Vous souhaitez lancer votre marque et vous voulez construire une identité forte et cohérente ? Vous souhaitez créer des bases solides pour vous ancrer sur le marché ?
C’est la bonne initiative à prendre !
Définir votre personnalité de marque vous permettra de gagner en crédibilité et d’améliorer votre stratégie marketing et stratégie de communication.
Mais il peut parfois être compliqué de définir son image de marque lorsqu’on ne l’a jamais fait. On vous dévoile un de nos outils phares à la bambouseraie pour développer la meilleure identité de marque possible ! Le prisme de Kapferer ! (chut, c’est un secret, ça reste entre nous).
Pourquoi définir son image de marque ?
Parfois, lorsqu’on se lance sur le marché, on pense que notre identité de marque se résume à notre identité visuelle. Or, le fond est aussi important que la forme. Développer une image de marque, associée à des valeurs fortes et un positionnement solide et affirmé, est tout aussi important que d’être reconnaissable grâce à son logo ou sa charte graphique.
Véhiculer une bonne ou forte identité de marque permet de gagner en impact, que ce soit dans la tête du consommateur, mais aussi dans vos stratégies marketing, et donc vos ventes. Avec une personnalité bien définie, vous pouvez communiquer de façon cohérente et harmonieuse pour que l’on vous reconnaisse en une phrase et qu’on adhère à votre entreprise et vos valeurs.
En ayant un plan et une stratégie bien cadré de votre relation avec le consommateur et de sa perception de votre marque, vous pourrez toucher votre public-cible de la bonne manière et vous démarquer de la concurrence.
Le prisme de Kapferer : définition
Le prisme de Kapferer est un modèle qui permet de définir votre image de marque. Ce prime s’axe sur la perception des consommateurs, mais aussi la volonté de la marque quant à ce qu’elle reflète. Le prisme de Kapferer permet de traiter de manière détaillée, via plusieurs éléments, votre lien avec le public pour mieux comprendre votre positionnement sur le marché.
Cet outil est également utile pour renforcer votre cohérence et par la suite orienter vos stratégies marketing et stratégies de communication sur votre valeur ajoutée. Il a pour but de renforcer la crédibilité de la marque et d’améliorer sa notoriété.
Le prisme de Kapferer doit son nom à Jean-Noël Kapferer, professeur de marketing français, qui l’a créé en 1992. Cet outil permet de diviser votre réflexion en 6 catégories distinctes : physique, personnalité, relation, culture, reflet et mentalisation.
Les 6 composantes du prisme de Kapferer.
Le physique
Le physique de votre marque correspond à toutes ses caractéristiques visuelles. Lorsque l’on évoque le nom de votre marque, quels sont les éléments graphiques, les éléments visuels qui lui sont attribués ? Cette catégorie reste très factuelle, on énonce ce que l’on voit. Vous pouvez parler de la couleur de votre marque, de son logo, de ses packagings, de ses supports de communication…
La relation
La relation de la marque avec son public est un des points cruciaux pour déterminer son image. Quel lien visez-vous à avoir avec vos clients, sous forme de quelles interactions ? Vous devez déterminer votre ton, votre proximité avec eux de sorte à créer un lien et garantir une satisfaction client.
Le reflet
Le reflet correspond à l’image que renvoie la marque auprès du client ou client potentiel. Comment la perçoit-il ? Comment votre marque est-elle ancrée dans l’esprit du consommateur ? C’est là-dessus qu’il faudra appuyer votre communication.
La personnalité
La personnalité de la marque correspond à ce qu’elle dégage, son caractère. Il est plus simple pour les consommateurs de comprendre l’image d’une marque en lui attribuant des caractéristiques humaines plutôt que de rester dans une image corporative. Souvent elle est perçue en fonction du ton de la marque, de sa manière de communiquer, de son slogan… Votre marque est-elle plutôt drôle et sympathique, ou sérieuse ? Comment se démarque-t-elle de son environnement concurrentiel ?
Petite pand’astuce : vous pouvez vous aider des archétypes de marque. Qu’est-ce que c’est ? Ce sont 12 valeurs bien distinctes qui vont permettre de cerner un peu plus votre personnalité de marque. Parmi elles, on retrouve l’innocent, le sage, l’explorateur, le rebelle, le magicien, le héros, l’amoureux, le comique, le chaleureux, l’aidant, le dirigeant, le créatif.
