Comment mettre en place une stratégie de marketing territorial efficace ?

Ahhh…vous sentez cette douce odeur de vacances qui arrive ? C’est enfin le moment de laisser tous ses problèmes derrière soi… mais il y en UN qui persiste : où partir ? Si certains ont déjà une idée derrière la tête depuis bien longtemps, la décision est plus difficile à prendre pour d’autres. Heureusement, il existe le marketing territorial : une occasion pour certaines villes et pays de pouvoir se vendre et se mettre en avant pour attirer du monde. Alors, vous laisserez-vous tenter ?

Qu’est-ce que le marketing territorial ?

Le marketing territorial est un outil de développement local. Il regroupe toutes les stratégies marketing pensées pour promouvoir un territoire et le développer économiquement.

Ce type de marketing peut servir deux objectifs différents. D’une part, les objectifs entrepreneuriaux. La majorité du temps, une campagne de marketing territorial est menée dans ce but-là, pour faire baisser le taux de chômage par exemple. D’une autre, les objectifs touristiques, pour valoriser le patrimoine local ou régional et favoriser le tourisme événementiel, culturel, familial et/ ou d’observation.

Le marketing territorial ne concerne donc pas uniquement les touristes ! Il cible aussi les habitants, étudiants, talents, investisseurs, entrepreneurs ou encore les décideurs publics. C’est donc une démarche globale qui vise à rendre un territoire attractif, sous tous ses aspects !

Pourquoi faire du marketing territorial ?

Le marketing territorial offre à votre territoire une visibilité accrue et un vrai gain de notoriété. Il va donc, quel que soit votre objectif, développer votre attractivité économique et dynamiser votre attractivité touristique et culturelle. Il va également développer la cohésion sociale au sein de votre territoire et renforcer le sentiment d’appartenance. Ah bah oui ! Quand notre petit repère devient connu, désiré et visité, on est fier d’avoir été là en premier ! C’est aussi un super levier pour moderniser l’image du territoire, dépasser les stéréotypes et renforcer son rayonnement à plus grande échelle.  Et cerise sur le gâteau : vous vous démarquez de la concurrence !

Comment faire du marketing territorial ?

Plusieurs leviers à prendre en compte

Premièrement, la politique de marque. Car oui, la destination à promouvoir va se transformer en une réelle marque et alors, s’accompagner de tout un branding. Cela passe par la création d’un nom, d’un logo, d’une charte graphique et surtout d’un storytelling fort et cohérent.

Une fois ce step franchi, il va falloir sélectionner les cibles : les personnes que l’on veut voir venir sur son territoire. Cela peut être des touristes et voyageurs venus de plus ou moins loin, des entreprises si l’on veut redynamiser le marché de l’emploi et la vie économique du territoire, des constructeurs, etc…

Et le dernier levier à activer, ce sont les ambassadeurs ! Ce sont eux qui vont le mieux vanter les mérites de votre super territoire. Alors, faites-en de véritables alliés et servez-vous-en pour établir votre stratégie. Ici, on parle d’influenceurs locaux comme les artisans, les entrepreneurs ou encore les figures historiques qui peuvent devenir d’importants relais d’image.

Les différentes étapes

Alors ! Par quoi on commence ? Déjà, on fait une étude du marché, comprenant l’analyse de la concurrence, des tendances, des attentes du public et des freins potentiels. C’est l’étape la plus importante pour pleinement comprendre les critères de décision de la cible et ainsi pouvoir créer de la désirabilité autour de la destination. Ensuite, comme dit précédemment, on rassemble TOUS les acteurs susceptibles de contribuer à la stratégie.

Puis sonne l’heure du positionnement ! Cette étape va vraiment venir compléter la première puisque l’étude du marché et son diagnostic permettent de (re)positionner le territoire en fonction de l’offre, de la demande, et de la concurrence. Le positionnement, c’est aussi se poser des questions. Qu’est-ce qu’on va venir dire à cette cible pour qu’elle vienne ? Comment on va positionner le territoire ? Quelle identité on va lui donner ? Quels messages on va faire passer ? Quels atouts on veut mettre en avant ? Il est essentiel de choisir un positionnement clair, mémorable et aligné avec les valeurs du territoire. Se poser toutes ces questions est alors primordial pour que vous puissiez ainsi déterminer le concept de votre campagne de marketing territorial et ce sur quoi vous allez capitaliser.

Et enfin, place au plan d’action ! Comment vous allez communiquer, et par quels biais ? Ici, priorisez vos actions en fonction de vos différents postes de dépenses et de ce que vous pouvez vous permettre. N’oubliez pas d’inclure une stratégie digitale efficace : site web, réseaux sociaux, influence… le digital va vraiment vous aider à renforcer la visibilité de votre territoire et à ancrer la marque dans les habitudes du public cible !

Même si cela peut paraitre compliqué, il faut surtout que vous fassiez preuve de bon sens. Si vous réussissez à vous mettre à la place des personnes que vous voulez toucher pour pleinement comprendre leurs demandes, comportements et façon de fonctionner, tout va s’assembler relativement rapidement. On se permet d’insister : c’est sur l’étude du marché qu’il faut prendre son temps !

Quelques exemples concrets

Haute-Savoie

Début juillet 2025, c’est la Savoie qui s’est laissé convaincre par le marketing territorial ! Avec sa campagne « Explore Savoie », son objectif était de donner un nouveau souffle à son image touristique en France, mais aussi à l’international !

Dans cette campagne, la Savoie se positionne comme un territoire singulier, fédérateur et durable, pour se raconter en Savoie vivante et contemporaine. « Explore Savoie » va même se rendre visible sur des évènements majeurs en France et à l’étranger. Ainsi, le Comité Départemental du Tourisme de la Savoie devient son propre média, en reprenant la main sur le récit de sa destination.

Bretagne

Souvent victime de ses clichés, la région se doit de les contrer et de développer sa désirabilité auprès des plus sceptiques. Pour ce faire, il a été créé « Marque Bretagne », une marque de territoire au service de l’attractivité durable de la Bretagne. Cette stratégie de marketing territorial vise donc à renforcer l’attractivité et la visibilité de la région Bretagne, en unifiant et modernisant son image autour de valeurs contemporaines, tout en mobilisant un large réseau d’acteurs publics et privé.

