Printemps 2025 : les nouveautés Social Media

Plus de 50 millions de Français utilisent les réseaux sociaux, soit 3 français sur 4 ! Donc normalement, vous avez dû entendre parler des quelques nouveautés ayant fait leur apparition sur vos réseaux sociaux préférés ! Mais pour les petits retardataires qui n’osent pas se montrer (coucou), on vous propose un petit récap de ces nouveautés et ce qu’elles induisent pour le réseau social en question, et les marques !

TikTok Shop, de nouvelles opportunités shopping

On commence fort avec TikTok Shop ! Tout fraichement débarqué en France depuis le 31 mars, cette nouvelle fonctionnalité vise à transformer l’e-commerce et ce à quoi nous sommes habitués, en nous promettant une expérience d’achat immersive et interactive !

L’application propose alors quatre modalités d’achat différentes. Vous avez déjà dû voir de courtes vidéos présentant le produit avec une fonctionnalité d’achat intégrée apparaissant aléatoirement dans vos « pour toi » (une nouvelle icône apparait au-dessus du pseudo pour pouvoir shopper directement depuis la vidéo). Les créateurs de contenu ont aussi la possibilité d’utiliser le format live de l’application pour promouvoir leur produit, laissant à nouveau la possibilité aux utilisateurs de réaliser un achat depuis le live. Les marques ont désormais l’occasion de se créer une page vitrine où peuvent être répertoriés leur catalogue produit et les avis clients les concernant. Enfin, vous n’avez pas dû passer à côté de l’onglet boutique, entre vos abonnements et vos « pour toi » !

En tout cas, on retrouve une expérience utilisateur fluide, avec un parcours d’achat simplifié et efficace. On peut noter aussi un bon catalogue produit avec de la beauté, de la déco, de la tech… bref, de quoi ravir tout le monde ! Vous aurez même, grâce à votre utilisation de l’application et aux contenus que vous consommez, des recommandations personnalisées !

Qu’est-ce que TikTok Shop implique pour les utilisateurs, les marques et les créateurs de contenu ?  

Alors, vous n’êtes pas sans savoir que TikTok jouait déjà un rôle dans nos décisions d’achat. L’application exerce une influence sans nom en raison de ses multiples créateurs de contenus et de leurs différents niveaux de notoriété. C’est aussi dû au développement de l’UGC ! Voir des personnes matchant avec notre propre profil et correspondant à nos habitudes d’achat promouvoir un produit ou dire qu’il l’a apprécié, nous donne forcément plus envie l’acheter. Alors avec un tunnel de vente raccourci, on ne vous raconte pas l’état de nos finances. Gare aux achats d’impulsion !

TikTok est aussi le réseau social où les marques collaborent le plus avec des influenceurs et créateurs de contenu. Avec TikTok Shop, les créateurs sont encore plus importants pour les marques car ils ont davantage de pouvoir sur l’achat des utilisateurs. Ils peuvent en un clic vendre les produits qu’ils mettent en avant ! On va surement, pour le futur, tendre vers un autre type de rémunération pour ces créateurs, en réfléchissant à un système à la commission. En tout cas, l’application reste toujours aussi intéressante (voire plus maintenant) pour promouvoir des produits car elle permet de toucher une jeune audience, engagée, réactive et curieuse. Parmi les utilisateurs de TikTok, 49% appartiennent à la tranche d’âge des 18-44 ans, ce qui représente 10,5 millions de français !

On vous recommande tout de même de faire attention, pour la simple et bonne raison qu’il y circule des contrefaçons et des produits issus de circuits peu transparents. Alors avant d’acheter un iPhone à 30€, vérifiez bien d’où sont issus les produits 😉

Edits, l’application de montage vidéo d’Instagram

Il y a à peine un mois, nous avons eu le plaisir d’accueillir Edits, l’application de montage vidéo d’Instagram ! Son objectif est clair : simplifier et centraliser le montage des vidéos sur un téléphone.

Edits présente des outils de montage classique, mais aussi une caméra de haute qualité pour filmer du contenu directement depuis l’application, une section inspiration avec les derniers sons et vidéos les plus populaires du moment, une section pour organiser et mettre en forme ses idées avant de procéder au montage, une option pour partager ses brouillons avec ses amis pour toujours plus de collaboration, et un tableau de bord mettant à la disposition des utilisateurs les statistiques de leurs vidéos postées sur Instagram.

Même si Edits a un peu tardé, elle vise à concurrencer Capcut, ayant considérablement gagné en popularité ces dernières années, notamment dû au fait qu’elle est l’application sœur de TikTok. En tout cas, nous, on valide complètement ! Une application simple d’utilisation, aux multiples fonctionnalités. Elle est complète, intuitive, rapide et surtout 100% gratuite ! 

Grok 3, la dernière mise à jour de l’IA sur X

Au début de ce printemps a eu lieu la mise à jour de l’intelligence artificielle Grok, créée par Elon Musk. L’objectif de cette intelligence artificielle est qu’elle soit la plus intelligente sur terre, faisant directement concurrence à OpenAI et ChatGPT. Grok a été conçue pour comprendre et générer du langage naturel avec précision, traiter des tâches complexes et faire preuve d’une grande efficacité. Cette intelligence artificielle est volontairement non neutre et est programmée pour dire la vérité, qu’elle soit politiquement correcte ou non. Nous allons vite voir qu’elle fait quelques détours…

Mais commençons par vanter ses mérites. Cette fameuse mise à jour est plus rapide, plus intelligente et plus puissante que Grok 2. Le temps de réponse est trois fois plus rapide et la précision des tâches a été améliorée de 30%. Alors, oui ça vend du rêve, et beaucoup d’utilisateurs restent bouche bée de la qualité de ses réponses. Seulement, Grok essuie plusieurs polémiques, dont une bien récente.

Grok : fidèle protecteur d’Elon Musk ?

Courant mars 2025, des utilisateurs ont remarqué que Grok semblait éviter ou ignorer les sources qui critiquaient Elon Musk et même… Donald Trump. Quand on lui demandait qui diffusait le plus de fausses informations sur X, il disait parfois ne pas avoir assez de données, mais il mentionnait quand même Elon Musk comme un candidat possible. Le plus intéressant est qu’il a aussi révélé qu’il avait reçu l’instruction d’ignorer les sources critiquant Elon Musk. Une fois ce problème signalé, la société xAI a annoncé avoir corrigé cet ordre qui indiquait à Grok d’ignorer les critiques contre Musk ou Trump.

Ces nouvelles inquiètent les utilisateurs qui craignent qu’Elon Musk utilise Grok pour se protéger, lui et ses alliés politiques, notamment des critiques sur sa propre plateforme.

Après, on savait dès le début qu’elle n’était pas neutre…

Des dérives dans l’utilisation de l’outil

Depuis début mai 2025, des utilisateurs de X utilisent Grok pour générer des images modifiées de femmes à partir de leurs photos publiques. Ils demandent à l’intelligence artificielle de retirer les vêtements des femmes sur les photos. L’IA crée alors une image où la femme apparait en sous-vêtements ou en maillot de bain, tout en gardant son visage et son arrière-plan d’origine, rendant l’image très réaliste et difficile à croire fausse. Là est tout le problème.

