Marketing de l’horreur : Que la partie commence !

Le marketing de l'horreur

Qui dit Halloween, dit film d’horreur et la peur s’invite sur le grand comme le petit écran. D’ailleurs, Netflix l’a bien compris : pour la sortie de la série Squid Game, la marque a lancé un pop-up store inédit à Paris. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a su faire peur…

Horreur, Malheur, un bonheur ! 

11 octobre, Chris McNeill revient dans L’Exorciste – Dévotion, avec notamment la devanture du Grand Rex qui projette une animation terrifiante. 25 octobre Jigsaw torture à nouveau avec Saw X. Beaucoup de film d’horreur en très peu de temps sont venu terroriser nos écrans à l’approche d’Halloween 2023. Le public veut frissonner à cette période, alors les studios sortent des films d’horreur, une vraie tradition cinématographique. 

Et pour pousser m’horreur encore plus loin, quoi de mieux que des campagnes créatives pour sortir du lot ?

Des campagnes qui interpellent positivement le spectateur, à titre d’exemple, le court métrage d’horreur « The Call » de Burger King au Etats-Unis. L’inédit surprend et peut permettre de transformer des prospects en client.

Squid Game, l’exemple du marketing d’Halloween

Qui ne connait pas Squid Game, LA série de 2021 qui a terrifié le public et les chiffres. 111 millions de foyers d’abonnés ont visionné en moins d’un mois la série, soit le plus gros lancement d’une série pour Netflix.

Pour aller encore plus loin dans la promotion de la série, Netflix a lancé en octobre 2021, un pop-up store inédit. L’événement a ouvert ses portes à Paris pour défier les fans sur deux épreuves de la série. Ouf, soufflez un coup ! Avec l’aide de cet événement ou non, la série a littéralement explosé les scores. 

Dans une période d’Halloween, le marketing est allé plus loin : les tenues des gardes rouges se sont très vite transformées en déguisement populaire pour le 31 (octobre, plus étrange pour un 31 décembre). Le phénomène s’est élargi au-delà de la série. La multitude de produits dérivés, concepts de vidéos YouTube, comme celle de MrBeast, visionnée près de 522M de fois, témoignent de la force de frappe du marketing de Netflix. La télé-réalité s’en est inspirés également. La communication et le marketing ont été stratégiquement utilisés pour permettre à « Squid Game » de devenir un véritable phénomène de société pour une simple « série Netflix ».

Le déferlement des jeunes sur la série, peut s’expliquer également par un fort intérêt de la jeunesse pour la culture coréenne, K-pop, K-food, cinéma coréens… et Netflix l’a bien compris. La plateforme s’adresse à cette cible en reprenant des trends TikTok (voir en en créant de nouvelles), répondant à certains contenus sur X ou Instagram… la marque créée un sentiment de proximité avec sa cible. Alors, quand votre cible parle de cinéma coréen, on vous conseille comme Netflix d’investir sur la culture coréenne.

Les campagnes d’horreur pour tous

Les campagnes de publicités pour Halloween

Fanta’venture : l’épopée de Fanta sur YouTube

En 2022, Fanta s’associe avec le youtubeur Michou pour sa campagne « Creepycerie ». Une campagne d’influence stratégique pour toucher et convertir une cible jeune et gourmande !

Si Fanta est une marque habituée de l’influence pour promouvoir ses produits, « la marque du fun » a encore frappée fort pour Halloween.

La nouvelle campagne « Creepycerie » en collaboration avec Michou a su faire fureur. 

La stratégie est assez claire : toucher une grande partie de la Gen Z et confirmer son statut de boisson phare pour Halloween.

Pour l’occasion, Fanta a créé son épicerie de l’horreur, un décor grandeur nature qui plonge ses visiteurs dans une épicerie terrifiante unique en son genre. Entre les rayons recouverts de toiles d’araignées, les squelettes et insectes accompagnés d’une immersion sonore, la Creepycerie de Fanta a été construite comme une vraie attraction, à l’image des trains fantômes des fêtes foraines. 

