens qui amènent vers des serveurs. 

En parlant de serveurs, eux aussi polluent beaucoup. Alors, classez bien vos fichiers ! Évitez les doublons, voire triplons (on connait) et supprimez les fichiers obsolètes. Optimiser les formats de fichiers pour réduire leur taille peut aussi contribuer à diminuer l’espace de stockage nécessaire ! 

Quel est l’impact de la communication sur l’environnement ? 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le digital n’a pas forcément un impact écologique inférieur à la communication classique. Nous en sommes venus à le penser en entrant dans l’ère du dématérialisé, où le papier a petit à petit été éradiqué de l’ensemble de nos processus habituels. Alors, les entreprises ont suivi le mouvement. 

La vérité, c’est que les campagnes de communication digitales représentent beaucoup de données qui sont stockées et traitées par des data centers. Cela concerne les mails, les publicités en ligne, le streaming vidéo… Et rien que pour fonctionner et stocker tout ça, les data centers dépensent une sacrée quantité d’énergie !

Et au-delà du fait que la communication pollue par ses supports, elle le fait aussi indirectement par son message qui nous pousse toujours à surconsommer. Il devient alors primordial d’adopter une communication responsable !

Qu’est-ce que la communication responsable ? 

La communication responsable est une forme de communication qui considère tant les impacts environnementaux que sociaux en intégrant les principes du développement durable. Et au-delà des supports de communication, elle concerne aussi le message transmis ! 

Aujourd’hui, il devient primordial pour une entreprise de s’insérer dans un plan de transition globale avec une approche plus sobre du numérique. Cela lui permettra de se démarquer par son engagement à promouvoir une communication transparente, et respectueuse de l’environnement, des droits humains et des enjeux du développement durable. D’ailleurs, si vous souhaitez davantage de détails sur l’adoption d’une stratégie RSE, c’est juste ici !   

Ce qu’il faut retenir pour la suite

Finalement, le Digital Clean Up Day nous rappelle gentiment l’importance et l’urgence d’agir face à l’impact croissant de la pollution numérique. Il est aujourd’hui crucial d’adopter des pratiques plus responsables, et pas seulement le temps d’une journée ou d’une semaine. Si cela vous semble flou, vous pouvez faire appel à une agence en adéquation avec les engagements que vous souhaitez prendre pour une communication 100% alignée avec ce que vous voulez vraiment. Chez avicom’, nous nous inscrivons pleinement dans cette démarche écoresponsable en mettant en œuvre des actions concrètes au quotidien : tri sélectif, utilisation des transports verts et en commun, collaboration avec des imprimeurs locaux et engagés, visioconférences… mais aussi un tri régulier de nos mails et du serveur. (Et oui, notre bambou, on y tient). 🎋

Via de petites actions concrètes telles que celles-ci au quotidien, nos pandas vous montrent que la communication responsable n’est pas un concept abstrait mais une réalité applicable à toutes les entreprises soucieuses de leur impact !

Quelles sont les bonnes pratiques pour rédiger une newsletter efficace ?

Si vous êtes ici, c’est que vous venez probablement d’un certain Bambou Pressé. (Comment ça « non » ??). Et oui, les newsletters occupent une place importante dans la communication digitale et s’intègrent parfaitement dans une stratégie globale. Elles s’avèrent d’autant plus pertinentes lorsqu’on sait que 42,2 millions de Français ont une boite mail ! 

Quels sont les différents types de Newsletter ?

La bonne nouvelle, c’est que vous avez l’embarras du choix. Vous n’avez qu’à choisir celle qui correspond le mieux à vos objectifs et vos ambitions. 

Newsletter informative 

La newsletter informative vous permet de diffuser à vos abonnés des nouvelles, des mises à jour, des informations que vous jugez pertinentes. Elles sont une bonne alternative si vous souhaitez communiquer sur ce qu’il se passe en interne. C’est une super façon de partager à vos clients votre vie d’entreprise ! 

Newsletter éducative 

Si vous avez du contenu instructif à partager, mais aussi des conseils et des analyses qui aident à comprendre certains faits, vous pouvez opter pour une newsletter éducative. Vous pourrez ainsi approfondir les connaissances de vos clients sur votre domaine et les aider à comprendre ce qui nécessite une certaine expertise. Il peut être intéressant pour vous de faire le lien avec un blog par exemple, qui pourrait étayer les propos et les sujets évoqués dans votre newsletter via des articles plus complets. C’est l’occasion pour vos lecteurs d’approfondir les sujets qui les intéressent. (Ça nous rappelle quelqu’un tiens…🐼)

Newsletter récapitulative

Actualités, évènements, tendances… si votre cible aime rester informée sans perdre de temps, la newsletter récapitulative est faite pour vous ! Qu’il s’agisse de faits concernant votre entreprise ou l’actualité d’un sujet en général, vous pouvez tout aborder sous la forme d’un récapitulatif pertinent pour vos abonnés.

Newsletter ludique 

Le principe des newsletters est de capter le public. Cela peut passer par des jeux ; des quiz, des expériences engageantes… Essayez de trouver votre valeur ajoutée pour qu’elle fasse son plein effet. Ce type de newsletter sera moins récurrent que les autres pour ne pas lasser vos abonnés. Les baser sur les marronniers peut être une stratégie intéressante. Vous appuyer sur des évènements tels que Noël, Halloween ou la Saint-Valentin peut vous permettre d’être vraiment créatif sur ce que vous allez proposer !  