Lyon

Comment ne pas parler de notre Capitale des Gaules chérie ? Avec Only Lyon, la ville a mis en place une vaste campagne marketing pour promouvoir Lyon à l’international. Avec un site web dédié, cette campagne de marketing territorial vise à mettre en avant les atouts économiques, culturels et touristiques de la ville. Ce qui fait de cette stratégie une réussite, c’est surtout l’identité visuelle forte, la présence sur les salons internationaux et la mobilisation d’un réseau d’ambassadeurs (entreprises, institutions…)

Et si votre territoire devenait LA destination incontournable ?

Finalement, le marketing territorial s’appuie sur les fondements du marketing classique en les adaptant à la promotion d’un territoire.  C’est donc un levier stratégique puissant pour lui redonner un coup de peps, qu’il soit en quête de notoriété, de croissance économique ou de fierté collective.

Mais attention aux pièges ! Réussir une campagne de marketing territorial demande une vision claire, une stratégie solide et une bonne exécution créative : faire appel à une agence de communication spécialisée peut tout changer ! Chez avicom’, nos pandas écoutent, analysent et traduisent vos besoins tout en les sublimant. Alors quel que soit votre objectif, ne laissez pas votre territoire dans l’ombre : passez plutôt nous voir !

D’ailleurs, si vous vous demandiez ce que cela pourrait donner, nos pandas ont répondu il y a quelques années à un appel d’offres pour Vienne Condrieu. Même si nous n’avons pas été retenus, nous sommes fiers du travail que nous avons proposé ! Rendez-vous juste ici pour mieux vous projeter !  

Tour de France 2025 : une course bien rodée pour les marques

Du 5 au 27 juillet, les routes de l’hexagone ont été arpentées par 184 coureurs. Cette année, c’était la 112ème édition du Tour de France ! Un évènement de grande envergure qui continue de rassembler, année après année, passionnés et amateurs, avec un petit faible pour les ambiances festives. Avec une audience mondiale, on compte près de 3,5 milliards de téléspectateurs dans 190 pays et 12 millions de spectateurs sur les routes chaque année. Oui, ça en fait du monde, et surtout, des contacts pour servir la visibilité des marques. Vous vous en doutez, pour elles aussi c’est la course, car le Tour de France est une occasion à ne pas rater !

Pourquoi le Tour de France est une opportunité unique ?

Le Tour de France est le 3ème évènement sportif mondial après les Jeux Olympiques et la Coupe du monde de foot. Il s’agit donc d’un évènement bénéficiant d’une importante couverture médiatique. Télévision, presse écrite, digital, réseaux sociaux, tout y passe, que ce soit en local ou en national.

Cet évènement permet de développer une relation de proximité avec la cible et offre aux marques une exposition accrue, tout en leur donnant l’opportunité de fédérer les cibles internes et externes pour augmenter la notoriété. Par exemple, Cochonou augmente son chiffre d’affaires de 20% pendant l’évènement ! 

Quels sont les différents dispositifs de communication ?

Pour les marques, les choix sont donc variés pour assurer une visibilité importante tout au long de l’évènement. Parmi eux, on retrouve les fameuses caravanes du Tour, les animations locales, les offres média dédiées (encart presse, formats digitaux, actualités locales sur les sites Internet…) et le sponsoring, qui représente aujourd’hui un réel enjeu puisqu’il permet une visibilité locale et internationale. Pour le petit conseil, les tarifs des spots publicitaires augmentent drastiquement pendant le Tour, alors il vaut mieux s’associer directement à l’évènement !

Les caravanes

Cette année particulièrement, les marques ont bénéficié d’une grande visibilité en raison de la caravane de la grande boucle. Pour cette édition, on compte une trentaine de marques dont RTL, Leclerc, Orangina, Cochonou… qui ont pu être visibles auprès des 12 millions de personnes présentes.

Ce qu’on peut dire, c’est qu’elles se sont lâchées sur le budget en présentant des caravanes toutes plus loufoques les unes que les autres, à l’image de leurs produits version XXL. Si l’on a pu voir le sac à dos de Basic Fit, le bidon de lessive Xtra, le poulet Le Gaulois ou encore la cafetière Senseo, c’est Leclerc qui décroche tous les prix avec une cerise, un melon, un poireau et un maillot à pois rouge géant. Car oui, cette année c’était les 50 ans de ce fameux maillot !  Leclerc s’est d’ailleurs démarqué avec un peu d’influence, en proposant à certains créateurs de contenu de vivre le Tour de l’intérieur, notamment depuis leur superbe melon. 

En règle générale, ces caravanes ont fortement contribué ont développement du capital sympathie de chacune des marques et ont suscité un fort relais sur les réseaux sociaux : le combo gagnant !  

Quelle est la stratégie de communication du Tour de France ?

Alors, passons maintenant de l’autre côté en analysant un peu comment le Tour de France lui-même communique.

Une identité forte

Le Tour de France est une réelle marque avec une identité forte et un puissant storytelling, élément clé de la stratégie. À travers l’histoire des coureurs, des équipes ou encore les différentes étapes, l’évènement a réussi à s’orchestrer autour d’un storytelling captivant pour attirer l’attention et créer un lien avec le public.

Le Tour, mêlant patrimoine français et performance bénéficie d’une forte présence digitale. Sur Instagram, il compte près de 2,8 millions d’abonnés, 1,7 million sur TikTok et  615 000 abonnés sur leur chaine YouTube. L’évènement y partage les étapes, les victoires des coureurs, les goodies à gagner, l’ambiance… mais présente aussi beaucoup de posts en collaboration ce qui lui apporte davantage de visibilité.  

Différents piliers fondamentaux

Le Tour de France réalise donc de la communication de marque, mais aussi des partenariats, de la communication digitale, jouit d’une forte couverture médiatique, propose des évènements et des activités et a établi une certaine stratégie de contenu. Ses partenariats sont d’ailleurs très stratégiques puisqu’ils sont réalisés avec des marques de renommée mondiale comme LCL, Skoda, ou Carrefour.

Quant à sa diffusion, le Tour de France est en partenariat avec des chaines de télé, mais aussi des magazines spécialisés, des journaux et des sites web. En plus d’être importante, la couverture médiatique de l’évènement est diversifiée.