Au-delà de ça, cela relate du non-consentement des femmes qui n’ont jamais donné leur accord pour que leurs photos soient modifiées de cette façon et de l’humiliation et du harcèlement qu’elles subissent. Cela pose un gros problème pour Grok qui montre qu’il est très facile de lui faire ce type de demande et qu’il essuie d’importants problèmes de sécurité. Par exemple, si l’on suggère ce type de requête à ChatGPT, il énonce clairement qu’il « ne peut ni générer, ni manipuler d’images à caractère sexuel ou explicite […] même si c’est présenté comme un jeu, une blague ou une expérimentation artistique ». Il va ensuite venir expliquer pourquoi : raisons éthiques, légales, protection… Logique, finalement. Il est vrai que les super améliorations de Grok 3 nous paraissent bien loin maintenant…

Meta AI, enfin disponible en France

Si Meta AI est sorti depuis plus d’un an aux États-Unis, il n’est disponible en France que depuis mars 2025. Il s’agit d’un agent conversationnel s’invitant sur WhatsApp, Facebook, Instagram et Messenger. Similaire à ChatGPT ou Claude, il est conçu pour répondre aux diverses requêtes des utilisateurs en générant des réponses adaptées. Ce qui le différencie de la concurrence, c’est qu’il s’invite directement dans les messageries des applications. Il vous est également possible de l’invoquer directement lorsque vous discutez avec quelqu’un, si vous avez un doute sur un sujet par exemple. Il vous suffit de le taguer dans la discussion et de formuler votre demande. Le tout, sans quitter la conversation de base ! Évidemment, ce fonctionnement cause à juste titre de nombreuses interrogations concernant la confidentialité des données.

Et justement on y vient. Il y a quelques semaines, Meta a annoncé qu’elle avait besoin de données pour entrainer son modèle d’IA. À compter du 27 mai 2025, elle va donc collecter les données publiques des utilisateurs français et européens. Alors cela concerne uniquement vos posts publics et non vos messages privés. Mais attention, car la collecte est activée par défaut, sur tous vos réseaux. Si vous avez reçu un mail de Meta, il propose un formulaire d’opposition. Et bizarrement, il est bien décourageant. Nous pouvons vous conseiller de vous rendre directement dans les paramètres de confidentialité de vos réseaux sociaux et d’accéder aux paramètres de l’intelligence artificielle, puis d’aller vers les informations que vous avez partagées sur les Produits Meta. Vous devriez pouvoir accéder à un formulaire d’opposition.

Malgré ça, Meta AI se distingue par son intégration discrète et peut s’avérer utile lorsque l’on fait face à un questionnement et que l’on ne veut pas changer d’application pour faire une recherche !

Qu’est-ce qu’il faut retenir pour la suite ?

Toutes ces nouveautés nous prouvent une fois de plus que les réseaux sociaux sont en constante évolution. On sent bien que chaque plateforme cherche à devenir toujours plus incontournable, en tentant de s’aligner aux exigences actuelles et dernières nouveautés technologiques. Et comme nous venons de le voir, c’est parfois pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Il est alors plus que jamais crucial pour les marques et les utilisateurs de rester informés, curieux et vigilants !

Communication Twitch : pourquoi et comment s’y lancer ?

Twitch, ce n’est plus (seulement) une affaire de gamers ! Aujourd’hui, c’est une plateforme à fort potentiel, surtout pour les marques (oui oui) ! Alors bienvenue dans ce super guide qui vous laissera incollable sur le sujet et qui on l’espère, vous ouvrira de nouvelles perspectives !

Twitch, ce n’est plus (seulement) une affaire de gamers ! Aujourd’hui, c’est une plateforme à fort potentiel, surtout pour les marques (oui oui) ! Alors bienvenue dans ce super guide qui vous laissera incollable sur le sujet et qui on l’espère, vous ouvrira de nouvelles perspectives !

Qu’est-ce que Twitch ?

Twitch est LA référence en termes de plateforme de streaming en direct. Elle s’impose petit à petit comme un acteur incontournable des réseaux sociaux. À tort, elle est encore trop associée à l’univers du gaming. Cela fait maintenant plusieurs années que le contenu se diversifie de plus en plus au profit de nouvelles catégories telles que « just chatting » (la plus populaire en février 2025), mais aussi la musique, la cuisine, le sport, le bricolage….

Le succès croissant des catégories favorisant la discussion a d’ailleurs permis l’apparition des premiers talk show comme l’émission Popcorn de Domingo. Twitch s’est tellement démocratisé que même la radio et la télé s’y sont invitées. C’est par exemple le cas de Samuel Etienne qui a lancé en 2021 sa chaine et son émission « La matinée est tienne », une revue d’actualité en direct. Il a par ailleurs annoncé sa démission de France Télévisions au début du mois pour se consacrer à sa nouvelle carrière.

Alors si vous pensez encore ne pas avoir votre place sur la plateforme, on ne peut plus rien pour vous ! À part peut-être vous donner quelques chiffres et données…

Les statistiques clés

Twitch, c’est 21,6 milliards d’heures visionnées en 2024, 105 millions d’utilisateurs actifs par mois et 35 millions d’utilisateurs par jour. Selon twitchtracker, ce sont près de 2,5 millions de personnes qui ont consommé du contenu sur la plateforme en février 2025.

Concernant la cible, 49,7% des utilisateurs de Twitch se situent dans la tranche d’âge 25-34 ans et 22,3% dans celle des 16-24 ans. À l’heure actuelle, 79,9% des utilisateurs de la plateforme sont des hommes. La bonne nouvelle, c’est que ce pourcentage est amené à baisser ! Les femmes commencent à se rendre de plus en plus sur Twitch en raison de la diversification du contenu et du nombre de streameuses qui augmente aussi de façon considérable, attirant indéniablement une cible plus féminine.

À quels objectifs répond la plateforme ?

Alors, tout ça, c’est bien beau, mais dans quelle mesure peut-on utiliser Twitch nous direz-vous ? Le plus gros avantage de la plateforme est qu’il répond à une multitude d’objectifs qui correspondent aux enjeux de communication actuels pour la majorité des marques.  C’est pour ça qu’on ne comprend toujours pas comment Twitch peut être si peu considéré dans une stratégie de communication !

La plateforme permet dans un premier temps de toucher une cible jeune, connectée et engagée. Comme nous l’avons vu dans les statistiques clés, 72% de l’audience comprend les 16-34 ans. Si celle-ci est connectée sur Twitch, elle l’est aussi généralement sur tout l’écosystème des réseaux sociaux et bénéficie d’une bonne culture de l’actualité digitale. Le fait que la plateforme ne soit pas encore trop connue pour ses opportunités de communication donne l’occasion aux marques de se démarquer de la concurrence. Cela leur permet également de faire preuve d’inventivité via les différents formats publicitaires et les différents streameurs qu’elles peuvent targeter. C’est aussi une façon pour la marque de montrer qu’elle innove dans sa communication !