Newsletter Communautaire

Les newsletters communautaires favorisent les interactions, stimulent les discussions et renforcent le sentiment d’appartenance. Vous pourrez notamment y intégrer des éléments interactifs comme des sondages par exemple. 

Newsletter Promotionnelle 

Sans doute la plus classique mais aussi la plus incontournable ! Ces newsletters vous permettront de communiquer sur des offres spéciales, des remises, stimuler l’engagement et encourager les ventes. Attention cependant à ne pas tomber dans les spams ! On y reviendra tout à l’heure. 

Quels sont les avantages d’une newsletter ? 

Les newsletters sont un moyen de communication qui représente un coût relativement faible. Elles permettent une bonne fidélisation de vos abonnés en apportant un contenu à valeur ajoutée. Car oui, 77% des internautes préfèrent avoir des offres par mail ! Elles vous donnent aussi une possibilité de personnalisation infinie, ce qui n’est pas négligeable lorsqu’on veut s’adresser à sa cible. Vous pouvez ainsi l’adapter tant à votre entreprise qu’aux personnes auxquelles vous vous adressez. 

Cependant, le risque de désabonnement est relativement élevé en raison de la lassitude des consommateurs. Les newsletters étant un moyen de communication très plébiscité, la concurrence est rude dans les boîtes mail. À vous de vous démarquer et de faire en sorte qu’on attente la vôtre avec impatience. (Un peu comme notre Bambou Pressé… 🤭) Les newsletters sont également soumises à une certaine règlementation, notamment au niveau de la RGPD et de la collecte de données. Il faut donc faire attention à bien tout respecter ! 

Comment se compose une Newsletter ? 

Alors, vous avez le type de newsletter que vous voulez faire ? Il est grand temps de s’y mettre ! 

Comment faire une Newsletter attractive ? 

Élaborer une stratégie éditoriale 

Avoir une stratégie éditoriale bien définie vous permettra avant tout de rester cohérent et de maintenir un fil rouge sur l’ensemble de vos newsletters. Il vous faudra donc déterminer le but premier de votre newsletter. Est-ce qu’elle est là pour informer votre cible ? La fidéliser ? Lui communiquer vos produits et services ? 

Une fois votre ambition principale en vue, vous serez plus à même de choisir le ton, le style ainsi que la structure.  

Maintenant que vous savez comment parler, encore faudrait-il savoir à qui ! Vous allez devoir choisir l’audience que vous voulez viser pour pouvoir aligner votre contenu. Ici, on parle des caractéristiques démographiques, de l’âge, de la profession, des motivations, des défis… bref, tout ce qui vous permettra de toucher dans le mille. 

Enfin, pensez à bien déterminer ce qui va vous différencier des autres. Comme nous l’avons vu tout à l’heure, la newsletter est un moyen de communication avec beaucoup d’atouts, mais qui peut se fondre facilement dans la masse. Alors, trouvez un angle qui saura renforcer votre position de façon unique !

La forme de la newsletter 

Et oui, il va falloir trouver un nom à votre nouveau bébé. Mais aussi son format et sa fréquence d’envoi. Plusieurs critères sont à prendre en compte. Premièrement, pensez à un nom court et surtout, mémorable. Il doit aussi pouvoir donner au lecteur un aperçu du contenu global de votre newsletter. 

Vous allez ensuite pouvoir aligner son format avec la stratégie éditoriale définie. Selon le contenu que vous allez partager, vous allez pouvoir opter pour une newsletter plutôt textuelle, visuelle, voire les deux.

Mais alors, quand vos chanceux clients pourront-ils la lire ? À vous de nous le dire ! Bien sûr, la fréquence d’envoi doit être en adéquation avec votre contenu. Rien ne sert de noyer votre audience, mais ne tombez pas dans les oubliettes non plus ! On sait que 61% des utilisateurs préfèrent être contactés chaque semaine. Si cela est cohérent avec ce que vous allez partager, vous pouvez partir sur cette fréquence d’envoi ! Quant aux jours, certains ont des taux d’ouverture plus élevés que d’autres. Encore une fois, cela dépend de l’audience que vous ciblez ! 

Par exemple, selon des études qui relèvent les taux d’ouverture et de taux de clics, le mercredi semble être un jour particulièrement opportun pour les secteurs des logiciels, de l’e-commerce et du marketing. 

Au début, vous pouvez tester différents jours et horaires pour voir ce qui fonctionne le mieux. 

Rendre votre newsletter accessible 

Le temps est venu de recruter vos futurs abonnés ! Pour cela, une stratégie solide est nécessaire. Ce qu’on vous conseille, c’est une landing page ! Dans ce cas-là, elle sera spécialement conçue pour encourager les visiteurs à s’abonner à votre newsletter. 

Il va donc falloir être efficace et concis. Cela passe par un titre clair qui capte l’attention et qui présente clairement ce que vous allez proposer et un sous-titre pour venir fournir des précisions. Deuxième base, le formulaire d’inscription. Il ne doit demander que des informations essentielles pour ne pas faire perdre de temps à l’utilisateur et ne pas le décourager. Pensez à bien inclure l’option pour accepter les termes et les conditions en précisant que les données sont collectées et traitées en accord avec la règlementation (On vous l’a dit, l’aspect RGPD est très important). 