La culture
La culture correspond aux valeurs de l’entreprise. Ce sont des valeurs qui généralement sont similaires à celles de la cible et auxquelles ils adhèrent. La culture est également commune à tous les employés de la marque, elle est adoptée dès l’arrivée dans l’entreprise et constitue une marque d’appartenance. Elle peut découler de l’histoire et l’origine de la marque. Du storytelling peut y être inclus.
La mentalisation
Elle correspond à ce que ressent le client lorsqu’il achète ou utilise le produit ou service que vous délivrez. Comment se voit-il, se perçoit-il au travers de votre marque ?
Comment utiliser votre prisme ?
Bien qu’il soit déjà découpé en 6 catégories distinctes, votre prisme de Kapferer doit faire l’objet d’une lecture sous différents angles. On ne doit pas négliger le regard du consommateur tout autant que celui de la marque. 4 axes ont donc été définis :
Axe du haut : Ce sont les catégories liées à la marque.
Axe du bas : Ce sont les catégories liées aux clients, consommateurs ou prospects.
Axe de gauche : C’est l’image que l’entreprise veut véhiculer. On l’appelle l’externalisation, puisque c’est l’image qu’elle vise à propager en externe.
Axe de droite : C’est la perception de la marque par le client. On l’appelle l’internalisation, car c’est ce qu’intègre le consommateur.
Le prisme de la bambouseraie
Pour vous donner un exemple plus parlant, nos pandas vont vous dévoiler à quoi ressemble leur prisme.
À vous de jouer !
Maintenant que vous avez toutes les clés en main pour créer votre propre prisme, vous n’avez plus qu’à vous lancer. Votre prisme définit une base solide de votre marque. Il n’est pas voué à être changé régulièrement, même si une marque doit tout de même faire évoluer son modèle avec le temps. Vous devez dans les premiers temps opérer un renforcement de la marque en habituant vos clients à associer votre marque à une certaine personnalité, un ton, etc.
Si vous ne vous sentez pas apte à construire votre propre prisme, n’abandonnez pas !
Vous pouvez faire appel à une agence de communication pour la création d’un modèle solide. Une image forte et une cohérence de la marque permet sa pérennité, il ne faut pas l’oublier. Faire appel à une agence de communication, experte en identité de marque et branding, est une solution qui vous permettra de vous assurer de la pertinence des axes choisis, de vos résultats par la suite et surtout d’un gain de temps pour vous.
Pour vous aider dans la création de votre prisme, téléchargez notre modèle juste ici !
Vision, mission, valeurs, promesse… Par quoi commencer et comment les aborder ? La bambouseraie vous donne les clés pour une plateforme de marque réussie !
Qu’est-ce qu’une plateforme de marque ?
Plateforme de marque : définition
La plateforme de marque, c’est un peu comme la carte d’identité d’une entreprise pour réussir dans le monde de la communication et du marketing. Elle regroupe 5 points essentiels :
La promesse
La vision
La mission
Les valeurs
Le style
Pourquoi utiliser une plateforme de marque ?
Non, on ne vous a pas menti, la plateforme de marque est bel et bien un élément essentiel à votre branding et à votre stratégie marketing ! Que ce soit dans le but de renforcer votre stratégie ou de construire votre image de marque, vous devez passer par cette étape.
C’est un outil qui permet de définir votre ADN et de rendre cohérents votre positionnement et votre discours. Elle vous servira de base pour votre stratégie de marque, vos stratégies de communication et stratégies marketing.
En créant votre plateforme de marque, non seulement vous définissez les éléments forts qui font la spécificité de votre entreprise, mais vous projetez également la vision que vous avez quant à l’évolution de celle-ci.
Une plateforme de marque est construite pour une durée déterminée, généralement entre 3 et 5 ans. Et oui, une plateforme de marque n’est pas éternelle, elle change au cours du temps, en adéquation avec le développement de votre entreprise et l’évolution du marché ! Elle est divisée en plusieurs catégories se répondant entre elles, pour créer un discours de marque cohérent.
Quels sont les éléments principaux la constituant ?
Bien qu’il existe de nombreux éléments composant votre plateforme de marque, cinq d’entre eux ressortent comme les plus importants et pertinents. Ces axes permettent de regrouper les informations stratégiques et capitales de votre marque.