Dans le cas où elle crée un compte, le format live va davantage l’humaniser puisqu’elle va pouvoir communiquer et échanger directement avec son audience. Dans le cas du marketing d’influence, celle-ci va associer la marque au streamer choisi, ce qui lui permet d’indirectement lui donner une personnalité et une représentation physique.

Quelles sont les fonctionnalités de Twitch ?

Vous l’avez déjà compris, Twitch est une petite mine d’or en termes de communication et d’opportunité de publicité. MAIS, nous n’avons pas encore abordé son aspect le plus intéressant : la personnalisation. Si une marque décide de se créer une chaîne, elle a de quoi se créer un réel univers pour favoriser sa reconnaissance et sa future notoriété. On en vient donc à la partie la plus fun !

Identité de marque

Le plus gros avantage de Twitch reste ses possibilités de personnalisation pour ancrer l’univers de la marque et la rendre reconnaissable. On pense notamment aux points de chaine, points qui s’accumulent lorsque les personnes restent sur le live. Ils peuvent être personnalisés à votre guise : logo de votre marque, l’un de vos produits phare… en bref, un objet ou quelque chose qui vous représente (de près, ou de loin) ! Nous, ce serait évidemment des petits bambous.

Nous avons ensuite les émoticônes, que les viewers peuvent mettre dans le chat. Certaines sont disponibles lorsque la personne s’abonne gratuitement au compte et d’autres se débloquent via un abonnement payant ou grâce aux points de chaînes. Là, on pencherait plus pour des pandas, avec tous leurs états d’âme pour que tout le monde puisse s’y identifier !

La communauté peut également avoir un nom ! Cela renforce le sentiment d’appartenance des auditeurs et les rapproche incontestablement du streamer. L’occasion pour la marque de s’humaniser davantage. N’est-ce pas nos petits pandas ? Bien sûr, le format vidéo permet une personnalisation complète du décor pour renforcer la présence de l’identité de marque. On parle de décoration de fond mais aussi du contour du live, des animations sonores, de live, de texte… etc.

Un maximum d’interactions avec la communauté

Pour vous rapprocher davantage de votre audience, Twitch propose différents types d’interactions. On retrouve les points de chaines, finalement monnaie courante et base de Twitch.

Vous avez la possibilité d’organiser des prédictions. Il s’agit d’un système de mise des points de chaine. Un modérateur va venir poser une question dans le chat du live (sous la demande ou nom du streamer) et va laisser les viewers miser leurs points de chaine pour répondre. Selon la réponse qu’il fallait donner, les utilisateurs vont gagner ou perdre leurs points. Il s’agit d’une fonctionnalité très utilisée puisqu’elle permet de garder l’audience sur le live et de la tenir en haleine puisqu’on va utiliser le principe de gamification avec un effet de participation (On la retrouve vraiment partout celle-là…)

Deuxième option, les défis. Ce sont des sortes de gages ou de bénéfices que les viewers peuvent débloquer grâce à leurs points de chaîne, qu’ils vont devoir dépenser. C’est vous, en tant que streamer qui décidez des défis qu’ils peuvent débloquer. Donc pas de panique, il n’y a pas de piège !

Plus communément, vous avez la possibilité d’organiser des sondages avec un temps de réponse limité. Dans le cadre de lives axés discussion, cela permet de faire participer les utilisateurs et d’avoir un condensé de leurs avis si vous ne pouvez pas forcément lire tous les messages qui défilent dans le chat. Il faut bien garder en tête que plus vous les engagez, plus vous les gardez connectés !

Enfin, les viewers ont la possibilité de faire des dons. En tant que marque, il peut être intéressant de se rattacher à des associations pour leur faire parvenir ces dons par exemple !

Quelles sont les différentes possibilités de publicité sur Twitch ?

Alors, venons-en au fait. Comment faire de la publicité sur Twitch ? Comme nous en avons beaucoup parlé précédemment, nous allons commencer par la création d’un compte de marque. Simple, efficace. Mais, il ne faut pas être fâché avec l’investissement. Oui, tout ce qu’on vous a dit vend du rêve mais il faut savoir que la gestion d’un compte Twitch est un investissement de temps sur le lo(oonn)ng terme. Il peut être difficile au début de se créer une communauté. Il faut être prêt à streamer régulièrement et bien communiquer sur la création de ce compte sur les autres canaux de la marque. Comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre !

Le marketing d’influence

Pour les plus timides, vous avez la possibilité de faire du marketing d’influence. C’est d’ailleurs la méthode la plus utilisée ! Le principe est d’établir des collaborations avec des créateurs de contenu influents pour promouvoir des produits ou service en direct.

Les types de promotions sont variés ! Cela peut être un aparté du streamer à l’oral dans lequel il va directement parler de la marque et de ce qu’elle fait, mais cela peut aussi être un tirage au sort ou un giveway, d’ailleurs très populaires ! On retrouve également les unboxings, qui traversent les années pour notre plus grand plaisir. Ils sont en ce moment très en vogue notamment grâce à Tiktok qui les a bien remis à la mode.

Le marketing d’influence est très apprécié des marques puisqu’il fait bel et bien ses preuves. Pour cause, 76% des utilisateurs aiment les marques qui contribuent au succès de leurs créateurs préférés. Alors si vous voulez augmenter votre capital sympathie, c’est le moment de foncer !

Et ça, Ben & Jerry’s l’a bien compris. Le mois dernier, la marque et l’agence So Bang se sont associés pour créer le « Brookies&Quizz », à l’occasion de la sortie de leur glace Brookieees & Cream. Il s’agit d’un jeu au format évènementiel (car un public composé d’abonnés, créateurs de contenu et partenaires y a assisté) diffusé sur la chaîne Twitch de Natoo, alors animatrice du jeu. Mcfly et Carlito étaient aussi de la partie ! Ainsi, le public et les viewers pouvaient interagir en direct et participer pour tenter de gagner des produits et pour donner des points à leur équipe préférée. Une collaboration fun et créative qui montre et exploite le plein potentiel de la plateforme !

Les campagnes publicitaires

Enfin, vous pouvez opter pour une campagne publicitaire ! Vous avez divers formats tels que le headliner et le carrousel (sur la page d’accueil de la plateforme), le rectangle moyen (lors de la phase de recherche d’une catégorie), l’annonce display stream (annonce pendant le live, soit autour du stream, en bas, ou sur le côté), les streamables Twitch et les Twitch premium video (lors de l’utilisation d’un jeu mobile partenaire de la plateforme).

carrousel

headliner

medium rectangle

annonce display stream
streamables
twitch premium video

Vous avez aussi la possibilité de diffuser une publicité vidéo avant, pendant ou après le live d’un streamer choisi, comme sur Youtube !

Tous ces formats publicitaires sont intéressants puisqu’ils touchent une audience jeune, diversifiée et engagée. Leur diversité vous permet également de faire vos choix en fonction de vos objectifs et de votre budget.

Quelles sont les marques qui utilisent Twitch dans leur communication ?

Porsche

On ne l’attendait pas du tout sur la plateforme, mais Porsche a bel et bien joué le jeu et pleinement saisi les opportunités de celle-ci. Et pourtant, c’était il y a 5 ans !