Pour le reste, à vous d’agrémenter votre page comme vous l’entendez ! Vous pouvez rajouter des visuels avec un aperçu de la newsletter, ce qu’elle va proposer pour bien appuyer sa valeur ajoutée, des témoignages… bref, crédibilisez-la et soulignez son aspect unique ! 

Le contenu et la mise en page 

Quelle que soit la nature de votre newsletter, il y a des principes auxquels vous n’allez pas déroger. Pour le titre, optez pour quelque chose d’accrocheur qui résume votre sujet. Il faut être captivant dès les premiers mots pour inciter vos abonnés à ouvrir votre mail. L’introduction doit poursuivre dans cette logique pour donner envie au lecteur de continuer à lire. Globalement, les paragraphes doivent être courts et les transitions fluides pour une lecture facilitée jusqu’à votre conclusion. D’ailleurs, celle-ci doit pouvoir résumer les points clés de votre newsletter et peut contenir un call to action en fonction de ce que vous voulez mettre en avant (un lien, un sondage, un partage…). 

Un bon contenu se doit d’être accompagné d’un design travaillé ! Utilisez les couleurs qui reflètent votre marque, choisissez des polices lisibles et cohérentes, veillez à ce que les images que vous intégrez soient de bonne qualité et ne craignez pas de laisser des espaces blancs pour la lisibilité. 

Testez votre newsletter 

Bravo, vous avez déjà fait le plus dur ! Maintenant, vous devez vous assurer de la délivrabilité de votre newsletter. Concrètement, sa capacité à atteindre la boîte mail de vos abonnés (notamment en évitant le Voldemort du digital : les spams. Booouh.) 

Vous devez aussi prendre en compte sa compatibilité, en s’assurant qu’elle s’affiche correctement sur toutes les plateformes. Que la newsletter soit lue depuis un ordinateur, une tablette ou un téléphone, et que l’utilisateur utilise Gmail, Outlook, ou Apple Mail, le contenu doit rester le même : lisible et fonctionnel. 

Vous pouvez réaliser les tests avec des outils tels que Mail-tester, Litmus, Email on Acid ou ZeroBounce. 

Suivre les statistiques 

Pour une diffusion efficace, vous devez recourir à des plateformes dédiées comme Mailchimp ou Brevo. Elles proposent des fonctions avancées d’une part pour créer la newsletter mais aussi pour gérer les désabonnements. Elles garantissent également un taux de délivrabilité plus élevé, en minimisant les chances de l’atterrissage de votre newsletter dans les spams. (Oups, on l’a dit). 

Une fois la newsletter reçue, vous pouvez suivre plusieurs indicateurs sur le comportement de vos abonnés. Ils vous permettront de vous adapter en fonction. 

On compte notamment le taux de délivrabilité (pourcentage de mails qui atteignent la boite de réception), le taux d’ouverture, le taux de clics, le taux de réactivité (qui mesure le pourcentage d’abonnés qui ont cliqué sur un lien dans une newsletter par rapport à ceux qui l’ont simplement ouverte), le taux de conversion (le nombre d’abonnés qui ont réalisés l’action souhaitée sur le nombre total), le taux de désabonnement, le taux de signalement en spam (ouch). 

Comment faire pour ne pas finir dans les spams ?

Même si l’on s’était promis de ne pas trop en parler, on a quelques petits tips pour vous. 

Dans le cadre d’une newsletter promotionnelle, certains mots sont à éviter si vous ne voulez pas atterrir vous savez où. Cela peut être des mots tels que « promo », « prix », « € »… enfin, tout le vocabulaire lié à la promotion qui peut déclencher un blocage des filtres anti-spam. En règle générale, évitez de parler de sujets trop commerciaux. 

La bonne nouvelle pour vous, c’est que l’approche « promotion » n’est plus forcément ce qui suscite l’intérêt pour déclencher une vente. Adaptez votre contenu en mettant plutôt l’accent sur votre valeur ajoutée. 

Assurez votre authenticité auprès des filtres en précisant votre adresse, téléphone et autres coordonnées qui permettent de vous identifier. Respectez aussi un bon ration image/ texte : n’utilisez pas trop de photos ! 

Enfin, pour éviter que le lecteur considère votre newsletter comme un spam, mettez en avant le lien de désabonnement. Nous sommes flemmards. Alors on préfère classer ce qui ne nous convient pas dans les spams plutôt que de se désabonner si le lien est trop difficile à trouver. 

Vous avez toutes les clés en main ! 

Vous l’aurez compris, une newsletter bien conçue peut devenir un outil puissant pour fidéliser vos abonnés, renforcer votre image de marque et atteindre vos objectifs stratégiques. Mais il ne faut pas tomber dans le piège de la facilité. La création d’une bonne newsletter nécessite de l’expertise. Si vous vous sentez perdu, vous pouvez faire appel à une agence de communication comme avicom’. Nos pandas mettront à votre disposition leurs pattes expertes en rédaction de contenu, design graphique et gestion de campagnes digitales pour des newsletters au poil ! 😉

Comment la gamification est-elle utilisée dans le Marketing ?

Aujourd’hui, vos pandas sortent le grand jeu puisqu’on va parler de la Gamification, ce concept marketing qui fait ses preuves depuis déjà plusieurs années. Vous connaissez les règles, c’est en bas que ça se passe ! 

Qu’est-ce que la Gamification ? 