Mission
Votre mission correspond à ce que vous vous engagez à faire, à délivrer à vos clients. La mission met en lumière le but du service ou produit que vous développez.
Vision
La vision de marque détermine ce que vous aspirez à changer dans le marché auquel vous appartenez. Les ambitions que vous avez quant à son évolution.
Promesse
La promesse de marque est tout simplement ce que vous vous engagez à apporter à vos clients. Grâce à vos produits/services, que gagneront-ils, quel sera le bénéfice pour eux ?
Valeurs
Elles permettent de spécifier votre positionnement, les engagements qui vous tiennent à cœur et de montrer que vous avez une réelle culture de marque, cohérente et à laquelle vous êtes fidèle.
Style
C’est l’aspect visuel, votre territoire de marque, les éléments graphiques qui lui sont associés et qui permettent de l’identifier directement. Votre identité visuelle passe par votre charte graphique : logo, typographie, palette de couleurs… Elle doit être présente sur vos divers supports de communication, doit être identifiable et se démarquer de la concurrence.
Comment définir sa plateforme de marque ?
Avant toute chose, il est important de connaître les spécificités de sa marque et son environnement. Il est donc essentiel de faire un audit interne de votre entreprise, sur ses activités, sa notoriété, ses résultats, mais aussi une étude de marché sur sa concurrence, les opportunités et menaces.
Comment créer sa propre plateforme de marque ?
Pour créer une plateforme de marque cohérente et solide, il faut vous aligner à la réalité de votre entreprise. Même si vous avez une vision à laquelle vous aspirez, la majorité des éléments que vous allez devoir définir sont basés sur l’existant et doivent être appliqués dans la réalité.
Pour définir sa plateforme de marque, plusieurs outils de communication existent. Aujourd’hui, nous allons vous dévoiler le favori des pandas… La matrice d’identité de marque !
Pourquoi nos pandas parient-ils leurs bambous sur cet outil ?
Il permet une vision de votre plateforme complète et organisée grâce à ses multiples cases. Il compte quelques catégories en plus que les autres outils stratégiques, ce qui permet un résultat plus précis.
Comment exploiter la matrice d’identité de marque ?
La matrice de plateforme de marque est constituée de neuf composantes internes et externes, chacune liées les unes aux autres, permettant de cadrer ce qu’est votre marque aujourd’hui et ce qu’elle veut projeter.
Elle doit être découpée de plusieurs façons. Si on se réfère aux trois différentes lignes, on constate que les catégories ne visent pas les mêmes cibles.
La ligne supérieure correspond à l’externe, c’est-à-dire vos clients, prospects (clients potentiels)
La ligne inférieure, elle, correspond à l’interne, à vos salariés ou tout acteur œuvrant au développement de votre entreprise et devant appliquer votre culture
La ligne centrale est le croisement entre l’interne et l’externe
En plus d’une lecture linéaire de la matrice, il y a également une lecture axiale à effectuer.
Le premier axe diagonal met en avant la stratégie
Le deuxième : la concurrence
L’axe vertical : l’interaction
L’axe horizontal : la communication
Définir son image de marque auprès de l’externe
Proposition de valeur : elle correspond à votre offre et ce qui fait qu’elle va séduire le consommateur, c’est votre avantage concurrentiel.
Relations : le type de relations adoptées et la manière dont vous voulez l’appliquer avec votre public-cible et vos parties prenantes.
Positionnement : il fait appel au discours que vous allez tenir sur le marché, auprès de votre public-cible ainsi que des parties prenantes. Affirmer son positionnement permet de gagner en crédibilité.
Définir son interaction entre interne et externe
Mode d’expression : c’est votre façon de communiquer, celle qui vous permettra de vous démarquer de la concurrence. Vous devez jouer sur cette différence, que cela passe par un slogan, votre ligne éditoriale, le ton que vous employez, la mise en forme visuelle, comment êtes-vous identifiable ?
Identité de marque : c’est l’ensemble des valeurs qui résument votre engagement de marque. Ce doit être le reflet perçu par votre public-cible. C’est un point central de la plateforme d’une marque !
Personnalité : la personnalité de la marque regroupe l’ensemble des qualités humaines auxquelles votre entreprise doit sa spécificité. Une apparence positive de la marque doit s’ancrer dans l’esprit du consommateur.
Définir ce que vous mettez en place en interne
Mission et vision : c’est l’engagement principal de votre entreprise envers vos clients ainsi que les choses que vous aspirez à changer, révolutionner sur le marché.