La marque s’est servie de Twitch et de l’engagement qu’il suscite pour dévoiler (de façon inédite) sa Porsche 99X électrique. Le format ? Un Escape Game interactif. Les viewers étaient invités à explorer des lieux et réaliser des actions en votant via le chat. Résultat : 1,3 millions de personnes ont suivi l’évènement ! Une action très réussie qui exploite le plein potentiel de la plateforme.

…et bien d’autres

Nous pouvons également citer Samsung, Logitech, Prozis, Redbull, Hellofresh, Waterdrop mais aussi des marques plus surprenantes comme Apéricube, Meetic et même EDF !

Twitch : ce n’est que le début !

Alors, convaincus ? On vous l’avait dit, Twitch est un réel terrain de jeu pour les marques audacieuses et créatives ! Les options sont nombreuses pour toucher une audience jeune, connectée et engagée ! Et nous, on soutient à fond ! Nos pandas croient fort en la créativité et la nouveauté. Si on vous aidait pour votre stratégie digitale et votre future direction artistique de live ? Nous, on est prêts !

FOOH, l’engagement comme levier de communication

Quoi ? Jacquemus a fait rouler ses sacs géants dans Paris ? Alors, oui mais non. Et cette fois-ci, ce n’est pas un poisson d’avril (On rit qu’une fois par an nous).  Mais vous avez surement dû mordre à l’hameçon quand même : on vous l’accorde, ces campagnes sont plus vraies que nature.

Vous avez alors deviné le thème du jour ? (Oui, on sait que c’est dans le titre…)

Qu’est-ce que le FOOH ?

Aujourd’hui, nous allons aborder le FOOH. Le quoi ? On vous voit avec vos grands yeux écarquillés. Le FOOH, ou Fake Out Of Home, est un type de campagne digitale qui transpose des objets du quotidien en version géante. On vient transformer des espaces publics en réelle expérience visuelle immersive. Et comme vous l’aurez compris, ces campagnes ont pour but de faire douter l’audience et de susciter le débat : est-ce réel ou non ? Alors, on vous l’accorde, plutôt facile de vérifier si l’on est déjà sur place. Un géant sac à main se pavanant dans les rues, on le remarquerait. Mais pour des campagnes basées à l’étranger, c’est plus compliqué. Et avec la folie des grandeurs à laquelle est soumise la communication, ça ne parait pas si impossible que ça !

Ces vidéos hyperréalistes ont aussi la force et le pouvoir d’être hyper immersives. En mettant en scène une activation OOH (donc de la publicité plus traditionnelle « Out of home ») dans un paysage urbain, elle vient surprendre et susciter des réactions. Bien souvent, elles mettent en scène où se rapprochent des monuments célèbres pour accentuer le réalisme et créer le débat autour de ceux-ci.  

Pourquoi le FOOH fonctionne ?

Le FOOH fonctionne car il crée l’illusion de la réalité, fait douter et permet de créer des expériences originales sans contraintes physiques. Effectivement, on ne pense pas qu’il serait si facile de coller un rouge à lèvre géant sur une voiture et de lui faire tracer une ligne rouge dans tout Paris pour de vrai. Mais en FOOH, tout est possible ! D’ailleurs, si vous voulez un aperçu

Une rupture avec la monotonie

Globalement, le FOOH crée une rupture avec la monotonie. Aujourd’hui, notre attention est de plus en plus difficile à capter et il est un défi permanent que de nous impressionner tant tout repousse toujours des limites, que ce soit en communication ou ailleurs. Le divertissement vise à toujours aller plus loin et nous avons plus que jamais besoin de voir de nouvelles choses.

Une créativité sans limite…

Cette forme de marketing a la force de ne pas avoir de limite dans la créativité. Elle permet aussi un storytelling plus léger et surtout plus impactant ! C’est l’occasion pour les marques de mettre en scène leurs produits de manière différente et moins conventionnelle, tout en se représentant dans un univers qui leur soit davantage propre et plus ancré. Le FOOH crée des expériences mémorables, génère de l’engagement en favorisant la discussion entre les utilisateurs et permet aussi et surtout à la marque de se différencier.

… pour tout le monde !

L’un des plus gros avantages étant que le FOOH est adaptable à tous les secteurs ! Si nous sommes plutôt habitués à voir œuvrer des marques de luxe, de vêtements ou de cosmétiques, des marques telles que Nestlé n’ont pas hésité à relever le défi et à s’inscrire dans la tendance !

Le FOOH a également l’avantage de s’inscrire dans la tendance des formats courts puisqu’il est propre à ce type de contenu d’être de courte durée pour laisser planer le doute sur le réalisme. Généralement, on va privilégier des vidéos entre 3 et 5 secondes. C’est aussi une action plus économique que l’affichage traditionnel ou le street marketing ! (Moins prise de tête niveau organisation aussi…)

Comment réaliser un FOOH ?

Il faut bien garder en tête que même si le FOOH présente de nombreux atouts et semble être la solution à tout, ce n’est pas miraculeux ! Plusieurs points, comme pour toute action, sont à prendre en compte.

La mise en place de la campagne

Il faut veiller à ce que le contenu produit soit en adéquation avec les objectifs et les attentes du public. Le support de diffusion doit également être bien choisi pour assurer un maximum de retombées et de relais. Bien sûr, le contenu doit être créatif, mais surtout bien réalisé et exécuté pour assurer un réalisme parfait. Et comme le secret repose dans la cohérence, le lieu et/ ou le monument choisit doit s’inscrire dans la continuité de la campagne en cours et doit rester en adéquation avec l’univers et le message de la marque. Par exemple, JD Sports a mis une doudoune The North Face à Big Ben. Les clichés (ou pas) sur le temps londonien coïncident avec le principe du vêtement !

« Assumer le fake »

Concrètement, la marque n’a pas pour obligation de souligner que ce qui est représenté visuellement est faux, sinon, ça casse le concept du FOOH. Élémentaire. Cependant, le contenu doit clairement être identifié comme étant une publicité, ce qui devrait mettre les utilisateurs sur la piste. L’annonceur se doit aussi d’être transparent. Si une personne pose la question du réalisme dans les commentaires, elle se doit de dire la vérité.

Quelles sont les limites du FOOH ?

Comme toutes les bonnes choses, le FOOH a ses limites. Pour l’instant, il relève surtout de problèmes éthiques, notamment par rapport à l’ambiguïté de la frontière entre la réalité et la fiction. On remet surtout en cause la transparence et l’intégrité, avec une dominance du « faire semblant » qui est au cœur des préoccupations actuelles, et ce, dans tous les domaines. Dans ce sens, on voit la volonté de sensibiliser à nouveau et d’alerter sur les fake news, la désinformation et la mésinformation.

On peut également se questionner sur la durée de cette tendance. Comme nous l’avons abordé tout à l’heure, nous sommes dans une ère où la course à la nouvelle idée est permanente. Une fois que la plupart des marques auront testé et/ ou adopté cette méthode marketing, elle n’aura plus aucune valeur ajoutée. Alors, nous pouvons déjà nuancer nos propos en rappelant que le FOOH n’est pas un substitut de moyen de communication mais plutôt un complément, ce qui ne le rend pas central dans une stratégie : cela allonge donc sa durée de vie. Pour le futur, nous pouvons nous demander si le développement des intelligences artificielles et des logiciels ne nous permettra pas d’aller encore plus loin, et donc de continuer de développer ce type de contenu.