Les évènements et activités se déroulent au village du Tour. On y retrouve des espaces dédiés aux sponsors et les médias y sont invités. Cela permet de renforcer l’engagement ainsi que la notoriété de l’évènement.

Le Tour de France propose également une application, permettant à chacun de suivre facilement les étapes en direct, de suivre les classements et de suivre les moments clés avec des résumés et des vidéos exclusives.

Conclusion

Le Tour de France est donc un terrain de jeu tant pour les coureurs que les marques. Son fort rayonnement et son storytelling bien huilé en font un évènement de vitrine d’exception, favorisant la proximité et l’engagement. À travers les différents leviers de communication qu’il est possible d’activer, chaque marque peut trouver une occasion de marquer les esprits et de créer du lien avec son public. Et dans cette course, c’est le fait d’être bien accompagné qui fait toute la différence. Chez nous, on sait comment faire d’un évènement un vrai levier de notoriété, en imaginant des concepts forts et des contenus qui font la différence !

Pourquoi la musique est-elle un puissant moyen de communication ?

Quoi de mieux que la saison des concerts et des festivals pour aborder un point clé de la communication : la musique. Véritable moteur des campagnes et vectrice d’engagement, elle est un outil plus que précieux pour les marques qui souhaitent rester mémorables et véhiculer des émotions. Comme le dit si bien Maya Angelou : « Les gens oublieront ce que vous avez dit, ce que vous avez fait, mais n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir. » Alors c’est parti, on décrypte tout ça !

Pourquoi la musique est-elle un outil précieux ?

Dans un monde saturé de contenus, la musique devient un allié stratégique incontournable pour se démarquer, marquer les esprits et créer de la connivence. La musique a un effet puissant sur le taux de mémorisation (ce pourquoi certains jingles nous occupent la tête pendant des semaines, n’est-ce-pas). Et l’avantage, c’est que tout ce qui est mélodique fonctionne : alors, vous pouvez pencher pour de l’instrumental, du populaire ou de l’implicite… même quelques notes suffisent. Pa pa pa, la ! 🚄

La musique permet aussi d’immerger le public dans l’ambiance de la publicité, facilitant ainsi la compréhension et l’interprétation du message, en lui apportant une dimension émotionnelle supplémentaire. Elle permet de faire rêver, sensibiliser, mettre de bonne humeur, sublimer les images, bref : elle a le plein pouvoir sur la perception d’une publicité. On le voit notamment beaucoup dans les publicités de voiture ou de parfum, qui misent sur le beau avec des musiques entrainantes, ou poétiques, pour vendre une expérience et une émotion, plus qu’un produit. Cela n’empêche que certaines se révèlent plus créatives comme avec l’incontournable «  Another One Drives a Duster » !

La preuve du pouvoir de la musique, c’est la façon dont on la choisi pour une campagne. Comme ce n’est pas une science exacte, on marche au ressenti, pour voir ce qui fonctionne le mieux. Encore une fois, tout est dans l’émotion ! Et c’est d’autant plus véridique quand on voit que les musiques ne sont pas forcément choisies en fonction de la cible. C’est le cas par exemple pour la campagne « L’amour » d’Intermarché qui visait à toucher une cible plus jeune avec une musique pourtant plus ancienne.

Qu’est-ce que le marketing sonore ?

Le marketing sonore regroupe l’ensemble des techniques d’utilisation du son, à des fins marketing. Il concerne aussi bien le produit, que le point de vente, que les supports de communication.

Le cas des identités sonores

On en parlait tout à l’heure : la preuve est dans les identités sonores. Comment trois notes peuvent-elles autant rester en tête et surtout, évoquer instantanément une marque ? Les identités sonores condensent l’esprit d’une marque en quelques notes et sonorités. Tandis que certaines sont plus mélodiques, d’autres sont plus mathématiques, comme celle de Décathlon.

D’ailleurs, cet exemple illustre parfaitement comme une identité sonore peut devenir un élément clé de reconnaissance et de fidélisation. Récemment, le pianiste @Vulax a repris le jingle Décathlon en version plus longue et « dramatique » sur TikTok. Cette version a été reprise par la marque, créant une publicité émotionnelle, puissante, et renforçant la proximité avec ses consommateurs. Grâce à la musique et a cette réaction intelligente, Décathlon, déjà marque populaire et figurant parmi les préférées des Français, continue de gagner des points avec un réel capital sympathie, de proximité et d’écoute.

Les playlists de marque

Et quand on n’a pas d’identité sonore, comment on fait ? On peut créer des playlists de marque ! Nous l’avons vu, plusieurs marques se sont prêtées au jeu en créant des playlists pour se rapprocher de leurs consommateurs. C’est le cas par exemple de Barilla, qui avait créé des playlists de la longueur du temps de cuisson de ses pâtes. D’une part, ces playlists renforcent le positionnement de la marque qui mise sur le bien manger, et leur volonté de rapprocher les gens du plaisir. D’une autre, Barilla peut se rapprocher de ses consommateurs de façon simple, en les accompagnant en cuisine, de façon (presque) quotidienne.   

Mais aujourd’hui, ce concept de reconnaissance va plus loin, en réfléchissant de manière stratégique aux playlists diffusées, notamment dans les points de vente. On se remémore aisément l’ambiance détendue de Nature & Découvertes, ou de la setlist digne d’un club de Zara ou H&M. Ces playlists viennent amplifier l’expérience au sein du magasin, en jouant un rôle fédérateur et porteur de l’ADN de la marque.

Intégrer la musique dans des plateformes de streaming s’inscrit alors dans une stratégie de diversification des contenus, indispensable dans l’écosystème digital d’aujourd’hui.

Quand la musique est bonne…

Au-delà des campagnes et de l’image de marque, la musique entretient des liens de plus en plus étroits avec la communication et la création d’expériences !

NRJ Music Awards

Et pour ça, les NRJ Music Awards sont un vrai terrain de jeu pour les marques. Audi, Sephora, SFR, Fanta… chaque année, de grandes marques s’y associent pour gagner en visibilité, renforcer leur image auprès de jeunes et capitaliser sur l’émotion que génère la musique live. Encore une petite pensée pour Maya Angelou ! C’est aussi  une occasion en or pour se positionner comme un soutien à la culture et à la scène musicale francophone. L’émotion générée par l’événement est transférée sur les marques partenaires, ce qui renforce leur capital sympathie et leur proximité avec le public !