Culture : votre manière de travailler, la façon de faire, qui doit être appliquée et commune à tous les acteurs de votre entreprise et créer une réelle culture d’entreprise. Elle constitue également une marque d’appartenance pour vos salariés.
Compétences : Ce sont tout simplement vos points forts, votre valeur ajoutée face à vos concurrents. Elles permettent de valoriser la marque.
Comment savoir si votre nouvelle plateforme reflète une image de marque forte ?
Lorsque vous aurez complété l’ensemble de ses cases, vous devriez voir les éléments principaux ressortir, il doit y avoir une cohérence et un ADN bien marqué. Il est normal de ne pas réussir à créer une plateforme de marque dès la première ébauche.
Faites, défaites, refaites, jusqu’à trouver la ligne directrice qui positionne votre entreprise en tant que marque forte sur le marché.
Faites appel à une agence de communication
La plateforme de marque n’est qu’un outil, une étape parmi beaucoup d’autres. Elle peut d’ailleurs s’avérer être fastidieuse et complexe lorsque vous le faites pour la première fois.
Il peut être intéressant de faire appel à une agence de communication qui sera capable de vous conseiller et vous accompagner dans ce processus pour assurer le succès de votre marque.
Vous voulez prendre des décisions stratégiques ayant un réel impact ? Vous souhaitez vous démarquer de la concurrence, vos plans marketing ont besoin de plus de pertinence et d’efficacité ? Peut-être que vous n’avez pas pensé à miser sur l’analyse stratégique de votre entreprise et de son environnement !
Pas de panique, nos pandas arrivent en roulés boulés à la rescousse pour vous expliquer comment y remédier !
Pourquoi est-il essentiel de faire une analyse interne et externe de votre marque ?
Analyser votre marque, son environnement et les tendances du marché est plus que nécessaire dans une ère où tout évolue très vite. Prendre en compte tous ces éléments permet par la suite une prise de décision stratégique plus juste et pertinente, et donc de viser dans le mille.
Il existe divers outils marketing servant à faciliter ces analyses, comme le diagnostic PESTEL ou encore les 5 forces de PORTER. Mais l’un des outils d’analyse stratégique les plus efficaces est la matrice SWOT. Elle est plus qu’appréciée dans le domaine du marketing et de la communication.
Utiliser une matrice pour réaliser un diagnostic interne et externe est l’un des meilleurs moyens de regrouper visuellement un grand nombre d’éléments identifiés et d’être plus efficace par la suite, que ce soit pour maximiser les opportunités, corriger vos faiblesses ou vous préparer pour les potentielles menaces.
La matrice SWOT, qu’est-ce que c’est ?
Que se cache-t-il derrière cet acronyme qui peut faire peur à première vue ? En fait ce n’est pas si compliqué !
Introduction : l’histoire de l’outil SWOT
La matrice SWOT est tout simplement un outil stratégique permettant d’analyser votre marque en interne (micro-environnement) ainsi que le marché sur lequel elle se développe (macro-environnement). C’est un diagnostic de la situation actuelle de votre marque. Sous forme de tableau, cette matrice permet une vue plus synthétique et organisée des informations collectées. Elle permet également de mettre en forme les constats que vous pouvez faire lors de vos audits et benchmarks.
Un peu d’histoire ? Nos pandas remontent le temps jusqu’en 1960 en Californie, États-Unis. Un conseiller en management américain du nom d’Albert Humphrey menait des recherches sur la cause de l’échec de certaines stratégies d’entreprises au Stanford Research Institute. C’est lors de cette étude qu’il a développé le concept de la matrice SWOT. L’objectif de l’outil est de pouvoir analyser plus efficacement et avoir une meilleure prise de décisions stratégiques.
SWOT, on vous décortique chaque lettre
La matrice SWOT est représentée par un tableau de quatre cases, chacune appartenant respectivement à l’analyse interne ou externe de votre marque.