La Gamification consiste à introduire des mécanismes de jeu dans un processus d’apprentissage, de management, de marketing… Bref, un domaine qui n’est pas forcément ludique à l’origine. (Bien que nous, on s’éclate !) Mais le principe de base, c’est vraiment de rajouter une touche de fun à un domaine qui ne s’y prête pas forcément. 

Exemple très simple, les flammes sur Snapchat. La dopamine qui se dégage de ce processus nous pousse à revenir tous les jours sur l’application pour envoyer une photo à des personnes à qui nous ne parlons même pas réellement, juste pour voir le nombre de flammes augmenter. Cela agit comme une récompense et s’avère gratifiant. Et surtout, ça donne un goût de revient à l’application. Même si l’on nous dit à l’oreillette que cela ne se fait plus tellement aujourd’hui, ça reste un concept qui a cartonné ces dernières années et qui pour sûr, touche encore une cible. 

En clair, on va venir utiliser des éléments de jeu dans un contexte non ludique pour rendre les messages plus attrayants, mémorables, et surtout, engageants. 

Pourquoi utiliser la Gamification ? 

La Gamification fait écho à un concept qui remonte à l’Antiquité. Il se base sur le fait qu’un apprentissage est efficace s’il est lié au plaisir. Et ça, ça fonctionne tant en interne que pour vos clients. Parce que oui, dans l’environnement concurrentiel dans lequel nous sommes aujourd’hui, il faut savoir se démarquer et attirer l’attention. La Gamification peut aussi vous permettre d’améliorer la compréhension de votre offre, en passant par un processus ludique qui va engager le consommateur et lui permettre de comprendre plus facilement. Elle va aussi avoir pour effet de capter et de maintenir l’attention ! Rappelez-vous des flammes sur Snapchat ! Elles ont permis à l’application de garder l’intérêt des consommateurs pour elle, jour après jour. Alors avec la bonne mécanique de jeu, c’est gagné à coup sûr ! La Gamification va aussi favoriser les interactions sociales et donc l’échange autour de votre marque. Que ce soit en interne, les clients entre eux, ou avec vous, une stratégie bien établie peut vous booster en un rien de temps. Le jeu est et a toujours été une manière de recréer du lien en impliquant les personnes ! 

Il y a alors 4 piliers de la Gamification sur lesquels vous devez vous appuyer pour en tirer des bénéfices pour votre marque. 

Se plonger au cœur de votre marque 

La Gamification va permettre à vos prospects et consommateurs de s’immerger complètement dans l’univers de votre marque puisqu’ils vont directement interagir avec elle. Dans ce cadre, l’esthétisme est évidemment de mise ! 

La positivité du jeu 

Un concept lié au jeu est par nature relié à du positif. La personne sait indirectement qu’elle va s’amuser et qu’elle va apprendre, comprendre et participer de façon ludique. Jouer renforce l’attrait et la motivation, notamment envers les valeurs et l’univers de votre marque. 

La légèreté du ton

Le discours au travers d’un jeu est plus inattendu qu’au travers d’une campagne de communication traditionnelle. Lorsqu’on donne l’impression qu’on n’attend rien du consommateur, il est tout de suite plus ouvert et l’échange plus naturel puisque l’enjeu commercial « disparait ».

Miser sur l’andragogie

L’andragogie est la science de la formation des adultes. Il s’agit de l’ensemble des techniques susceptibles d’amener à la connaissance. Elle répertorie 7 principes : les adultes ne se perfectionnent que s’ils y sont motivés, s’ils en ressentent le besoin, ils apprennent par la pratique, en résolvant des problèmes liés à leur réalité, par l’échange et non le contrôle, ils mémorisent dans une atmosphère détendue et ils apprécient la variété. Ces principes peuvent être très utiles et à prendre en compte lors de l’établissement d’une stratégie qui comprend la Gamification. 

Comment intégrer la Gamification dans sa stratégie ?

Adopter une approche réfléchie 

Réfléchir son approche est une étape primordiale lorsqu’on veut inclure de la Gamification dans sa stratégie. Seulement, même si le concept est attrayant, il faut fournir tout un travail de veille et de recherche pour que ce ne soit pas en vain. Car non, ce n’est pas la solution miracle non plus ! Alors, définissez des objectifs clairs, adaptés aux canaux sur lesquels vous communiquez. Basez-vous sur l’expérience de vos clients, leurs retours, ce qu’ils apprécient ou non, pour frapper fort et efficacement. Bien connaître votre audience vous permettra de définir quels mécanismes vous pouvez mettre en place. Évidemment, une agence conseil en stratégie marketing comme avicom’ peut vous accompagner dans ce travail fastidieux et établir une stratégie marketing innovante 100% vous. 

La créativité et l’originalité 

Elles sont la clé de toute bonne stratégie qui fonctionne aujourd’hui. Lorsque la concurrence est rude, même un message bien ciblé peut ne pas toucher dans le mille. Ce qui le différencie des autres, c’est son originalité et à quel point il peut surprendre le consommateur en lui faisant découvrir quelque chose de nouveau. Bien plus qu’une tendance, la Gamification est aujourd’hui un outil incontournable de communication. Alors, démarquez-vous ! 

La data, l’UX et l’UI

Servez-vous de vos données pour vous orienter. Mesurez les interactions et ne négligez pas vos KPIs. Ils vont vous permettre de cerner ce qui fonctionne ou non pour choisir les mécaniques que vous allez utiliser. Et par-dessus tout, ne négligez pas l’esthétisme de ce que vous proposez. Optez toujours pour une interface fluide et intuitive ! Le consommateur d’aujourd’hui n’a plus le temps de réfléchir et de se perdre. Cela doit être un jeu d’enfant pour lui ! 