Crédit Mutuel

Le Crédit Mutuel est un exemple probant de ce type d’engagements. Et ça, vous l’avez forcément entendu avec « le Crédit Mutuel donne le La » ! Et pour le coup, ils ne font pas les choses à moitié puisque la marque accompagne plus de 600 évènements musicaux en France, comme les Victoires de la musique, des festivals comme Hellfest, ou encore des salles de concert comme la Seine Musicale ou l’Olympia. On retrouve aussi le Crédit Mutuel sur des tournées comme celle de M. Pokora, Soprano, Louane… Pour aller encore plus loin, le Crédit Mutuel soutient la scène émergente française avec la création de la plateforme musicale « Riffx », en 2019.

Coca-Cola

Courant juin 2025, c’est The Coca-Cola Company qui s’est joint à Universal Music Group pour créer Real Things Record, son label de musique. L’objectif de ce label est de mettre en avant les nouveaux talents du monde de demain, et ce, partout dans le monde.

En plus de devenir un réel acteur dans la production musicale, Coca-Cola marque grâce à ce label une vraie évolution stratégique en élargissant son territoire de marque. Elle vient aussi renforcer son attractivité auprès des jeunes et créer un lien plus profond et émotionnel avec son public. On vous l’avait dit, la musique rassemble ! Et cela peut, preuve en est, aller bien plus loin qu’une simple campagne. La création de ce label n’est pas si surprenante que ça puisque Coca-Cola s’imposait déjà dans la scène musicale en multipliant les initiatives pour rapprocher les artistes et le public.

Marseille

En juillet 2025, c’est la ville de Marseille qui s’est lancée en proposant une campagne de sensibilisation contre les déchets, en détournant des punchlines du rap marseillais. Ces affiches ont été collées dans des lieux emblématiques, comme la Corniche Kennedy. En s’appuyant sur le rap marseillais, la campagne se sert du patrimoine culturel et du langage commun pour sensibiliser de façon authentique et impactante. Ici, l’utilisation de la musique va vraiment venir favoriser la mémorisation du message, le partage de la campagne, les discussions et on l’espère, les actes.

Conclusion

Vous l’aurez compris, la musique est inégalable. Sa capacité unique à toucher, émouvoir et rassembler s’impose comme un levier incontournable en communication pour toucher le public et tisser des liens sincères avec lui.

Chez Avicom’, on le sait : chaque détail compte pour faire vivre une marque, captiver une audience et laisser une empreinte durable. Notre force réside en notre approche agile et créative. Et au-delà de ça, on accompagne les marques dans leur singularité, leur émotion et leur impact. Paf !

2025 : les nouvelles tendances du marketing sportif

En 2025, le marketing sportif ne se limite plus à un logo sur un maillot ou à diffuser une publicité en plein cœur de l’action. Il se transforme, se réinvente et s’ouvre à d’autres univers. Aujourd’hui, les marques et les organisateurs redoublent de créativité pour capter l’attention d’un public toujours plus connecté, curieux et exigeant. Alors attachez vos ceintures, on vous emmène faire le tour des nouvelles tendances du marketing sportif ! 

La complémentarité du sport et de la culture

Le sport et la culture se complètent de plus en plus, que ce soit avec la mode, l’art, l’histoire, le tourisme… ou plus fréquemment, la musique. Le sport va finalement agir comme un pont entre les passions ! Il peut donc être intéressant de lier un domaine culturel à votre évènement sportif ou à vos campagnes de communication. Cela permet de séduire plus de publics différents et réunir diverses passions, piquer la curiosité de davantage de monde, mais aussi des sponsors.

Des exemples marquants

Par exemple, on retrouve maintenant beaucoup de concerts et soirées après les évènements sportifs. C’est le cas par exemple des 24h du Mans ou du GP Explorer qui organisent des concerts à la fin de l’évènement ! On y reviendra d’ailleurs plus tard dans une analyse plus complète.

Même si cela n’a pas forcément été fait exprès au départ, l’exemple le plus probant reste celui de Taylor Swift avec la Ligue Nationale de Football. Depuis qu’elle a été vue à plusieurs matchs pour soutenir son compagnon, la ligue a nettement senti la différence : un nouveau public plus féminin, et les audiences et les ventes de produits dérivés ont augmenté. On estime la visibilité médiatique générée par Taylor Swift a plusieurs centaines de millions de dollars pour la NFL et les Chiefs ! Et le tout, en la montrant à peine 30 secondes par match sur grand écran. La NFL a donc adapté sa communication en créant des campagnes ciblant ce nouveau public.

Enfin, on peut aussi parler de Netflix et de son documentaire Formula 1. Si la série est sortie en 2019, la dernière saison a vu le jour le 7 mars 2025. Cette série a considérablement augmenté la popularité du sport, notamment auprès d’un public plus jeune. Aux États-Unis, l’audience télé a grimpé de 70% en trois ans ! Les ventes de billets ont même augmenté, menant à l’ajout de nouveaux Grands Prix en Amérique. De manière plus générale, le documentaire a permis de rendre la F1 plus accessible et attractive en dévoilant les coulisses et la vie des pilotes. Elle a aussi attiré de nombreux sponsors et renforcé la présence de la F1 sur les réseaux sociaux.

Ces deux derniers exemples sont très pertinents pour montrer qu’on peut lier la culture au sport à l’instant T, mais aussi que l’on peut utiliser la culture en amont pour servir la visibilité d’un sport en général ou d’un évènement en particulier ! 

À la quête de l’authenticité

Ce n’est plus un secret pour personne : l’authenticité reste la clé du succès et surtout de la durée. Les acteurs du sport doivent alors définir clairement ce qu’ils sont et qui ils sont avec une identité claire et simple. Pas besoin d’en faire des tonnes pour perdurer mais juste adopter une posture transparente ! Adopter l’authenticité permet d’avoir une culture de marque forte, une communication sincère, de rester fidèle à ses valeurs fondamentales, mais aussi et surtout d’établir un lien fort avec son audience.