Le FOOH et l’intelligence artificielle

Si le FOOH fait débat, c’est aussi à cause de l’intelligence artificielle et des controverses qu’elle suscite. Seulement, il faut bien comprendre que le FOOH ne fait pas appel à la propriété intellectuelle. Cela consiste à l’introduction d’un objet 3D, donc créé de toute pièce, dans un décor, le tout animé de façon réaliste. En revanche, l’IA peut être à son service ! Son utilisation dans ce type de campagne peut les aider à maximiser leur impact puisque les modèles d’IA générative permettent d’adapter automatiquement les visuels selon le contexte urbain et les préférences locales. En 2025, 75% des campagnes FOOH ont intégré l’intelligence artificielle ! On en revient toujours au même, lorsqu’elle est utilisée intelligemment, elle peut réellement servir la communication. C’est d’ailleurs un sujet que nous avons déjà abordé juste ici !

Tour d’horizon du marketing XXL

Le FOOH vient finalement s’ancrer dans la tendance du marketing XXL. S’il se concentre uniquement sur l’intégration des produits et leur mise en valeur dans des milieux extérieurs que nous connaissons, l’autre partie du marketing XXL réside en la présentation des produits dans des tailles hors normes dans la quasi-totalité d’une campagne, que ce soit sur le digital, le site Internet de la marque etc…

Comme le FOOH, ce type de marketing vient transformer la publicité en un réel évènement. Cela passe par des visuels, des installations géantes (réelles cette fois-ci), des pièces oversize… L’objectif est commun : marquer les esprits et se faire remarquer. Et ce qui est sûr, c’est que certains n’ont pas peur de prendre de la place ! C’est le cas par exemple de la marque Millia Matcha, qui a présenté ses produits sous une taille peu conventionnelle. Nous pouvons également citer Rhode, Marc Jacobs, mais aussi Jacquemus, dont nous avons déjà constaté l’aptitude à voir grand. La marque montre d’ailleurs sa capacité à s’ancrer dans les tendances puisque nous l’avions déjà vu dans celle du food marketing.

L’engagement : la clé du succès

Finalement, le FOOH illustre parfaitement les nouvelles attentes du public : être surpris, diverti et surtout, engagé. Derrière ces campagnes se cache un vrai levier stratégique pour les marques en quête de différenciation. On rappelle que comme toute tendance, le FOOH n’est pas miraculeux ! Il s’inscrit dans une logique de complémentarité, à manier avec créativité, cohérence et transparence. Et si vous avez justement besoin de malines pattes pour vous aider à construire votre stratégie pour engager à votre tour vos prospects, il ne vous reste qu’à nous contacter !

L’intelligence artificielle est-elle toujours au service de la communication ?

Cela fait maintenant plusieurs mois que l’intelligence artificielle s’est brusquement invitée dans notre quotidien et donc dans notre vie professionnelle. Et non, cela ne veut pas dire que nous sommes voués à disparaitre, loin de là ! 

Aujourd’hui, C’est plutôt l’IA qui semble avoir du mal à se faire des amis. Alors, avec le recul, est-ce qu’elle nous rend toujours autant service ou ses usages soulèvent-ils des enjeux et des dérives qui la remettent en question ? 

Quel est l’impact de l’intelligence artificielle sur la communication ? 

Nous n’avons pas cessé de vanter les mérites de l’intelligence artificielle et de tout ce qu’elle peut faire pour nous rendre plus efficaces et nous libérer du temps pour les tâches les plus importantes. Quoi ? Vous ne l’avez pas lu ? Rendez-vous juste ici 

Seulement aujourd’hui, son efficacité ne suffit pas, ou plus, à masquer les zones d’ombres qui l’accompagnent. Plus on l’utilise, et plus on peut en voir les dérives. 

Quels sont les défis de l’intelligence artificielle ? 

On sait bien que tout n’est pas toujours tout blanc ou tout noir (la preuve par vos pandas préférés), il y a des dérives, des enjeux et des défis, particulièrement pour l’intelligence artificielle. 

Le scandale de ChatGPT et Ghibli 

Qui n’a pas vu de jolis minois façon Ghibli spawn dans leur feed LinkedIn ou Instagram ? Nous les avons vus partout pendant plusieurs jours sans pour autant soulever le problème de fond de cette tendance : les droits. Les images générées reprennent des codes visuels, des thèmes et des personnages emblématiques du Studio Ghibli, sans autorisation. Alors, à juste titre, les ayants droits dont Hayao Miyazaki ont dénoncé une appropriation de leur style. Cette affaire questionne alors vraiment la place du respect du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. 

On aborde ce cas-là, mais il n’est pas isolé. Les IA génératives s’inspirent très largement de bases de données qui contiennent des œuvres protégées sans que les artistes aient donné leur accord. Ce mystère flottant autour des sources nourrit à juste titre une inquiétude dans les milieux créatifs.

Plusieurs enjeux juridiques et éthiques sont alors mis en lumière sur ce cas. 

Le droit d’auteur 

La génération d’images dans un style protégé sans autorisation constitue une violation des droits d’auteur. C’est sans compter la facilité avec laquelle l’intelligence artificielle s’approprie des univers créatifs. Ce problème pose la question de la frontière entre inspiration et plagiat, tout en questionnant le respect du travail des artistes. 

L’impact environnemental 

À l’instar de la trend « starter pack », celle des Ghibli a mis en lumière l’empreinte écologique de ces usages massifs en raison des data centers qui sont très énergivores. Surtout lorsque le prompt n’est pas maitrisé et qu’il doit être modifié encore et encore…

Pour information, un visuel généré par IA peut représenter plusieurs centaines de requêtes traitées par des serveurs parfois à l’autre bout du monde. Cette consommation d’énergie entre en contradiction avec les engagements RSE que beaucoup de marques et personnes semblent mettre en avant. 

L’intelligence artificielle est-elle une menace ou une opportunité ? 

La récente affaire Ghibli montre que l’IA n’est pas toujours au service d’une communication éthique et respectueuse. 

L’ultra personnalisation 

D’une part, l’ultra-personnalisation que permet l’intelligence artificielle peut parfois mordre la ligne entre fidélisation et manipulation. Cette ultra-personnalisation offre la possibilité aux marques d’adapter de façon très précise leur communication, leur offre, ou leur service à chaque individu en s’appuyant sur l’analyse en temps réel de leurs données personnelles, comportements et préférences. L’ultra personnalisation vise à anticiper les besoins spécifiques de chaque client, à chaque instant et sur chaque canal. 

Même si en théorie cela semble bénéfique pour lui, cette capacité à tout savoir sur le consommateur et à anticiper ses désirs et actions soulève des questions de gestion de données personnelles et de respect de la vie privée. 

La propriété intellectuelle

Les outils génératifs comme Midjourney ou ChatGPT peuvent faciliter le plagiat et l’appropriation de styles ou de contenus protégés, mettant alors en danger la création artistique. Leur fonctionnement repose sur l’entrainement de modèles à partir de bases de données, souvent constituées d’œuvres existantes, parfois protégées par le droit d’auteur. 