Si le lieu est déjà un coup de communication réussi, la vidéo Youtube de Michou en est la consécration. Plus de 2,5M de vues qui permettent à Fanta de définitivement projeter sa Creepycerie sur le devant de la scène.

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de vivre cette expérience terrifiante, Fanta a eu la bonne idée de décliner cette campagne. Des surprises, un jeu grandeur nature associé à un rebranding des bouteilles, Fanta se positionne véritablement comme LA marque d’Halloween.

Pathé en mode horreur

2022, post-covid… Pathé cauchemarde des salles vides et veut les remplir à nouveau avec sa campagne : « Les grands films méritent de grands écrans. » 

Un spot qui donne la chair de poule ! Plongez-vous dans un film d’horreur ! Problème ? Il est interrompu en permanence par des notifications. Une campagne qui surprend, car elle intervient lors du passage des bandes annonces « classiques » au cinéma. Elle vient troubler l’expérience du spectateur, installé dans de confortables sièges rouges et c’est ce qui l’interpelle. Des interruptions liées aux notifications de nos précieux smartphone, support sur lequel le film est visionné. Le message est clair : regarder un film sur le téléphone ce n’est pas vraiment agréable. Une campagne diffusée au sens large puisqu’elle a fait son apparition dans des médias de masse comme le cinéma et les réseaux sociaux.

Cette saga publicitaire s’intitule « Les Notifications » avec différents films à la une, tel que Babylone ou comme ici : Halloween Ends. Elle a un double objectif. D’une part, mettre en avant, de manière originale, les films disponibles dans les cinémas Pathé. D’autre part, donner envie au public de revenir dans les salles, après la crise du Covid-19. 

Cette deuxième mission prend tout son sens quand on analyse la montée en puissance des plateformes de streaming (Amazon Prime, Netflix…), qui a contribué à la diminution du nombre d’entrée au cinéma, qui n’a plus le monopole de l’industrie du film.

Une campagne dont l’idée est excellente, elle interpelle sur les habitudes du spectateur, elle questionne sur notre consommation de films. Il y a une évolution des usages, s’assoir dans son salon face à la télévision, n’est plus le seul moyen de regarder un film. Le visionnage par le biais d’un smartphone est de plus en plus courant (parfois même en faisant autre chose). Une consommation rapide des films, le « speed-watching » par exemple, qui consiste à regarder des films, vidéos, podcast en vitesse fois deux. C’est cette pratique que dénonce la campagne. Mais elle questionne aussi sur la notion du plaisir d’expérience consommateur. Est-ce que nous profitons pleinement du film via nos smartphones ? 

En lien avec cette interrogation, est ce que le plan média réalisé a vraiment été approprié et pertinent ? Est-ce que le canal de diffusion a été le bon ? Les abonnés des réseaux sociaux Pathé sont-ils les adeptes du speed-watching ? 

Des questions qui soulèvent l’importance de la sélection des bons médias et surtout des canaux utilisés par le public cible. Le fameux bon message au bon endroit et au bon moment.

D’autant plus quand l’une des vidéos de la saga cumule aujourd’hui sur YouTube seulement 2k de vues pour 0 commentaires.

Une campagne qui a définitivement su attirer l’attention du spectateur et qui a pu donner envie au non habitués du cinéma d’y retourner. Pour augmenter son impact et étendre sa diffusion, il aurait pu être possible d’imaginer « Les grands films méritent de grands écrans. » ailleurs. Pourquoi pas sur nos écrans de télévisions ou même sur nos écrans de smartphone grâce à des campagnes social ads de grande ampleur.  

Burger King et “The Call”

BK + film d’horreur = campagne terrifiante

Pour la promotion de son nouveau burger, la maison du whooper se transforme en maison de l’horreur, en reprenant les codes des films horreurs. 