Quels sont les éléments clés de la Gamification ? 

Alors, rentrons dans le vif du sujet ! Il existe différents éléments clés, différentes mécaniques de Gamification que vous pouvez utiliser lors de l’établissement de votre stratégie. Comme nous venons de le voir, c’est en fonction de vos consommateurs et de vos objectifs que vous allez les définir et les choisir. 

Le plus connu, ce sont les points et scores. Ils permettent une gratification immédiate et une représentation visuelle d’une certaine progression. C’est le cas par exemple des points fidélités. 

La notion de classement vient quant à elle renforcer l’engagement. Il peut s’agir d’un bon choix dans le cadre d’une stratégie en interne pour accroître l’engagement des joueurs puisqu’ils se retrouvent les uns face aux autres. Nous nous retrouvons indirectement bien plus impliqués lorsque l’on est classé. (Même si aux roulés boulés, on reste imbattables). 

Les badges et niveaux sont au cœur de la Gamification. Tout comme les points, ils sont une représentation visuelle des succès accomplis, mais avec une dimension de pallier. Ils sont alors très efficaces dans une stratégie de long terme, où l’on veut que les consommateurs reviennent régulièrement et longtemps. 

Les récompenses sont la mécanique la plus classique, mais aussi la plus efficace. Cela peut prendre la forme de cadeaux (comme avec les concours) ou de remises immédiates. En bref, une récompense directe et concrète face à un accomplissement. 

Enfin, les quêtes et les défis. Ils peuvent aller de pair avec les badges et niveaux puisqu’ils peuvent également être établis sur le long terme. Cela donne un objectif au consommateur ce qui lui permet d’agir avec plus de motivation. 

Quelques exemples de Gamification

Nos pandas vous ont dégoté quelques exemples de Gamification pour que vous puissiez mieux comprendre dans quelle mesure ça se met en place. 

Waze 

S’il y a une chose qui a différencié Waze de Google Maps, c’est la Gamification. Au travers de niveaux, de points et de badges, l’application joint l’utile à l’agréable. Ces concepts nous poussent alors à signaler ce qui ne va pas et à contribuer à un partage de la route plus solidaire, de façon ludique. Et puis, on aime tellement voir ces petits bonhommes se balader… 

TripAdvisor 

TripAdvisor est un site Internet pionnier des avis clients et des conseils en ligne. Le site repose finalement sur l’activité de ses utilisateurs. Tout l’enjeu est donc de les encourager à continuer à donner leur avis et à contribuer au bon fonctionnement du site. Alors, TripAdvisor se donne les moyens en complimentant les critiques et en récompensant les membres actifs. Cela passe par des mails de félicitations qui donnent aux membres un classement de là où ils se situent par rapport aux autres. Le site se base alors sur une mécanique de répétition puisque l’utilisateur est stimulé par son envie de gravir les échelons. Plus encore, TripAdvisor a mis en place un système de badge qui récompense les utilisateurs selon les catégories dans lesquelles ils vont et émettent un avis (restaurant, hôtel…). Chaque utilisateur monte en niveau selon les catégories, motivé par l’envie de tous les débloquer. Ingénieux n’est-ce pas ? 

Nike Run Club

L’application Nike Run Club permet d’étendre l’expérience client au-delà du simple achat de produit. L’application favorise la connexion à une communauté de sportifs. Les utilisateurs peuvent participer à des défis organisés, avec des trophées, des badges, des prix… Une façon ludique de faire du sport tout en renforçant la relation entre la marque et ses consommateurs.

Ce qu’il faut retenir de la Gamification

La gamification représente une approche incontournable pour dynamiser votre stratégie marketing et captiver l’attention de vos clients. Cependant, pour en tirer le meilleur parti, il est essentiel de travailler avec des experts marketing capables de concevoir une approche sur-mesure, réfléchie et originale. C’est là qu’intervient notre agence marketing. Forte de son expertise, avicom’ met à votre service ses compétences pour vous proposer des stratégies marketing innovantes et booster l’engagement de votre audience. Et si l’envie de jouer vous a soudainement pris, on vous laisse aller découvrir un jeu 100% bambouseraie pour vous plonger dans notre joli monde. Allez-y, c’est juste ici !  (Bah oui, on n’allait pas vous laisser comme ça). 

Pourquoi la pop culture est-elle devenue un incontournable dans la communication des marques ?

L’objectif principal d’une marque est de créer de la valeur et des solutions au-dessus de la concurrence. C’est pour cette raison qu’elles privilégient aujourd’hui une communication majoritairement digitale. Les réseaux sociaux sont le moyen le plus simple pour les marques de surfer sur les actualités, les tendances et toute la pop culture en général. C’est aussi le meilleur canal pour toucher la génération Z et la génération alpha, particulièrement réceptives à ce type de communication ! 

Quel est le positionnement des marques aujourd’hui ? 

Beaucoup de marques se positionnent désormais comme des médias marque pour proposer un contenu plus varié, informatif et surtout divertissant, pour répondre aux codes des réseaux sociaux. Leur enjeu, créer leur propre culture à travers leur contenu et elles-mêmes devenir des références. 