S : Strenghts (Forces)
Liés à l’analyse interne, ce sont tous les points forts et facteurs clés de succès de votre marque. Quelles sont ses forces concurrentielles ? Ce qui fait qu’elle est appréciée par le client. Quels sont les engagements et valeurs qu’elle tient, etc… Faites cependant attention à rester objectif et ancré dans la réalité. Basez votre analyse sur des faits, des chiffres, des sondages…
W : Weaknesses (Faiblesses)
Liés à l’analyse interne de votre marque, ce sont tous les points faibles de l’entreprise. Vous devez lister les facteurs internes négatifs, barrières à votre marque. Peut-être ne communiquez-vous pas assez ou pas de la bonne manière ? Vos canaux de ventes ne sont-ils pas assez développés ? Peut-être que votre relation client n’est pas assez mise en avant ? Quels sont les éléments qui portent défaut à votre marque ?
Faites attention à ne pas confondre vos faiblesses réelles et vos faiblesses potentielles, qui elles, seront placées dans la catégorie “Menaces”.
O : Opportunities (Opportunités)
Liées à l’analyse externe de votre marque, ce sont toutes les opportunités que vous pourriez saisir et que vous offre le marché et votre environnement. Pour les déterminer, vous devez faire une analyse de votre environnement concurrentiel, mais aussi étudier les tendances, l’évolution du marché… Ce sont toutes les modifications, les actions que vous pourriez mettre en place pour améliorer votre image de marque, votre activité, et donc ajouter de nouveaux tirets à votre case “Forces” par la suite !
T : Threats (Menaces)
Liés à l’étude externe de votre marque, ce sont tous les facteurs constituant une menace pour votre entreprise et qui pourraient affecter son activité et son image. Pour les déterminer, il est essentiel de commencer par faire un benchmark concurrentiel ainsi que de votre environnement. Vérifiez lesquels de vos concurrents pourraient se développer de façon significative dans les temps à venir et constituer une réelle menace pour vous. Portez aussi attention à l’évolution du marché et les modifications qui pourraient vous porter atteinte.
Petit tips des pandas : pensez bien au fait que les menaces ne sont pas seulement humaines, économiques, politiques, etc, mais selon votre domaine d’activité, peuvent aussi être naturelles (ex : catastrophes naturelles, menaces climatiques…).
Interne vs Externe : des facteurs à ne pas inverser
Attention à ne pas confondre les facteurs internes et externes et à bien comprendre la nuance qui parfois peut être floue.
Vos forces et vos faiblesses relèvent de l’interne, c’est-à-dire ce qui touche directement à votre marque, son activité et ses actions. Ce sont souvent des facteurs que vous pouvez modifier de vous-même et non des facteurs extérieurs dont vous dépendez.
À l’inverse, les opportunités et les menaces viennent de votre environnement externe, que ce soit le marché ou la concurrence. Ce sont des facteurs indépendants de votre volonté et sur lesquels vous ne pouvez pas agir. Il faut cependant les prendre en compte et agir en prévention de ceux-ci.
Même si cette étape vous paraît anodine et longue, sachez qu’il est très important avant toute décision stratégique de faire un bon diagnostic de son micro-environnement tout autant que de son macro-environnement.
Cela vous permettra de saisir plus facilement les opportunités, de définir plus simplement et sûrement vos stratégies marketing, stratégies de communication. Ou même si vous souhaitez opérer un tournant dans votre image d’entreprise, la matrice SWOT vous aidera pour la définition de votre nouvelle identité de marque.
Exemple de SWOT : la pand’analyse de la bambouseraie !
À vous de jouer !
Maintenant que le SWOT n’a plus de secrets pour vous, on vous laisse créer celui de votre propre marque. Ne vous inquiétez pas, il est tout à fait normal d’avoir du mal à trouver tous les éléments de votre matrice, surtout si c’est votre première fois. N’hésitez pas à regarder le SWOT de vos concurrents directs, celui d’autres marques non concurrentes, mais aussi, demandez de l’aide autour de vous, de sorte à avoir un avis extérieur et collecter des informations auxquelles vous n’auriez pas pensé.
Vous serez ensuite fin prêt à créer la meilleure stratégie marketing, à créer votre plateforme de marque et même lancer votre marque dans les meilleures conditions ! Alors à vos bambous et bonne chance !
Le 11 février, c’était l’événement sportif le plus attendu des États-Unis, et des publicitaires du monde. Le Super Bowl LVIII est devenu l’événement le plus regardé de tous les temps aux États-Unis (123.4 millions), alors forcément les prix d’achat d’espace s’envolent !
Pour vous donner un ordre d’idée, 7 millions, c’est le prix moyen pour un spot publicitaire de 30 secondes au Super Bowl. Encore mieux, 50 millions, c’est le prix pour devenir sponsor officiel de l’événement !