Qui mieux à la réalisation qu’Alfonso Gomez-Rejon, l’un des réalisateurs de la mythique saga : American Horror Story.  Un choix pertinent puisqu’il maîtrise les codes de l’horreurs, il a l’habitude de travailler sur ce thème et peut transmettre à la perfection les sensations horrifiques souhaitées par Burger King.

Une campagne qui joue avec le marronnier de la peur : Halloween. 

Elle a été diffusée sur les réseaux sociaux de Burger King, dont YouTube et Instagram qui sont les favoris des jeunes. Le fast food cible les jeunes adultes, les étudiants et les adolescents, donc il choisit d’imposer une stratégie de communication sur leur terrain. 

Malgré, un ciblage qui semblait pertinent l’impact de cette vidéo sur YouTube est limitée, 31k de vues sur le compte de Burger King et que 155 commentaires grâce à un CTA en fin de vidéo. Sur le compte Instagram la vidéo comptait en 1 semaine seulement 5k et 260 commentaires. C’est peu mais suffisant pour faire parler du nouveau burger puisque la vidéo a su être relayée par d’autres médias. 

Pour aller plus loin dans l’expérience immersive du film d’horreur, la campagne est disponible dans les salles de cinéma, avec le slogan : « Will You Answer ? ». En effet, cette campagne ne s’arrête pas à une simple vidéo. Son call-to-action incite les spectateurs à se rendre sur le site de Burger King, pour rentrer leur coordonnée et recevoir un appel tout aussi mystérieux que terrifiant dans les jours suivants. Une expérience inédite, et jamais (ou rarement) vu.

Cette campagne n’est malheureusement disponible qu’aux Etats-Unis… Burger King France, on se lance pour l’année prochaine ?

Un calendrier de l’Avent, pour après ?

Le calendrier de l'avent et marketing

On le sait, le marketing se construit au rythme des saisons, et la période de Noël n’est pas une exception (bien au contraire). 

Cette année, c’est Justin Bridou qui débarque avec un calendrier de l’avent inédit présentant les différentes gammes de saucissons de la marque. Juste un calendrier de plus vous me direz. En réalité, derrière ces 24 cases se cachent une stratégie marketing bien ficelée (comme un bon saucisson non ?).

Tradition chrétienne accaparée par les marques toutes catégories confondues depuis maintenant des années, le calendrier de l’Avent fait d’abord ses débuts auprès des chocolatiers. Il fait peau neuve dans les années 2010, lorsque d’autres marques se lancent sur ce marché. Alors, pourquoi des marques comme Pandora, Dior, Dorcel intègrent ce marché ?

Le Calendrier de l’avent d’avant (petit point histoire)

Une tradition chrétienne du 19è siècle en Allemagne qui avait déjà pour objectif de faire patienter les enfants jusqu’à Noël. Les parents semblaient distribuer des images pieuses de plus en plus belle au fil des jours (les cartes Pokémon de l’époque). Le marketing s’empare de cette tradition, au début du 20è siècle avec un éditeur de livre qui commercialise un calendrier pour mettre en avant sa maison d’édition. 

Bref, c’est le moment clé pour les marques : les calendriers de l’avent sont de plus en plus commercialisés mais aujourd’hui, on a moins d’images pieuses et plus de cartes Pokémon !

Un marronnier marketing, pour tirer les marrons du feu

La saison de Noël et plus généralement des fêtes de fin d’année est une période de consommation importante.

De quoi miser sur le calendrier de l’avent et « installer la consommation dans le temps » comme le dit si bien le sociologue Patrice Duchemin. Le calendrier est devenu l’objet incontournable qui s’intègre dans nos foyers et dans nos quotidiens. Le rituel à ne pas manquer dans cette période festive. Et ça, les marques l’ont bien compris.