Le propre de la pop culture est qu’elle permet aux marques de s’inscrire dans le quotidien des gens. Grâce à ça, elles renforcent leurs liens avec leurs consommateurs en leur parlant directement. 

Qu’est-ce qui englobe la pop culture ? 

Mais alors parlons peu, parlons bien, qu’est-ce que réellement la pop culture et qu’est-ce qui la constitue ? Déjà, elle parle à tous et se partage sans barrière. Quel que soit notre âge ou notre sexe, nous avons tous plus ou moins été exposé aux mêmes références dites classiques. Le propre de la pop culture est qu’elle évolue. Au-delà d’être réactive aux tendances, elle les crée aussi. Finalement, pour se connecter à l’audience, la recette est très simple : assurer la présence d’une icône culturelle comme un acteur, un musicien, un personnage fictif…

L’avantage de ce phénomène de la pop culture est que si la marque arrive à capter l’essence d’un meme populaire, d’un challenge ou d’une tendance, elle accroît considérablement et très rapidement sa visibilité et ses interactions, à moindre coût.

Quelles sont les références culturelles ? 

Pour faire simple, la référence culturelle inscrit un individu dans le collectif qui l’entoure. Le consommateur va alors affirmer son appartenance à un groupe cible, ce qui est une arme de taille pour la marque. 

Il existe alors trois types de références culturelles sur lesquelles se baser. La première forme est la visuelle, donc avec un geste phare ou une mimique, dans un film par exemple. La deuxième se réfère au son, cette fois-ci avec une chanson, et la troisième est la référence textuelle. Celle-ci est la plus intéressante puisqu’elle peut nécessiter un temps de réflexion et est plus propice aux jeux de mots.  

Et enfin, il existe différents types de références, à choisir selon vos préférences et ce qui correspond le mieux à votre marque et à votre cible. 

On compte la référence générationnelle. Aujourd’hui, cela reste la plus dure à manier puisqu’elle concerne la génération X à Z qui est très dure à toucher et plus exigeante sur les contenus qu’elle consomme et sur l’humour qui la touche. Nous avons la référence classique qui est davantage liée à la culture générale et donc aux domaines de l’histoire, la littérature, la science… Elle n’est pas forcément plus simple à aborder, car la culture générale reste relativement subjective. Dans ce cadre, il vaudra mieux s’adresser à des groupes sociaux avec une éducation commune pour que tous puissent avoir la référence utilisée. Enfin, la référence éphémère, immédiatement liée à Internet et à la télévision. Celle-ci se propage à la vitesse de l’information et est la plus propice au newsjacking, méthode de marketing à succès !

Quelle est la signification du newsjacking ?

Le newsjacking est une méthode marketing qui vise à augmenter la visibilité d’une marque et son capital sympathie. Elle permet de naviguer entre l’humour et la viralité en s’emparant d’un fait d’actualité, d’un évènement ou d’un buzz, et de le détourner à son avantage. 

Pour manier cette méthode, il faut être vif car tout va très vite sur les réseaux sociaux et les infos partent aussi vite qu’elles arrivent. La créativité est aussi de mise pour savoir saisir l’information et la tourner de sorte à l’associer à la marque, sur un ton souvent humoristique. En bref, il faut assurer une présence quotidienne sur les réseaux sociaux pour être à l’affût de ces fameuses informations à détourner et des tendances avec lesquelles on peut les associer. 

Comment inclure la pop culture à sa stratégie de communication ?

Premièrement, il faut bien connaître sa marque pour déterminer les frontières des références culturelles à utiliser. Cela va vous permettre de poser vos limites et de savoir vers quel terrain il faut ou il ne faut pas aller pour éviter à tout prix les bad buzz. Par exemple, on évite les sujets trop polémiques qui peuvent vite faire basculer votre image si le message est mal reçu. Cela va de pair avec le fait de bien connaître votre audience, comment elle réagit, son âge, sa situation géographique principale etc.  

Surtout, il ne suffit pas d’avoir une idée. Il faut savoir la traduire en un contenu percutant, engageant et pertinent. Chez avicom’, nos pandas jonglent entre créativité, stratégie et expertise digitale pour vous accompagner dans votre communication. Parce que suivre les tendances, c’est bien, mais le faire avec justesse (et avec nous) c’est mieux ! 

Quelques exemples de campagne

On vous propose pour terminer un petit tour d’horizon de campagnes qui se basent sur la pop culture. Récentes ou non, le principe est toujours le même ! 

Rilès et sa course folle 

Samedi 8 février, le rappeur Rilès a couru 24h sur un tapis de course devant trois scies géantes pour la promotion de son nouvel album. À travers sa « Survival Run », Rilès souhaitait questionner la subjectivité du temps. Évidemment, cela n’a pas échappé à Duolingo qui s’est empressée de poster une vidéo de sa chouette en pleine course sur un tapis. Une action simple, mais qui a valu un bon nombre de retombées. Plus récemment encore, la plateforme a posté un nouveau TikTok reprenant le générique de la série Pretty Little Liars, jouant sur l’annonce de la mort de Duo, l’emblématique chouette verte. Comme nous l’avons abordé ici, la stratégie digitale de Duolingo cartonne et lui assure toujours de bonnes interactions avec leurs utilisateurs). 