Soigner son contenu, mais aussi sa distribution

Le contenu c’est bien. Mais bien, distribué, c’est encore mieux ! Est-ce que vous confiriez votre plus belle lettre de déclaration d’amour à pigeon voyageur ? On ne pense pas. Ou alors, vous n’y tenez pas vraiment… Enfin bref. On sait qu’aujourd’hui les marques redoublent d’idées et d’inventivité pour créer des contenus de plus en plus impactants. Mais c’est parfois la façon de délivrer le message qui coince un peu. Une stratégie claire et efficace part du message jusqu’à sa diffusion ! Il faut donc sélectionner les bons canaux (médias, réseaux sociaux, affichage…) pour toucher sa cible au plus près. C’est ce qu’a fait la NFL suite à l’impact de Taylor Swift sur son public !

Miser sur la rareté

Ahhh, la fameuse loi de l’offre et la demande. Plus l’offre est basse, plus la demande est élevée. Un CLAS-SIQUE ! Vous pouvez alors jouer là-dessus pour générer de l’engagement. Vous pouvez transformer vos produits et/ ou expériences en objets de désir et de collection. Ce procédé crée une connexion émotionnelle forte entre le consommateur et la marque et fidélise les plus grands fans en en faisant des ambassadeurs. C’est notamment ce qu’il se passe avec les expériences VIP mais aussi les objets physiques exclusifs comme des objets floqués et imprimés, dédicacés, bien souvent en édition (très) limitée. C’est pas pour nous la péter, mais nous on a un jeu de carte à l’effigie de nos clients. Et ouais !

Jouer avec la gamification

Last but not least, la gamification pardi ! On n’en parlera jamais assez, cette stratégie marketing est un petit bijou que ce soit pour la créativité, l’engagement ou pour se démarquer. Depuis maintenant plusieurs années, les spectateurs sont passés de participants passifs à acteurs engagés, grâce aux expériences immersives. C’est aussi en parti dû à l’essor de l’Esport. Par exemple, des jeux comme Roblox ou Fortnite permettent aux organisations sportives de créer des mondes dédiés où les fans peuvent jouer, explorer et interagir dans un univers à l’effigie de leurs équipes et/ ou évènements. Pour le coup, on joue vraiment sur l’immersion des fans, ce qui va venir stimuler leur engagement lors de vrais évènements. Grâce à la gamification, les clubs et ligues comme la NBA, la NFL ou le PSG repoussent les frontières traditionnelles du sport pour répondre aux attentes des nouvelles générations.

On remarque aussi cette implication croissante du public lors des évènements sportifs. On y retrouve de plus en plus des expériences participatives avec des zones interactives par exemple pour tester leurs réflexes, leurs compétences, leur coordination… Ces petites zones stimulent aussi bien l’esprit de compétition et leur permettent de bien s’ancrer dans l’ambiance de l’évènement et du sport en général !

Les courses automobiles en plein cœur des tendances

Ce mois de juin est le moment idéal pour aborder les évènements sportifs automobiles et ainsi comment ils ont intégré ces tendances dans leur communication. Entre les 24h du Mans, le Grand Prix de Monaco et le GP Explorer, on a du bambou sur la planche !

Le GP Explorer

Le 10 mai dernier, Squeezie a annoncé le retour très attendu de son événement phare : le GP Explorer. Après deux éditions en 2022 et 2023, l’édition finale au lieu en octobre 2025. En mêlant l’univers d’Internet à celui du sport automobile, Squeezie a su déployer des stratégies de communication modernes, efficaces et en phase avec les tendances actuelles !

Parmi ces stratégies, le teasing a été particulièrement bien maîtrisé. Cette année, tout a commencé avec une vidéo de seulement 17 secondes : Squeezie apparaît sur le tarmac du circuit Bugatti, avec un casque de pilote et le bruit d’une voiture de course en fond. Simple, mais redoutablement efficace. En description, il donnait rendez-vous à sa communauté sur sa chaîne Twitch, le samedi suivant à 20h, pour découvrir les infos clés de cette nouvelle édition. Aucun détail n’était donné sur le format, les participants ou les nouveautés, laissant place aux spéculations et discussions : de quoi faire monter l’attente et l’engagement du public !

Côté mélange entre sport et culture, on peut dire que le GP remplit toutes les cases. Même si les pilotes sont pour la grande majorité des créateurs de contenu, certains sont aussi des artistes comme SCH ou PLK. De plus, des concerts sont organisés depuis la première édition. Cette année, deux soirées musicales sont prévues : le vendredi soir, après la présentation des pilotes, avec Vald, SDM, SCH, Vladimir Cauchemar et Joyca et puis le samedi soir, avec Theodora, Gazo, Tiakola et Myd. Une programmation au coeur des tendances musicales actuelles, pensée pour attirer un large public et prolonger l’expérience au-delà des courses !

Les créateurs participants jouent également un rôle clé dans l’authenticité de l’événement, en partageant leur expérience de manière personnelle avec leurs communautés, via des stories ou des vlogs. Le GP Explorer est aussi multiplateforme, ce qui permet une diffusion très large mais cohérente : en plus de Twitch, les qualifications et la course seront diffusées en direct sur France 2, en replay sur France 4, et les essais/interviews disponibles sur France.TV. Grâce aux réseaux sociaux et à YouTube, iil faudrait vraiment sortir d’hibernation pour ne pas entendre parler du GP !  La diffusion devient même internationale, avec des streamers comme Ibai (Espagne), Pokimane et HasanAbi (États-Unis) qui commenteront l’événement en direct pour leurs propres communautés.

Enfin, le GP Explorer joue aussi sur l’exclusivité. Lors de l’édition précédente, les 60 000 places se sont écoulées en 30 minutes. Cette année, ce sont 200 000 billets qui sont partis en seulement 2 heures ! Une forte montée en puissance, qui prouve l’engouement massif du public. Pour renforcer encore l’attente et l’enthousiasme, Squeezie a annoncé un merchandising avec des produits liés au GP, aux différentes écuries, et même des kits supporters pour vivre l’expérience à fond dans les tribunes : de quoi renforcer l’engagement et le sentiment d’appartenance des fans !

Et pour ce qui est de la gamification, nul besoin d’en dire trop : entre les équipes, les défis, les courses et les lives, tout est réuni pour faire du GP Explorer un spectacle complet et immersif.