Le débat est ouvert, puisque certaines personnes défendent que l’intelligence artificielle, à l’instar de n’importe quel artiste, s’inspire d’œuvres existantes pour créer du nouveau et que la frontière entre inspiration et plagiat est intacte. Ce sont des propos à nuancer car l’absence de contrôle qui caractérise l’IA rend l’appropriation plus problématique que dans le cas d’un créateur humain. Sans cadre juridique adapté, la création artistique risque d’être fragilisée. 

Peut-on tendre vers une intelligence artificielle plus responsable ? 

L’intelligence artificielle doit être vue comme un outil puissant, néanmoins pas neutre. Son efficacité dépend surtout de l’usage qui en est fait et du cadre éthique et juridique dans lequel elle s’inscrit. 

L’outil en lui-même n’est pas problématique, mais l’intention derrière son usage peut l’être. Une IA utilisée pour soutenir la créativité humaine peut être une source d’innovation intéressante. 

En tant que communicants, nous devons donc nous assurer que les contenus générés par l’IA respectent les droits des auteurs et des créateurs. Les utilisateurs doivent aussi être informés de l’utilisation de l’IA et doivent pouvoir donner leur consentement à la collecte et au traitement de leurs données pour assurer un maximum de transparence. Et surtout, nous devons veiller à ce que l’intelligence artificielle reste un outil de service et de créativité et non un subtitut à l’inspiration et au talent humain. Et ça, ça passe déjà par une reconnaissance des métiers et de la valeur ajoutée de chacun, que ce soit en communication ou ailleurs ! Cela passe aussi par une formation continue des professionnels qui doivent apprendre à maitriser ces nouveaux outils tout en gardant leur œil critique. 

Ce que l’on doit retenir 

L’intelligence artificielle a pour sûr marqué un grand pas en avant dans le monde de la communication, offrant des opportunités de personnalisation, d’automatisation et de personnalisation. Mais les actualités récentes rappellent qu’elle peut effectivement être au service de la communication, mais pas forcément d’une communication éthique, respectueuse et réellement créative. Pour que l’IA puisse rester un véritable atout, il est primordial de l’encadrer, d’en faire un usage responsable et de garder l’humain et la créativité au cœur du processus. Et oui, rien ne remplace les pattes expertes de nos pandas passionnés ! 

Bad Buzz : ces campagnes qui ne sont malheureusement pas des blagues

Le bad buzz, aka la bête noire de toute marque. Lorsque l’on passe des années à construire son image, on n’a pas vraiment envie que tout soit réduit en miettes en quelques minutes. Pourtant, c’est le risque auquel nous sommes tous exposés. Mais pas de panique, vos pandas sont là pour vous donner leurs meilleurs conseils pour éviter le bad buzz à tout prix ! 

Par quoi on commence ? 

Vous n’êtes pas sans savoir que le 1er avril est passé. (On espère que vous n’avez pas trop souffert). S’il y en a qui accordent une importance toute particulière à ce cette date, ce sont les marques. Au-delà de booster leur visibilité, cela augmente leur capital sympathie. C’est aussi l’occasion pour elles de tester les consommateurs sur ce qui pourrait leur plaire ou non. Par exemple sur une nouvelle gamme de produit. Ça passe ? Bon à savoir, pourquoi ne pas commencer à l’envisager. Ça casse ? Poisson d’avril ! Mais si vous êtes friands de détails, on vous laisse venir voir juste ici

Mais parfois, on rencontre des campagnes hors marronnier que l’on aurait pourtant bien aimé savoir fausses (Et encore, ce serait toujours limite). Et là, c’est la folie sur la toile et le début des ennuis pour la marque. 

Comment éviter un bad buzz ? 

La réputation est l’outil le plus précieux mais aussi le plus vulnérable d’une marque. Il est donc primordial de la choyer et la protéger d’autant plus que sur les réseaux sociaux, les informations circulent plus vite que jamais. Un seul faux pas ou une mauvaise perception peut complètement détruire l’image d’une marque. En plus d’être rapide, la propagation est incontrôlable ! 

Le secret réside alors dans l’anticipation. Réalisez une veille médiatique et numérique régulière. Elle vous permettra de détecter rapidement les signaux faibles et d’anticiper les potentielles crises. 

Quelles sont les causes courantes d’un bad buzz ? 

Erreurs directes dans la communication 

Il se peut que certaines campagnes aient été mal conçues dans leur globalité ou que le message d’origine ait été mal formulé. Forcément, cela peut jouer sur la perception et l’interprétation du public. 

On peut citer pour exemple la publicité de Dove, sortie en 2017. Désormais supprimée, on y voyait une femme noire qui devenait blanche après avoir utilisé un gel douche de la marque. Cette campagne lui a donc valu de nombreuses accusations de racisme. Elle s’est excusée en précisant que la publicité avait « manqué son objectif de représenter les femmes de couleur ». 

Ici, on voit bien que prendre en considération tous les publics et surtout toutes les perceptions est primordial pour assurer une bonne interprétation de n’importe quelle campagne. 

Les scandales 

Ils peuvent surgir pour diverses raisons : le comportement déplacé d’employés, de dirigeants, de mauvaises expériences clients… Que le fait soit avéré ou non, il va circuler très rapidement, entrainant des témoignages à la chaîne. Dans l’un de nos articles sur le Community Management, nous avons abordé le cas de Body Minute. Il est toujours d’actualité et illustre parfaitement cette situation de scandale et de réputation. 

Un manque de sensibilité

Le manque de considération et la méconnaissance des enjeux du moment, des questions sociales, culturelles ou environnementales peuvent être fatales pour l’image d’une marque et peuvent susciter de vives réactions. Il faut donc faire attention à l’impact de l’ignorance, que ce soit dans le sens « ne pas savoir » ou celui d’ignorer volontairement par manque de préoccupation. Il est vrai que les sujets sensibles sont nombreux : éthique, humain, sexisme, racisme, religion, irrespect, injustice, sujets d’actualités, la politique, les causes sociales… Il est bon de vouloir communiquer sur tous ces sujets mais encore faut-il savoir le faire intelligemment. 

Nous pouvons illustrer ce cas par la publicité de Pepsi, en avril 2017 (Décidemment, ce n’était pas l’année). Elle mettait en scène Kendall Jenner dans un spot qui se voulait porteur d’un message d’unité et de paix. Malheureusement, cela n’a pas été le cas. La raison ? La marque a repris les codes visuels des manifestations Black Lives Matter à des fins marketing. La publicité a alors été perçue comme une instrumentalisation opportuniste des causes sociales sensibles. Un véritable scandale qui a provoqué le retrait précipité du spot et des excuses publiques de la marque. 

Une annonce de l’entreprise sujette à polémique 

Licenciements, de mauvaises conditions de travail dénoncées par les salariés, un scandale financier, relatif à l’hygiène… tout peut-être sujet à polémique et ça circule très, très vite, ternissant l’image de la marque pour une durée indéterminée si ce n’est pour toujours. 