Duolingo, inspiré et inspirant

Nous avons bien vu que Duolingo avait beaucoup fait parler ses derniers temps. Mais il en inspire aussi beaucoup ! La mort de la fameuse chouette verte n’a pas manqué de faire réagir les marques comme Spontex, qui s’inquiète de comment les gens vont savoir comment on dit « nettoyer » en anglais, Leclerc Pont-l’Abbé, ou même le compte TikTok du Stade de France qui lui rend hommage. Les nouvelles ne cessent de tomber ! 

Montoya por favor !

Si vous n’avez pas vu passer Montoya dans votre feed, c’est que votre cœur n’est pas encore brisé (et que vous devez vous mettre à la page). L’Ile de la Tentation est une télé-réalité dans laquelle des couples viennent tester leur fidélité au travers de tentateurs et de tentatrices qui doivent les déstabiliser. Montoya, invité à regarder une séquence ou sa petite amie le trahit avec un tentateur, n’a pas su canaliser sa colère et sa frustration et s’en est allé courir pour rejoindre la maison dans laquelle elle est.  Une séquence digne des grands films avec un travelling performant le suivant sur la plage, courant à toute vitesse. En fond, la voix de la présentatrice tente de le raisonner en criant « Montoya por favor » à plusieurs reprises. C’est d’ailleurs ce qui fait tout le charme de cette séquence. Dès sa diffusion, cette séquence a fait réagir toute la toile, et bien entendu, les marques. Duolingo, KFC, Prime Video, Canal +, Ikea et même la Police Nationale, toutes les raisons sont bonnes pour s’emparer de la viralité du meme en devenir. 

Finalement, cette référence nous montre bien qu’il ne faut rien négliger et que même des extraits de télé-réalité, souvent dénigrées, peuvent être le fruit de campagnes humoristiques réussies ! 

Les intemporels : les séries télévisées

Ikea n’en est d’ailleurs pas à son premier coup d’essai. En 2019, la marque avait au travers d’une campagne de communication recrée avec son propre catalogue les salons de nos séries préférées. Les Simpsons, Stranger Things, Friends… tout y est pour que la campagne touche toutes les générations. 

La pop culture : un levier puissant, lorsqu’il est maîtrisé

Vous l’aurez compris, intégrer la pop culture à sa communication est un véritable atout pour capter l’attention et créer de l’engagement. Mais encore faut-il le faire correctement !

Alors, si vous êtes tenté par une stratégie de communication qui en jette, contactez un panda ! De la communication digitale à l’achat d’espaces publicitaires, tous les outils sont possibles pour vous conseiller au plus juste dans vos demandes. 😉

Community Management : Comment booster la notoriété de votre marque sur les réseaux sociaux ?

On ne le cache plus, les réseaux sociaux sont un levier essentiel si vous voulez gagner en notoriété et améliorer votre image de marque. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : on comptait 5 milliards d’utilisateurs dans le monde en 2024 et 50,7 millions en France. Autrement dit, votre cible s’y trouve forcément. Alors, il faut la toucher. Seulement, les réseaux sociaux sont à manier avec expertise et précision pour que vous puissiez en ressentir tous les bénéfices ! Pas de panique, vos pandas préférés sont là pour vous guider, pas à pas ! 

Quel est le principal objectif du Community Management ? 

Améliorer son e-réputation 

Concrètement, le Community Management désigne les différentes actions de gestion, d’animation et de fédération d’une communauté. Mais si vous souhaitez en savoir plus sur les bases du Community Management, vous pouvez cliquer juste ici ! Les Community Managers sont là pour mettre en place une veille pour analyser les comportements de vos consommateurs, votre cible globale, et surtout de la concurrence. L’objectif ici du Community Management est d’anticiper et d’enrayer toute communication qui peut nuire à l’image de l’entreprise. En bref, il faut avoir les yeux partout 👀

Générer du trafic sur un site Internet

Une présence optimisée sur les réseaux sociaux peut vous aider à accroître la visibilité et la notoriété de votre entreprise tout en augmentant le trafic sur votre site Internet. Il vous suffit de bien assurer votre présence sur les médias qui vous offrent la possibilité de mettre l’URL de votre site pour pouvoir directement rediriger les intéressés vers votre produit ou votre service. Concrètement, servez-vous-en pour tout rendre plus accessible. Car oui, s’il y a bien un point qui nous rapproche du panda, c’est la flemme. Pensez qu’aujourd’hui, plus personne ne recherche l’information : il faut que tout soit à portée de main, ou de doigt (ou de patte), pour accéder à ce que l’on veut rapidement !

Améliorer sa relation client

La principale mission du Community Management est de créer du lien avec la communauté. Cela peut passer par des mécaniques plutôt classiques et reconnues comme les jeux concours, des webinaires, des rencontres, des contenus personnalisés… Mais cela passe aussi et surtout par des interactions. Car oui, on a la communauté qu’on mérite. Alors pour la fidéliser et l’engager, il faut faire preuve de créativité et échanger avec elle. Il faut lui donner l’impression d’avoir une discussion directe avec l’entreprise, sachant que cela contribue aussi grandement à l’amélioration de l’expérience client ! 

Comment optimiser sa stratégie pour un Community Management efficace ? 