Le Grand Prix de Monaco et les 24h du Mans

Concernant le Grand Prix de Monaco (25 mai 2025) et les 24 Heures du Mans (14-15 juin 2025), ces deux événements mythiques misent avant tout sur leur histoire, leur prestige et une identité forte. Chacun, à sa manière, lie tradition et modernité pour captiver le public, de plus en plus large.

Du côté des 24 Heures du Mans, le mélange entre sport et culture est particulièrement mis en avant, notamment à travers une programmation musicale dynamique : Kungs, Kool and the Gang ou encore The Avener sont venus apporter une vraie énergie à l’événement. En parallèle, Monaco capitalise davantage sur son image glamour, avec la présence de stars internationales, souvent extérieurs au monde de la F1. Le Grand Prix est ainsi devenu un nouveau rendez-vous incontournable des influenceurs, qui y voient une opportunité de visibilité et d’image.

Chacun de ces deux événements conserve une identité bien distincte. Tandis que Le Mans incarne la passion, la tradition, l’innovation et l’histoire du sport automobile, Monaco, de son côté, mise sur le prestige, le luxe et un storytelling centré sur l’expérience et l’émotion.

En termes de communication, les deux événements adoptent une stratégie multicanale : télévision, réseaux sociaux, et contenu digital immersif. Les 24 Heures du Mans vont même plus loin avec deux applications dédiées : « 24H LEMANS », pour suivre toute l’actualité de la course et « Le Mans Circuit Info », pour explorer les points stratégiques et mythiques du circuit, comme les virages légendaires.

Ces évènements jouent aussi la carte de l’exclusivité : expériences VIP, objets collectors, accès limités… Tout est pensé pour cultiver un sentiment de rareté. L’interactivité et la gamification viennent enrichir l’expérience : réalité virtuelle et contenus immersifs à Monaco, animations ludiques pour les visiteurs du Mans.

Les clés du marketing sportif

Comme nous venons de le voir, le marketing sportif vise aujourd’hui à faire du sport une expérience globale, connectée, immersive et mémorable. Tous les leviers que nous avons abordés sont devenus des indispensables pour capter l’attention et fidéliser les publics. Chez avicom’, nous aimons ce terrain de jeu : nous œuvrons pour faire du sport un vecteur d’émotion et soutenons les marques qui veulent faire la différence.  Oui oui ! C’est le cas par exemple , , ou là ! On vous avait caché que nos pandas étaient taillés comme des athlètes…

Comment la communication s’empare des sujets de société pour engager le public ?

Aujourd’hui, 70% des consommateurs souhaitent que les marques s’expriment sur les sujets liés aux enjeux sociaux, politiques et environnementaux. Eh oui, plus que de simples entités, les marques sont aujourd’hui perçues et considérées comme des actrices de la société, chacune ayant un rôle à jouer. Le principe semble simple en apparence, mais nous allons voir que s’emparer des sujets de société relève de véritables compétences et peut s’avérer être un réel défi.

Pourquoi les entreprises s’engagent-elles ?  

Les consommateurs attendent des marques une vraie prise de position sur les enjeux actuels que sont les nôtres. Répondre à leurs attentes est donc l’une des raisons de s’engager. Mais prendre part à des sujets de société permet aussi à la marque de renforcer son capital confiance, de se différencier et de créer une communauté fidèle autour de valeurs partagées.

Les millenials et la gen Z sont les plus sensibles à cet engagement, et surtout les plus exigeants. Ils attendent des preuves concrètes plus que des beaux discours.  

Comment faire ?

Parce que oui, le vouloir c’est une chose, mais le faire (correctement) en est une autre !

Rester cohérent et authentique

Le plus important est de garder un engagement aligné avec les valeurs et l’identité de la marque. Il faut rester cohérent, d’une part entre ses propos et ses actes, et d’une autre entre tous les différents canaux de communication utilisés.

Les consommateurs sont de plus en plus critiques et avertis, notamment face aux pratiques dîtes « washing ». Parmi elle, nous retrouvons par exemple le « Woke washing » : ce terme désigne les stratégies marketing des entreprises qui affichent publiquement leurs engagements alors que leurs pratiques contredisent les affirmations. Nous avons aussi le « greenwashing », le plus connu. Par exemple, Burger King qui réalise une campagne de communication pour parler fièrement de son utilisation de vaisselle réutilisable alors que c’est une obligatoire légale. La tuile. On retrouve également le « rainbow washing », concernant le mouvement LGBTQIA+ et le « purplewashing », désignant l’ensemble des pratiques marketing qui visent à faire croire qu’une entreprise est féministe et qu’elle œuvre pour l’égalité homme-femme alors qu’il n’y a pas de mesures spécifiques mises en place, en interne par exemple.

En bref, des pratiques comme celles-ci, il en existe malheureusement plein. Le tout est de rester cohérent, et de ne pas se survendre pour se faire bien voir. Parce qu’avec la multitude d’informations auxquels les consommateurs ont accès aujourd’hui, cela finira tôt ou tard par se savoir !

Établir un dialogue de proximité

Ensuite, il faut assurer un vrai dialogue avec la communauté pour renforcer la crédibilité des engagements. Ces discussions peuvent avoir lieu tant sur les réseaux sociaux que lors d’évènements ! Il faut surtout garder en tête que les consommateurs sont méfiants. Ces dernières années, 76% des 25-37 ans estimaient que les entreprises privilégiaient leurs propres intérêts et 64% pensaient qu’elles ne cherchaient que le profit. Il est donc plus que primordial pour les marques d’agir et de pleinement s’engager !

Pour ce faire, il existe deux types de stratégie. La première, la promesse a pirori. Elle signifie une communication en amont, basée sur l’annonce d’objectifs précis et chiffrés et de plans d’actions adéquats. Via cette stratégie, la marque s’engage concrètement à rendre des comptes, en fonction de ses objectifs. Elle doit également rester honnête sur sa situation actuelle.

La deuxième est la preuve a posteriori. Ici, on opte pour une communication fondée sur des preuves concrètes d’actions déjà menées. Cette stratégie va venir renforcer la légitimité de la marque et fédérer une communauté engagée.