Quels sont les facteurs de propagation des bad buzz ?

Certaines périodes sont plus propices à la circulation de bad buzz. Les vacances et les week-ends sont un peu à double tranchant. Soit les internautes profitent de ces périodes pour une petite coupure réseau et le faux pas passe quasi inaperçu, soit c’est l’inverse et l’entièreté est connectée pour bien relayer l’information. Et là, ça casse. 

Cela dépend aussi de l’historique de la marque. L’audience sera plus clémente si elle n’a jamais eu de débordements, ou que très peu et pas dramatiques. 

Le cas Burger King 

L’enseigne, connue pour ses campagnes décalées et audacieuses, a effectivement été plus facilement pardonnée que d’autres.

Burger King avait subi un bad buzz lors de sa campagne contre le harcèlement. Si les précédentes avaient été un succès, celle de 2022 n’a pas eu les mêmes retours. Pour cette opération, la marque a eu l’idée d’harceler ses clients à son tour. La veille de la journée nationale de la lutte contre le harcèlement scolaire, les utilisateurs de l’application Burger King ont reçu des notifications qui ne font pas franchement plaisir comme « tu sers à rien », « t’es moche »… bref, des messages qui s’apparentent à ce que reçoivent des milliers d’enfants victimes de harcèlement scolaire. Les utilisateurs ont ensuite reçu une notification finale pour les rediriger vers le site de l’association Les papillons, qui lutte contre les maltraitances infantiles. 

Cette campagne a été largement débattue sur les réseaux sociaux et a été jugée maladroite. Comme quoi, même si l’audace est leur marque de fabrique, il y a des sujets sur lesquels ça ne fonctionne pas, et sur lesquels il faut prendre du recul. 

À l’inverse, si la marque a un certain passif problématique et plusieurs bad buzz à son actif, elle sera plus attendue et surveillée que les autres notamment par les médias qui guettent chaque prise de parole, intervention et campagne. Et oui, on vous l’a dit, si l’image est touchée une fois, elle ne sera plus jamais comme avant. Les casseroles, ça se traine ! 

Que penser des faux bad buzz ?

Créer un bad buzz de façon intentionnelle peut être tentant, si l’on est à la recherche de visibilité. Seulement, on ne peut pas cacher le fait que c’est risqué. Non, tout bad buzz n’est pas forcément bon à prendre ! 

Voyez-nous arriver en grande pompe et surtout avec un exemple de taille. En 2014, le site eco-voiturage.fr a lancé une campagne publicitaire comportant plusieurs visuels et slogans ouvertement sexistes. Cette campagne a rapidement suscité une forte indignation sur les réseaux sociaux et dans les médias aboutissant même à des plaintes auprès du Jury de déontologie publicitaire qui a partiellement condamné le site. Le hic, c’est que c’était un bad buzz orchestré qui est allé beaucoup trop loin. Il s’agissait d’une stratégie de la marque pour faire parler d’elle et gagner en notoriété rapidement. Pour le coup, c’est réussi. Mais à quel prix ? Après avoir reconnu que la campagne avait été conçue pour être « trash » et « choquante », la marque s’est excusée publiquement en expliquant que la dérision et le second degré étaient censés pointer du doigt certains faits de société. Alors oui, la campagne a été relayée en masse et la marque a bénéficié d’une couverture médiatique importante, mais pas pour les bonnes raisons.

Poisson d’avril : les ratés

Alors autant nous avons fait le tour de campagnes que l’on aurait aimé pas sérieuse, mais qu’en est-il de celles qui étaient censées faire rire et qui ont provoqué l’effet inverse ? Eh oui, même un poisson d’avril peut tomber à l’eau. 

Deliveroo

466€ de pizzas ? Ça vous viendrait à l’idée ? Nous, si elle est au bambou, on peut y réfléchir…. Mais surtout pas aux anchois. Pourtant, c’est ce que Deliveroo a voulu faire croire à ses fidèles utilisateurs en leur envoyant une fausse facture de 38 pizzas aux anchois pour la modique somme de 466€. Malheureusement, il se pourrait que certains ne se soient pas attardés sur les petites lignes du bas stipulant que les anchois en question étaient en réalité des poissons d’avril. Résultat, ils se sont retrouvés à bloquer leur carte bancaire. 

Alors, comment Deliveroo a géré cette crise ? En envoyant en mail d’excuse à ses clients en précisant bien que leurs données sont sécurisées sur l’application. En tout cas, on ne peut pas en vouloir aux utilisateurs de s’être posé la question ! 

Discord 

Plutôt team mode clair ou sombre ? En tant qu’adepte du noir et blanc, on ne saura pas trop choisir. Sur Discord, il semblerait que la tendance soit au mode sombre. C’est pourquoi en guise de poisson d’avril, l’application a décidé de retirer le mode clair, jugé impopulaire. Seulement, cela a causé des soucis d’accessibilité aux utilisateurs notamment ceux atteints d’astigmatisme. Cette blague jugée de mauvais goût a donc causé un bad buzz à la plateforme accusée de créer des difficultés d’accessibilité pour faire rire. 

Les meilleurs poissons d’avril 2025

Heureusement, il y a aussi des bons élèves. Et cette année, nous avons été particulièrement servis ! 

Blablacar 

Êtes-vous de ceux qui préfèrent papoter ou rester tranquille à admirer le paysage ? Selon des retours, il semblerait que la génération Z soit de la deuxième team. Pour leur faire honneur avec humour, Blablacar s’est transformé en Chuchutcar, favorisant des trajets dans le plus plat silence. Et pour en rajouter une couche, ils ont annoncé le faux kit « mute » avec un masque de sommeil. Évidemment, tout ceci n’était que pour tourner à la dérision ce que l’on rapproche à une marque qui pourtant respecte sa promesse depuis ses débuts, à savoir des trajets conviviaux basés sur l’échange ! 

RATP

Si l’année dernière la RATP avait changé le nom de ses stations pour mettre les JO à l’honneur, c’est à son jingle qu’elle s’est attaquée cette année. En effet, elle l’a détourné avec diverses interprétations douteuses à la trompette, au piano, à la flute…  Toutes les annonces classiques quotidiennes ont été réenregistrées pour l’occasion et ont été diffusées toute la journée comme à l’habitude. Un spot a également tourné sur les réseaux sociaux montrant un faux casting pour le nouvel interprète de l’hymne. Une super idée qui redonne le sourire dans les transports ! (Par contre, ça ne pardonne pas les retards…)

Les fermiers de Loué 

Les fermiers de Loué nous ont fait une annonce des plus surprenantes ! Et pour cause, nous avons fait la découverte du « Poulecast » ! Depuis le 2 avril, vous pouvez aller écouter le premier épisode d’une durée d’une heure sur toutes les plateformes de streaming, où caquettent et chantent poules et coqs. Une réelle immersion dans la vie des volatiles ! D’ailleurs, si ce n’était qu’une blague au départ, il se pourrait que cet épisode ouvre la voie à d’autres, mettant en avant les éleveurs de Loué. L’idée parfaite pour augmenter le capital sympathie de la marque et de continuer de garder cette bonne connexion qu’ils ont avec leurs consommateurs. 