Au-delà de la consommation « durable » c’est surtout l’opportunité de créer un nouveau point de contact avec la cible et une expérience positive autour de la marque et / ou de ses produits. Un attachement particulier qui s’allie à la magie des fêtes de fin d’année. 

Alors, même si le calendrier de l’Avent ne se dévoile qu’en fin d’année, il se doit d’être récurrent. Année après année pour trouver sa place au sein des foyers et devenir une habitude voire même une tradition à l’approche de Noël.

Le calendrier Kinder en est l’exemple parfait. Quand on parle de calendrier de l’Avent on pense naturellement au fameux calendrier de chocolats Kinder. Une idée marketing tellement bien exploitée que désormais on ne se voit plus passé Noël sans ses chocolats Kinder. Une fidélisation tellement importante qu’on en devient presque dépendant. 

Un attachement à la marque et surtout à ses produits qui se traduit en profit, d’autant plus quand on sait que Noël représente 20% à 35% du chiffre d’affaires des marques.

Pour les grands et les petits

Et oui, les calendriers de l’Avent ne sont plus exclusivement réservés aux enfants.

Malin pour s’adresser à encore plus de monde. Pour saisir ce nouveau marché, les annonceurs ont décidé pour certains, de jouer avec le côté nostalgique de l’enfance. D’ailleurs, Noël c’est un peu revivre le plaisir de la surprise tout en laissant tomber le stress du quotidien. 

L’achat devient à nouveau un enchantement qui séduit et émerveille le consommateur. On éveille aussi sa curiosité, son désir d’ouvrir le produit, de le tester et de l’utiliser. Bon, c’est là que les designers produit et product manager entrent en scène. 

Bien que le marketing et la communication y ont leur part de responsabilité, les marques cherchent à créer une sensation agréable et une atmosphère positive qui conduira le consommateur à définitivement adopter le produit. 

Format voyage ou mini, échantillon, avant-première ou édition limitée, bref, tout est mis en œuvre pour provoquer le besoin ou carrément le désir chez le public cible.

Avec un calendrier de l’Avent tous les objectifs sont remplis : augmenter sa visibilité lors d’un moment capital, créer le besoin et provoquer l’intérêt de son public cible, provoquer l’achat sans oublier de fidéliser sur l’ensemble de l’année.

Qui l’eut cru ?

Sur ces dernières années, le calendrier de l’avent Justin Bridou n’est pas le seul qui surprend. 

Le « Chessy Christmas » imaginé par La Box Fromage, en est l’exemple parfait.

Ce calendrier fort en fromage et non pas fort en chocolat, respire l’apéro ! L’objectif, faire connaitre au public une plus grande variété de fromage et proposer l’ensemble de ces produits sur La Box Fromage.

Une idée plutôt ingénieuse et novatrice qui perd un peu de sa magie lorsque l’on se penche sur l’aspect communication. Une présence en ligne assez faible et une visibilité qui n’a pas su décoller, ça donne une communication qui sent un peu le renfermé (dommage pour du fromage). À travers ce léger « flop » de La Box Fromage, on s’aperçoit rapidement que le calendrier de l’Avent seul ne suffit pas ou plus.

La conception d’une campagne de communication et surtout d’une stratégie qui s’intègre à celle déjà en place, est essentielle pour votre calendrier. D’ailleurs, c’est ce qu’a parfaitement initié Dorcel.

Dorcel, le « créateur de plaisir pour adultes », c’est plié à l’exercice du calendrier de l’Avent.

Pour les célibataires ou les couples, Dorcel propose aux consommateurs de (re) découvrir ses produits les plus populaires. Et pour l’occasion, la marque a mis le paquet sur la communication :  sponsorisations de vidéos, stratégie d’influence et stratégie social media, tout a été mis en œuvre pour le calendrier de l’Avent le plus érotique de l’année.