Si vous avez quelques millions qui trainent, vous savez où investir.
Touchdown des audiences
C’est officiel : le Super Bowl 2024 est devenu l’événement le plus regardé de l’histoire de la télévision américaine, avec un total de 123,4 millions de téléspectateurs (wow).
Le plus surprenant (ou pas) c’est que le match en lui-même n’est pas le moment le plus attendu de la journée. Un peu le comble pour un événement sportif !
Les artistes du show de la mi-temps et des différentes activations de l’événement sont davantage médiatisés sur le plan international. Coup de projecteur sur les marques et annonceurs qui sont, eux aussi, très attendus avec leurs campagnes publicitaires les plus innovantes et extravagantes les unes des autres.
Mais cette année, c’est une tout autre star qui a attiré tous les regards. Une personnalité de la pop culture qui a été un facteur déterminant de la montée des audiences. Vous avez sûrement dû en entendre parler, mais Taylor Swift a été la star du match.
Taylor Swift : l’attraction médiatique de la rencontre
Petit point contextualisation. L’artiste de 32 ans est la plus streamée du monde en 2023, elle est récompensée de 14 titres de Grammy Awards et sa dernière tournée est la plus rentable de tous les temps… Une notoriété qui ne s’arrête pas là, car elle influence même la politique américaine ! C’est près de 18% des électeurs américains qui seraient prêts à voter pour un candidat qu’elle soutient.
D’ailleurs, elle avait même appelé sur ses réseaux sociaux à s’inscrire sur les listes électorales aux USA. Résultat, 35 000 personnes se sont inscrites.
L’influence de Taylor Swift est si puissante qu’elle a été désignée sous ce terme : « effet Swift ». Une expression qui fait référence à sa capacité d’influencer les comportements, les tendances, les décisions de ses fans et de la société. Son impact va au-delà de la musique, elle touche la mode, la culture et la politique. L’effet Swift illustre la puissance que peuvent avoir les personnalités publiques sur l’audience, la visibilité, l’engagement, la réputation…
Des personnalités qui se muent en influenceurs et même en ambassadeurs, de quoi redynamiser le marché de l’influence, des publicités sponsorisées et attirer les annonceurs dans leur sillage. D’ailleurs, entre stars et marques, le combo peut devenir dangereux ! On vous en parle dans l’article juste ici.
Bref, vous l’aurez compris, Taylor Swift est un bien plus qu’une chanteuse populaire, mais un vrai leader d’opinion qui provoque un séisme (c’est le cas de le dire) partout où elle passe.
Bon alors, quel est le rapport avec les audiences du Super Bowl LVIII ?
Déjà, sa présence à l’événement était évidemment attendue. En couple avec Travis Kelce, un joueur des Kansas City Chiefs, Taylor Swift était pressentie pour soutenir son petit ami lors de la finale. Un support de taille puisque les Kansas City Chiefs ont été vainqueurs de ce dernier Super Bowl.
Au-delà des Chiefs, la ligue américaine de football américain (NFL) a, elle aussi, été l’une des gagnantes de la présence de Taylor Swift. Avec une augmentation de 7% des audiences par rapport à l’année précédente, on peut clairement se dire que Taylor Swift n’y est pas pour rien.
D’ailleurs, les caméras du match ne s’y sont pas trompées avec de nombreux plans sur elle. Les spectateurs du match non plus avec des pancartes à son effigie dans les tribunes. La chanteuse américaine a attiré sur place et même sur la sphère digitale, un nouveau public par sa simple présence à l’événement.
Une féminisation du sport
Avec l’effet Swift, la NFL opère une transformation avec l’évolution de son public. Traditionnellement associée à une cible majoritairement masculine, la ligue américaine voit l’arrivée d’une audience plus féminine, tout aussi engagée que la communauté déjà présente.
L’édition 2024 a donc logiquement misé sur la féminisation de sa communication en adoptant un positionnement mixte. Avec ce nouveau ciblage, les spots publicitaires diffusés ont été davantage destinés à un public féminin. Cette tendance témoigne d’un changement dans la manière dont ce sport est perçu et consommé, avec une ouverture sur un nouveau public qui peut s’expliquer, en partie, par « l’effet Swift ».
Le Super Bowl et la communication, deux inséparables.