Se concentrer sur la pertinence du contenu diffusé

Même si cela peut sembler évident, il est toujours important et nécessaire de rappeler que votre contenu doit impacter vos consommateurs. Il est préférable de toujours bien réfléchir son contenu plutôt que de vouloir suivre des tendances à tout prix qui ne toucheront pas votre audience. Plus que tout, votre contenu doit inciter à l’interaction et au partage. Le partage de contenu est aujourd’hui l’une des raisons pour laquelle nous utilisons les réseaux sociaux ! Créer de l’engagement et interagir avec sa communauté permet d’établir avec elle une relation de confiance et de proximité. Alors en tant que marque, soyez actifs ! Répondez aux questions, participez aux discussions et surtout, créez la surprise ! C’est dans ce type d’interaction qu’un bon Community Manager peut faire toute la différence. Il peut se servir de sa culture web et social media pour surfer sur les tendances et jouer des références du moment (on en parle juste là) que ce soit pour votre contenu ou pour interagir avec votre communauté. Concrètement, il faut que votre stratégie soit suffisamment flexible pour qu’elle puisse s’adapter en continu, en fonction des retombées et réactions.  

Quelques exemples de stratégies de Community Management

Burger King

Comment parler de Community Management sans parler de Burger King ? Si le fast-food n’a pas connu le succès qu’il escomptait à ses débuts en France, de bonnes stratégies lui ont permis de devenir un incontournable pour finalement rivaliser avec le plus grand : McDonald’s. Burger King sait mieux que quiconque rebondir sur l’actualité. Si Montoya n’a pas été épargné, c’est aussi le cas du drama Vilebrequin avec Pierre et Sylvain. Sans scrupules, Burger King interpelle la concurrence, la provoque, et surf sur les sauces et actualités, pour notre plus grand bonheur. 

Free

En tant que pand’adultes, nous avons tous dû choisir notre opérateur téléphonique. Mais lequel prendre ? Aucun de ne fait vraiment rêver et les offres se différencient toutes les unes des autres, si bien qu’on n’y comprend plus rien. Si on vous disait que certains ont choisis Free juste à cause (ou grâce, du coup) de leur stratégie de Community Management ? Et oui, la preuve qu’une stratégie bien menée porte ses free. Euh, fruits. Car s’il y en a bien un qui gagné nos cœurs, c’est leur Community Manager qui en semble dépourvu. (Il frappe fort). 

Duolingo

La présence de Duolingo et son ton affirmé et décalé sur les réseaux sociaux a fait exploser les performances de la plateforme d’apprentissage des langues. Grâce à son approche humoristique et innovante, Duolingo a réussi à fédérer une communauté mondiale. Le ton audacieux et familier est désormais devenu sa signature. Ce qui fait la force de Duolingo, c’est le fait que sa stratégie Social Media soit centrée sur les utilisateurs. La marque va venir adapter ses contenus en fonctions de leurs interactions (leurs commentaires, le contenu UGC…). Encore une fois, tout se joue sur la réactivité. C’est l’exemple du contenu crée après la course effrénée de Montoya sur la plage diffusée durant l’émission l’Ile de la Tentation en Espagne (If you know, you know). De nombreuses marques se sont emparées de cette séquence magistrale et de l’engouement qu’elle a eu sur les réseaux sociaux pour la détourner à leur avantage, dont la chouette verte.  

D’ailleurs, c’est récemment que l’on a appris son décès. Même si elle était exigeante envers ses élèves, on ne peut s’empêcher de penser à elle. La nouvelle a été relayée sur le compte Instagram de Duolingo, avec toute la surprise qui l’accompagne. Nos pandas ne peuvent s’empêcher de se demander ce qui se cache derrière tout ça… Ce qui est sûre, c’est que la chouette ne sera pas morte en vain. 

Le contre-exemple : Body Minute 

Body Minute est l’exemple parfait pour démontrer que se faire accompagner d’experts en Community Management est primordial. Tout commence avec une vidéo humoristique de la créatrice de contenue Laurène Levy, postée en 2022. Elle se met en scène pour partager ses mauvaises expériences avec l’enseigne Body Minute. Sauf que cette vidéo, n’est pas très bien passée auprès du PDG, qui décide de partir sur une vague de cyberharcèlement envers Laurène.  Cela commence lorsqu’il demande à ses employés de signaler son contenu, puis cela se poursuit par l’envoi d’un courrier à son employeur. Laurène commence ensuite par recevoir des menaces violentes, jusqu’à voir arriver des huissiers sur son lieu de travail et recevoir une mise en demeure chez elle. Cela aurait pu s’arrêter là si le compte TikTok de Body Minute ne lançait pas des piques à Laurène régulièrement, notamment en décembre 2024. 

Cerise sur le gâteau, c’est en février 2025 que l’enseigne poste sur ses comptes TikTok et Instagram une vidéo générée par une Intelligence Artificielle où l’on voit une « femme » parler des tiktokeuses en mal d’abonnés et ce que ça peut les emmener à faire. À la suite de cette vidéo, l’enseigne a bien précisé qu’elle n’avait pas besoin d’aide pour sa communication. Pourtant, son image est définitivement enrayée par cette histoire qui est loin d’être terminée et tous les commentaires, même sous les vidéos qui traitent des services et produits de Body Minute, ne parlent que de ça et de la légitimité du Community Manager de l’enseigne à exercer ce métier. (Oui, à ce point).  

Qu’est-ce qu’il faut en retenir ?

Comme quoi, tous ces exemples montrent bien qu’il est primordial de se faire accompagner, surtout lorsque cela touche aux réseaux sociaux et donc à l’image et à la réputation de votre entreprise. Une agence digitale comme avicom’ peut vous accompagner non seulement sur du Community Management mais aussi sur de la stratégie digitale plus globale pour vous assurer performance et résultats !