Utiliser l’humour et un ton décalé

Si la marque est habituée à communiquer sur un ton humoristique, elle peut tout à fait continuer à le faire, en s’adaptant selon les sujets bien sûr. Cela permet de capter plus facilement l’attention et de favoriser une meilleure mémorisation du message. C’est le cas par exemple d’Intermarché avec sa campagne de communication des « Légumes moches ». Cette campagne pleine d’humour permettait de sensibiliser sur le gaspillage alimentaire de manière efficace, tout en donnant à l’enseigne une image engagée.

Nous pouvons également citer Krispy Kreme, qui a utilisé le slogan « Macron démission » utilisé lors des manifestations pour sa campagne de lancement en France en le détournant en « Macaron démission ». Ici, on ne parle pas de prendre parti, mais de se servir des références du moment pour appuyer sa communication et toucher le public. Et si cette campagne de communication t’intéresse, on t’invite à lire cet article  !

Mener des actions concrètes

Le plus important reste cependant de mener des actions concrètes. C’est la seule solution pour rester cohérent avec les dialogues menés et d’asseoir la crédibilité de chaque marque. Quelle qu’elle soit, une action concrète permet d’accompagner les prises de parole d’initiatives tangibles.

C’est le moment parfait pour aborder le cas de Ben & Jerry’s ! Effectivement, cette marque est réputée en partie pour son activisme. En 1987, Ben & Jerry’s lançait des glaces aux parfums inspirés par de sujets de société. Parmi elles, « I dough, I dough » pour défendre les droits de la communauté LGBTQIA+ ou « Save our swirled » pour sensibiliser au réchauffement climatique. La marque a également pris à partie Donald Trump pour dénoncer les inégalités et les discriminations, dont certaines ethnies ont été victimes par le passé. Elle a par ailleurs soutenu plus d’une fois le mouvement Black Lives Matter publiquement. Seulement, cela n’est pas sans conséquence pour elle. En janvier 2025, le patron de Ben & Jerry’s, Dave Stever, a été démis de ses fonctions par la maison mère du fabricant de glace, Unilever, pour avoir défendu publiquement des causes progressistes. La marque a alors porté plainte contre son propriétaire, et ce n’est d’ailleurs pas la première fois.

En tout cas, Ben & Jerry’s nous montre bien qu’il est possible en tant que marque importante et influente de prendre parti sur tout un tas de sujets, mais qu’il faut pouvoir les assumer jusqu’au bout et malheureusement faire face aux conséquences.

Peut-on parler de tout ?

Légitimement nous vient la fameuse question : peut-on parler de tout ? Est-ce qu’il y a des sujets à écarter ?

L’exemple de la politique

Évidemment, le sujet qui revient le plus souvent reste la politique : s’il faut le faire, jusqu’à quel point il faut prendre parti ? Alors, on vous l’accorde, il peut être tentant de rester en dehors de la politique. Mais comme nous l’avons vu, la sincérité est aujourd’hui une valeur clé et les consommateurs apportent davantage leur soutien aux marques qui prennent parti et qui s’expriment.

Il y a, comme pour tous les sujets, des avantages et des inconvénients. Premièrement, prendre parti quand on a une cible large et hétérogène peut venir la diviser. Comme nous l’avons vu pour Ben & Jerry’s, cela peut porter préjudice aux relations commerciales si les parties prenantes n’ont pas les mêmes points de vue et convictions.

Cependant, prendre position permet à la marque de s’affirmer, tout en répondant aux attentes des générations actuelles. Elle vient aussi renforcer son image, sa pertinence et sa légitimité. Cependant, les actions doivent être menées en pleine conscience et de façon transparente car les publics sont aujourd’hui de plus en plus renseignés !

Nous pouvons citer par exemple Patagonia, bien connue pour son engagement, particulièrement envers l’environnement. En 2020, lors de l’élection américaine, la marque avait inscrit sur les étiquettes de certains de ses vêtements « vote the assholes out » en référence au candidat sortant Donald Trump, qui nie justement ces changements climatiques. Cette action est venue renforcer l’image de Patagonia et plus que jamais appuyer son implication.

Ce que l’on retient pour la suite

Il ne faut pas oublier que les entreprises sont de réelles caisses de résonance pour donner une voix aux minorités. Mais pour que cet engagement soit impactant, il faut savoir le formuler, le rendre visible, compréhensible et surtout : crédible. C’est là qu’une agence de communication comme avicom’ peut faire toute la différence ! Grâce à notre expertise en stratégie de communication et rédaction de contenu, nous pouvons vous accompagner dans vos prises de parole avec justesse et cohérence et vous aider à construire un discours engagé, sincère et différenciant : simplement parce qu’être hors norme, c’est l’esprit qui façonne avicom’ !

Branding, réseaux sociaux et influence : les leviers utilisés par les nouvelles enseignes étrangères en France

Saviez-vous que 2024 est l’année record quant à l’arrivée de nouvelles marques étrangères en France ? Eh oui ! C’est près de 100 nouvelles marques (dont 70 à Paris) qui ont posé le pied au pays de la baguette. Mais alors, comment font-elles pour si bien s’approprier le public français ? (Un tantinet exigeant, il faut se l’avouer…)

Comment les marques étrangères préparent leur arrivée en France ?

Pour commencer, il faut savoir que la mode est le secteur le mieux représenté puisque 34% des marques étrangères qui arrivent en France en font partie. Juste en dessous, nous avons la food, avec 27%. Et comme nous fêtons la journée mondiale du donut le 2 juin, c’est sur ce secteur que nous allons nous concentrer aujourd’hui ! D’ailleurs, nous fêtons aussi la journée nationale américaine du donut le 6 juin.

Étudier le marché

Bien avant de se concentrer sur la façon dont elles vont communiquer, les marques doivent d’abord réaliser une étude approfondie du marché en prenant en compte les besoins locaux, mais aussi les tendances, la concurrence, la règlementation et la taille du marché en lui-même. 

Adapter l’offre

En fonction de cette étude de marché, il se peut que la marque ait besoin d’adapter son offre et son positionnement. Cela lui permettra par la suite de répondre au mieux aux attentes du public français. Il peut s’agir d’un changement au niveau du goût, du packaging, du service voire même du nom, pour éviter tout contresens.