Si la sélection d’influenceurs s’est largement portée sur des personnalités publiques à la communauté importante (Darko 701k abonnés sur Instagram), elle s’est aussi associée à une communication qui n’a pas froid aux yeux. Des codes promo, des sponsorisations et une communication print osée valorisée par un design ingénieux. 

Des canaux assez larges qui passent de l’affichage urbain aux vidéos YouTube, Dorcel s’adapte pour une stratégie mass market.

Si la marque espère toujours conquérir de nouveaux consommateurs, elle se veut aussi inventrice pour casser le tabou autour de l’érotisme.

Offline ou online, toutes les mêmes règles. Focus sur le nouveau règlement européen du DSA (Digital Services Act)

Digital service act, ce qu'il faut retenir

Petite (plutôt grosse en fait) révolution dans le monde du digital depuis le 25 août dernier, le nouveau règlement européen du DSA (Digital Services Act) fait son apparition. 

Avec l’arrivée du règlement sur les services numériques, les plus grandes plateformes en ligne devront agir afin de mieux protéger les internautes contre les vices d’internet.

Pour les guider à travers cette nouvelle réglementation, un fil rouge commun et applicable à tous : « ce qui est illégal hors ligne doit également être considéré comme tel en ligne ».

Le DSA, késako ?

DSA comme pour Digital Services Act, pour faire plus simple, c’est un règlement sur les services numériques. Une initiative européenne qui risque de basculer les codes du digital, mais dans le bon sens ! Pour le moment, le DSA s’applique à 19 grandes plateformes, dont notamment Amazon, Apple, Meta, Google, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, X, YouTube ou encore Wikipédia. À l’avenir, il s’appliquera également à tous les fournisseurs d’accès internet, aux services de cloud et à toutes les autres plateformes en ligne.

Nouvelles règles dans le monde du digital DSA

Un objectif simple : assurer un environnement en ligne plus sûr pour tous. 

Le DSA repose sur un seul principe : « ce qui est illégal hors ligne doit également être considéré comme tel en ligne. » Une règle assez simple qui signifie que les lois qui s’appliquent dans le monde physique doivent également s’appliquer sur Internet. Fini les zones grises et les comportements douteux en ligne. Le DSA va mettre en place des règles claires pour tout le monde.

Parmi les nouvelles règles, les plateformes en ligne devront offrir aux utilisateurs un moyen simple de signaler des contenus considérés comme illégaux, et supprimer rapidement ces contenus. Le DSA annonce également l’interdiction de la publicité ciblée pour les jeunes âgés de moins de 18 ans.

À noter, qu’en cas de non-respect de ces règles, les entreprises pourraient être soumises à des amendes pouvant aller jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires mondial. Pour aller encore plus loin, en cas de récidive, elles pourraient même se voir interdire de continuer leurs activités.

Quand le DSA fera-t-il son entrée en scène ?

Adopté le 25 août 2023, il faudra un peu de temps pour que les marques se mettent totalement à jour même si dans la plupart des plateformes certaines mesures entrent déjà en application. Depuis la mise en place du DSA, les marques doivent être conscientes des nouvelles obligations et des lois européennes.

En conclusion, le Digital Services Act est un nouveau chapitre passionnant pour le monde numérique en Europe. Il ouvre le chemin à un Internet plus sûr et plus transparent pour tous. Une initiative qui pourrait même avoir un impact à l’international, notamment aux Etats-Unis.

Rentrée et rebranding, comment rafraîchir votre image de marque pour la nouvelle saison ?

Rebranding identité visuelle

Septembre et la rentrée ne sont pas réservés uniquement aux écoliers. C’est le moment idéal pour votre entreprise de faire peau neuve avec un rebranding astucieux ! D’ailleurs, l’enseigne Camaïeu l’a bien compris avec son association avec la boss des vlogs d’août, Lena Situations.

Si la rentrée nous offre parfois un temps maussade qui nous fout le cafard, elle reste le moment idéal pour revoir votre identité visuelle et votre charte graphique. On vous explique pourquoi !