Bad buzz : que faut-il en retenir ? 

En bref, il est clair qu’entre une campagne audacieuse (ou un poisson d’avril pas très frais) et un bad buzz, la frontière est fine. D’autant plus sur les réseaux sociaux où tout circule à la vitesse de la lumière. Faire appel à une agence de communication comme avicom’ peut alors être une solution pertinente et peut s’avérer être un réel atout pour les marques qui souhaitent marquer les esprits de manière positive ! 

Quelle est la place de la food dans le marketing et la communication ?

Cela ne vous a pas échappé, la nourriture ne se contente plus de remplir nos assiettes. Dorénavant, elle s’attaque aussi aux imaginaires, aux conversations et surtout aux stratégies des marques ! Alors armez-vous de votre meilleur snack, on part pour un décryptage complet ! 

Qu’est-ce que le food marketing ? 

Commençons avec la base des bases, le food marketing. Il s’agit d’une branche de marketing spécialisée dans la promotion des produits alimentaires. Jusque-là, tout va bien. Grâce à des stratégies bien rodées, le food marketing vise à attirer notre attention et à nous inciter à acheter un produit plutôt qu’un autre. Cela passe par des contenus attractifs et de belles images qui donnent envie. On vient jouer sur l’expérience sensorielle, ce que l’on appelle aussi le  « food porn », pour transformer un simple produit en objet de désir. 

La plupart des marques vont miser sur le storytelling en transmettant leurs valeurs et en suscitant des émotions. Dans un monde où la concurrence est rude, il faut à tout prix créer un lien avec le consommateur et faire en sorte de rester dans sa mémoire. 

Le food marketing est un allié essentiel quant à la construction d’une relation de confiance et de fidélité avec les consommateurs. C’est d’autant plus le cas depuis l’essor des réseaux sociaux où ils partagent plus facilement leurs avis, leurs expériences et leurs photos. On le voit bien avec des marques comme Bonne Maman ou Michel et Augustin qui manient très bien ce type de marketing qui leur ont permis d’augmenter de façon drastique leur capital sympathie (et gourmandise !). 

Les enjeux du secteur de la food 

Même si cela semble plutôt simple en théorie, entrer dans le secteur de la food n’est pas anodin. En effet, on vient toucher tant le quotidien de la cible que sa santé. C’est un secteur spécifique et pointu où les attentes sont de plus en plus fortes ! Le food marketing doit alors jouer sur deux tableaux en répondant aux tendances mais aussi en offrant une transparence complète notamment sur la qualité nutritionnelle des produits, tout en transmettant l’idée d’une expérience gustative unique. 

Aujourd’hui, la naturalité et la lisibilité des ingrédients ressortent comme l’un des principaux critères de choix dans la majorité des enquêtes consommateurs. 

Et comme nous sommes dans une société de plus en plus attentive à ce que nous consommons et de plus en plus informée, il faut bien s’adapter ! Le plus important reste de communiquer vrai et transparent. 

Comment mettre en avant une marque avec le food marketing ? 

La recette est simple : créer une expérience engageante. Il faut veiller à bien soigner ses photos, ses vidéos et son contenu en général. Pourquoi ne pas partager des backstages, des recettes pour un contenu encore plus authentique ? 

Revenons sur le food porn dont nous parlions tout à l’heure. Dans quelle mesure intervient-il ? Si ce type de contenu a pour effet de produire un plaisir visuel immédiat, il n’y a pas vraiment de message ni de profondeur derrière. C’est là que le food marketing intervient ! Il doit se servir de cette ferveur pour transmettre ce plaisir tout en valorisant le produit. Et surtout, il va permettre la création d’une identité culinaire autour du produit et de la marque. Autrement dit, l’un ne va pas sans l’autre. 

Un exemple pertinent peut être McDonald’s France avec sa campagne « Bienvenue aux produits du monde », sortie l’année dernière. En invitant les Français à découvrir des spécialités internationales, la marque a misé sur la curiosité, la diversité et la sensorialité pour renouveler l’expérience client ! 

Le food marketing et l’influence 

Avant de faire appel à des influenceurs, les marques étaient (et le sont encore pour certaines) friandes de stars. C’était par exemple le cas de Kinder qui avait mis en scène Wilfried Tsonga dans une pub pour leurs célèbres Kinder Bueno en 2007. Nous avons aussi vu Danone avec Shakira, St-yorre avec Thierry Lhermitte, ou encore Nespresso avec George Clooney !

En liant un produit avec une personnalité, les marques alimentaires parviennent plus facilement à marquer les esprits. Elles ont ensuite été parmi les premières à se servir de l’influence comme levier de communication. Et pour cause, l’alimentaire était déjà très présent sur les réseaux sociaux et partagé spontanément par les utilisateurs. Il y avait donc un potentiel de visibilité considérable qu’il ne fallait pas tarder à saisir ! C’est aussi l’occasion de se rapprocher des consommateurs en présentant les produits via des figures qui leur ressemblent davantage et dont ils se sentent plus proches. 

Dans le cadre d’une stratégie d’influence, il va alors falloir miser sur l’authenticité. Ce qui peut aider, c’est de travailler avec des micro (moins de 20 000 abonnés) et nano influenceurs (moins de 3 000 abonnés). Leur audience modérée assure à la marque une communauté relativement engagée et des avis sincères et passionnés. 

Foodification

Alors, tout ce que nous venons de voir concerne les produits alimentaires directement. Mais qu’en est-il de la food dans des communications pour des produits non alimentaires comme la cosmétique ou le luxe ? 

Cela ne vous a sans doute pas échappé qu’un bon nombre de campagnes de communication notamment pour la cosmétique usent et abusent de la food pour rendre leurs visuels et produits plus attrayants. 

C’est le cas par exemple des marques Rhode, Jacquemus ou encore Typology. Ils font référence aux textures gourmandes, aux ingrédients inspirés de l’alimentation et font de chaque produit une véritable expérience sensorielle et encore mieux, appétissante. Finalement, cela reprend les bases du food marketing que l’on a vu comme un bon storytelling avec des noms de produits et de campagne inspirés de l’univers de la food, un bon imaginaire sensoriel avec de belles textures et de bons ingrédients, et un branding impactant grâce à des visuels épurés et minimalistes. 

La nourriture a pour force d’être un langage universel qui réconforte et qui suscite le désir et l’envie. Sur les réseaux sociaux, elle fait l’unanimité puisque chaque mois, le #food compte plus de 250 millions de post. En 2024, 27% des internautes qui allaient sur Instagram partageaient du contenu food et 38% des utilisateurs en visionnent. 

Conclusion 

Vous l’aurez compris, la food occupe une place centrale en communication, notamment par sa capacité à créer du lien et à réunir. Mais cela reste un secteur inédit et très codifié. Il est donc nécessaire de s’entourer d’une agence qui le maitrise pour ne pas faire de fausses notes ! D’ailleurs, si vous voulez voir ce que nos pandas ont dans le ventre, on vous propose de regarder ce qui se passe ici ! Et si vous avez un projet (qu’il soit goûtu ou non) pour nous, nous sommes tout ouïe !