Analyse culturelle et adaptation du message

Et pour une communication pleinement réussie, les marques étrangères doivent par-dessus-tout bien analyser la culture locale pour adapter leurs messages et ainsi pleinement toucher leur cible. Ici, on parle de bien comprendre la culture mais aussi les valeurs, les habitudes de consommation, les références…

L’exemple de Krispy Kreme

On vous l’a dit, les donuts sont à l’honneur ce mois-ci : l’occasion parfaite pour aborder la communication de Kripy Kreme ! Vous n’êtes pas sans savoir que leur première boutique a été ouverte en France le 6 décembre 2023, et qu’on en compte aujourd’hui 19. Pour son arrivée, la marque avait joué la carte de l’humour en utilisant des références françaises pour sa campagne d’affichage sauvage. Parmi elles, « Macaron démission », « Pain au chocolat ou chocolatine, fin du débat » ou encore « Le meilleur croissant de Paris » avec un donut croqué, pour arriver à cette fameuse forme de croissant que nous connaissons tous. En dévoilant ces affiches sur X, la marque annonçait : « Française, français, vous allez changer de régime ». Une campagne qui a bien amusé la cible en surfant parfaitement sur les références françaises qu’elles soient politiques ou culturelles. Même s’il ne semble pas si facile de s’imposer au pays de la viennoiserie, Krispy Kreme a mené son arrivée d’une main de maitre… Du moins, presque.  

Si la campagne a eu l’effet escompté ses consommateurs, cela n’a pas tout à fait été le cas chez les élus, qui n’ont pas manqué de réagir à cette campagne d’affichage sauvage. On peut ainsi citer Antoine Guillou, adjoint à la propreté de la Mairie de Paris : « Vous vous allez surtout recevoir une grosse facture de nettoyage, bravo ! Et au 1er janvier l’Etat nous aura transféré la compétence de vous mettre en plus 1.500 € d’amende par affiche, comme ça on va voir qui va changer de régime » ou encore Emmanuel Grégoire : « Il y en a marre de l’affichage sauvage. C’est une pratique marketing d’un autre temps. Elle est illégale, polluante et coûteuse pour la collectivité. Les services de Paris interviendront pour mettre fin à cette pub qui salit les rues. » Alors même si ces réactions n’ont pas porté préjudice à la marque, elles montrent tout de même que les règlementations n’ont pas été bien étudiées et/ ou respectées.

Qu’est-ce qui contribue à la réussite des enseignes étrangères en France ?

La puissance du branding américain

Les marques américaines jouissent pour la majorité d’une identité de marque forte, facilement reconnaissable. Elles sont associées à un imaginaire de convivialité, de générosité et surtout, d’expérience. Plus que consommer, les clients veulent aujourd’hui vivre quelque chose de spécial et de singulier avec le produit.

Des stratégies de communication audacieuses

Et pour ce faire, les marques étrangères sont bien armées. Pour commencer, elles travaillent avec des agences françaises. Krispy Kreme a par exemple fait appel à l’agence Buzzman tandis que Dunkin’, arrivé en France le 14 mai 2025, travaille avec le groupe Ceetadel. Grâce à un choix pertinent des canaux, ces stratégies peuvent très rapidement porter leurs fruits.  On le voit bien avec ces deux marques de donuts fraichement arrivées en France. Pourtant, c’est deux stratégies différentes qui ont été utilisées !

Commençons par Krispy Kreme. La marque avait d’abord, en complément de sa campagne d’affichage sauvage, assuré une présence régulière sur les réseaux sociaux pour communiquer sur sa date d’ouverture et teaser ses produits. Elle avait aussi mis en place des concours en amont pour faire gagner des boîtes de donuts. Mais ce n’est pas tout ! Pour garantir un maximum de monde à l’ouverture, la marque avait prévu des lots à remporter. Les 10 premières personnes présentes gagnaient une boîte de 12 donuts par semaine pendant un an, tandis que c’était une boite de 12 par mois pour les 50 premiers. Un lot de taille qui en a motivé plus d’un puisque certains fans de donuts ont carrément dormi devant la boutique pour être sûrs de goûter à une totale exclusivité. Finalement, ce sont près de 3 000 personnes qui ont été attendues le jour de l’ouverture ! Et depuis mars 2025, Krispy Kreme continue de gagner du terrain en proposant ses produits en exclusivité chez Franprix. Cette collaboration a été suivie d’un jeu concours, établit début avril 2025, faisant gagner une boite de 12 donuts par mois pendant un an. Est-ce que cette exclu Franprix a un lien avec l’arrivée de Dunkin’ en France ? (Spoiler : oui).

Alors en parlant du loup, c’est parti pour le décryptage de leur stratégie. Sur les réseaux sociaux , la marque a gardé sa ligne éditoriale d’origine, à base de jeux de mots, de memes etc. Celle-ci a cependant nettement moins communiqué que son concurrent. Par contre, Dunkin’ a fait appel à un levier différent, à savoir l’influence ! En effet, la marque a travaillé avec Mayadorable, se définissant elle-même comme une fan de donuts. Elle a pu assister à l’ouverture de la boutique en avant-première pour produire du contenu et ainsi publier un post en collaboration avec la marque. Sa présence à l’ouverture a suscité un engouement rapide et motivé de nombreuses personnes à venir ! Et pour couronner le tout, la stratégie marketing établie sur place a été un réel succès. Cela commence par un changement de nom, puisque l’on passe de Dunkin’ Donuts à Dunkin’ tout court, pour revenir à l’ADN d’origine de la marque, se basant sur le café et les pâtisseries, spécialement le donut. On assiste donc à un nouveau logo et un nouveau storytelling pour de nouveaux usages. Cela se traduit aussi par des packagings XXL et colorés qui attirent l’attention, quel que soit le produit acheté.

Ce qu’il faut retenir

On l’a vu, le marché français est exigeant et relativement spécifique, notamment par sa cuture. Les enseignes étrangères doivent alors redoubler d’ingéniosité pour séduire les consommateurs ! Branding, réseaux sociaux, influence, humour bien dosé : autant de leviers qui, maitrisés, permettent une entrée remarquée !

Et si des marques comme Krispy Kreme et Dunkin’ sont parvenues à faire leur trou dans le pays du pain du chocolat (ou chocolatine, on ne relancera pas le débat…), c’est avant tout parce qu’elles ont bien été accompagnées dans leur lancement. Pensez-y pour vos futurs projets, il se pourrait qu’une bambouseraie soit prête à vous aider 😉