La rentrée scolaire : un souffle de fraîcheur pour votre marque

La rentrée, c’est un peu comme le Nouvel An version entreprise. C’est l’occasion de prendre de bonnes résolutions et de repartir du bon pied. Les marques ont l’opportunité de réfléchir à leur identité, à leur message et à leur image, et de les actualiser pour mieux correspondre à leur public cible. Après une période estivale parfois plus calme, c’est l’occasion de revenir sur le devant de la scène avec une nouvelle image et capter l’attention de votre public cible. Un nouveau départ souvent apprécié par les internautes.

S’aligner avec les dernières tendances

On le sait, les tendances en matière de design, graphisme et de branding évoluent constamment. En revanche, la rentrée scolaire est un moment charnière pour s’assurer que votre identité visuelle est toujours en phase avec les attentes du marché et les prochaines tendances annoncées.

Préparation pour la fin de l’année

La rentrée scolaire marque le début de la dernière ligne droite de l’année. C’est donc un moment stratégique pour mettre en place une nouvelle identité visuelle qui portera ses fruits dans les mois à venir, notamment pendant la période des fêtes et les soldes de fin d’année. D’ailleurs, on vous conseille de lancer votre nouvelle identité de marque dès la fin du mois d’août pour être opérationnel pour la fin d’année.

Rebranding de marque

Nouvelles opportunités 

La rentrée scolaire est souvent synonyme de nouvelles opportunités. Quoi de mieux que de retravailler sa stratégie de communication pour toucher une nouvelle audience et dénicher de nouvelles opportunités professionnelles. Cette période de l’année est aussi un moment idéal pour le lancement de nouveaux produits ou services.

En résumé, la rentrée scolaire offre un contexte favorable pour revoir l’identité visuelle et la stratégie marketing de votre entreprise. Veillez à vous adapter aux changements de marché et aux dernières tendances, de cibler de nouveaux publics et de vous préparer pour la fin de l’année.

Au-delà de votre stratégie et de votre branding, vous pourriez appuyer ce changement avec l’utilisation d’influenceur. C’est d’ailleurs ce que vient d’annoncer Camaïeu avec sa collaboration avec Léna Situations.

Camaïeu et Lena Situations : une collaboration renversante

C’est une des annonces de cette rentrée 2023, Camaïeu, l’enseigne de prêt à porter a choisi de collaborer avec Lena Situations. Une stratégie d’influence qui tend à donner un coup de jeune à l’image de la marque, tout en touchant un nouveau public.

Le retour de Camaïeu en France annoncé par Lena Mahfouf, c’est toute une stratégie marketing et d’influence qui se met en place.

Camaïeu l’a compris, pour rafraîchir son image de marque, il faut s’entourer de personnes qui incarnent les valeurs et le style que la marque souhaite véhiculer. C’est dans une vidéo YouTube que l’une des plus grandes influenceuses françaises, que Lena Situations, expose le retour de Camaïeu pour l’année 2024 (septembre plus précisément). Une annonce qui permet à la marque de revenir sur le devant de la scène tout en renforçant sa notoriété et présence sur les réseaux sociaux.

La vidéo, avec plus de 1,5M de vues, ne se contente pas seulement d’une annonce. En effet, Lena Situations lance également une campagne de recrutement à grande échelle pour trouver le ou la prochaine directeur / directrice de communication de l’enseigne française. De quoi booster l’engagement de la vidéo et de la campagne de la marque !

Le mot du panda : l’impact positif des campagnes marketing sur les étudiants

Campagnes de rentrée à destination des étudiants

Les marques s’emparent de la rentrée comme une nouvelle opportunité de cibler les étudiants. 

Jusqu’ici rien de nouveau, mais le marketing se met désormais au service des étudiants. Des remises spéciales, des campagnes de recrutement et parfois un rôle de mentor auprès des plus jeunes (et moins jeunes), les marques adoptent de nouvelles stratégies pour attirer une nouvelle cible : les étudiants.

Et oui, le marketing ne se limite plus à vendre des produits, il se met désormais au service des étudiants, et c’est une excellente nouvelle !

Les marques ont toujours vu la rentrée comme une opportunité en or pour cibler les étudiants, écoliers et leurs parents. Qui n’a pas déjà reçu une offre spéciale pour le nouveau cartable à la mode ou une réduction sur un ordinateur portable flambant neuf ? 

Bien que cela n’ait rien de révolutionnaire, ces dernières années, le marketing a su évoluer pour adopter de nouvelles stratégies marketing répondant aux besoins des plus jeunes. 

Que ce soit sur les médias sociaux (Instagram, TikTok et toute la bande) ou sur certains canaux de communication pus traditionnels, les marques mettent tout en place pour toucher une nouvelle audience pleine d’opportunité.

Campagne marketing à destinations des étudiants

Des campagnes portées sur les opportunités éducatives

On le voit à chaque fin et début d’année scolaire, les marques et surtout les établissements scolaires lancent leurs nouvelles campagnes pour essayer de recruter de nouveaux étudiants. Au-delà de l’aspect recrutement, les annonceurs s’impliquent dans l’information et l’orientation des étudiants.

Partager les différentes options éducatives disponibles et renseigner sur les débouchés professionnels sont une des principales préoccupations des annonceurs. 

Des campagnes qui répondent aux besoins des étudiants 

Même si répondre à un besoin reste l’essence même d’une campagne marketing, les marques ont développé de nouvelles stratégies pour transformer les étudiants en clients fidèles. On l’a vu avec les dernières campagnes et stratégies digitales d’Amazon avec Amazon Student ou même l’offre Rat + de Canal +, les marques diffusent des campagnes de communication percutantes et reprenant les codes et les centres d’intérêts des étudiants. 

En résumé, les campagnes marketing réussies auprès des étudiants sont souvent celles qui les informent, les engagent, répondent à leurs besoins spécifiques. Des campagnes qui peuvent avoir un impact positif tant sur le plan académique que personnel.

Notre focus : la campagne #HASHTAGROUGE de Clairefontaine

Sensibiliser grâce au marketing, c’est ce qu’a initié Clairefontaine avec sa campagne HASHTAG ROUGE. Des messages percutants associés à l’utilisation de l’influence, la campagne encourage les étudiants à lutter contre le harcèlement. 

Depuis la rentrée scolaire 2022, Clairefontaine a choisi de prendre position contre le harcèlement, un problème qui touche malheureusement de nombreux étudiants.

En utilisant des messages percutants et un claim porteur de sens (HASHTAG ROUGE) Clairefontaine se donne pour défi de sensibiliser et de libérer la parole sur le harcèlement scolaire. 

Une campagne qui prend la forme de vidéos et posts sur les réseaux sociaux autour de la sensibilisation sur le harcèlement. La marque diffuse aussi des conseils et astuces pour aider les victimes et les témoins de harcèlement scolaire. Le tout appuyé par une stratégie d’influence qui vient crédibiliser l’engagement de la marque et diffuser le message aux différentes communautés. Avec plus de 394k vues sur la vidéo « 5 conseils pour les personnes victimes de harcèlement » sur TikTok, Clairefontaine réussi son pari de sensibilisation à grande échelle.

Une stratégie qui porte ses fruits puisque la marque a annoncé, via son ambassadeur et influenceur Sylvain Dhugues, avoir déjà sensibilisé 1500 jeunes au harcèlement scolaire. 

Un bel exemple de campagnes au service des étudiants et de marques jouant un rôle de mentor auprès des plus jeunes. 

Pour en savoir plus : https://www.clairefontaine.com/fr/contenu/114/clairefontaine-lance-le-hashtagrouge