On le sait, le Super Bowl propose de nombreux espaces publicitaires qui représentent des opportunités inégalées pour les annonceurs du monde. D’ailleurs, les plus grandes marques ne s’y trompent pas : Coca-Cola, Amazon ou encore Nike, toutes cherchent à afficher leurs annonces et publicités lors de l’événement.
Que ce soit pour augmenter leur notoriété, renforcer leur image de marque ou simplement attirer de nouveaux prospects et provoquer des conversions, chaque marque adopte une stratégie spécifique pour s’adapter aux formats du Super Bowl.
Bon, alors si vous aussi, vous seriez tenté par l’idée, les budgets de ces emplacements risquent de vous refroidir. Comme dit précédemment, il faut compter environ 7 millions de dollars pour la diffusion d’un spot publicitaire de 30 secondes.
Alors oui, investir en publicité est parfois coûteux, surtout pour les espaces publicitaires du Super Bowl, mais les retombées et le retour sur investissement en valent souvent la chandelle. Si on compte déjà en millions de dollars l’achat de l’espace publicitaire, il faut également y rajouter le coût de production de la campagne en elle-même. Vous comprendrez logiquement pourquoi le Super Bowl n’attire presque que des sociétés multinationales.
Acheter de l’espace publicitaire au Super Bowl est donc réservé à une élite. Des marques internationales avec un budget marketing et communication conséquent, qui n’hésitent pas à investir dans la publicité afin d’assoir leur domination sur le marché.
Des marques qui se démarquent
Le Super Bowl est une finale plus qu’attendue, elle diffuse, en effet, des campagnes publicitaires les plus mémorables et les shows les plus spectaculaires. C’est une opportunité pour les marques de rayonner sur la scène mondiale. Avec une audience potentielle de qui se comptent en millions de téléspectateurs, chaque seconde a son importance et chaque message doit soigneusement être pensé pour captiver et convertir le public.
Apple, l’annonceur qui a révolutionné le Super Bowl
Depuis sa toute première incursion sur la scène du Super Bowl, la multinationale américaine a su marquer l’histoire du contenu publicitaire. Apple reste, aujourd’hui encore, une des marques qui a le plus influencé l’univers publicitaire de l’événement avec sa première campagne emblématique. Une campagne disruptive qui se démarque de la publicité traditionnelle et qui a réussi à transcender le rapport aujourd’hui indissociable entre la publicité et la finale du Super Bowl.
Les débuts d’une icône
En 1984, lors du Super Bowl XVIII, le monde découvre pour la première fois la perception visionnaire de Steve Jobs et sa société en matière de communication. Apple propose alors une publicité révolutionnaire, réalisée par Ridley Scott, célèbre réalisateur de « Blade Runner » (oui oui, rien que ça !).
Si vous n’avez jamais vu ce spot publicitaire, on vous fait un léger résumé :
La publicité présente un univers dystopique, où des hommes uniformisés regardent un écran géant diffusant un discours autoritaire. Une athlète surgit et lance un marteau, brisant l’écran et libérant les esprits de la domination.
Le message est clair : Apple incarne l’entrée d’une nouvelle ère dans le numérique avec l’arrivée de Macintosh. La nouveauté face à la conformité. L’effet de cette publicité a été immédiat et retentissant, pas seulement aux États-Unis, mais bien à l’international. Un véritable tournant dans le monde de la technologie, du sport et surtout de la communication.
Un spot publicitaire d’une simplicité et même d’un minimalisme propre à la marque qui ne se limite pas à une simple annonce commerciale. Avec cette création, Apple a su symboliser l’avènement de l’ère numérique, l’émancipation par la technologie.
Cette campagne dévoile également au grand public les prémices de la stratégie minimaliste d’Apple et son positionnement haut de gamme. Une publicité qui traduit parfaitement l’image de marque et impose la vision de la société sur le marché de l’innovation technologique.
L’héritage d’une révolution publicitaire
Cette première campagne d’Apple au Super Bowl a marqué le début d’une ère dans laquelle la publicité dépasse son rôle commercial pour cibler un public large et développer sa notoriété au-delà des frontières américaines.
Cette publicité reste gravée dans les mémoires comme un moment historique où la publicité a transcendé son objectif commercial. Elle a marqué le début d’une révolution qui a façonné l’avenir de la publicité au Super Bowl en devenant un véritable outil de communication, un lieu de « représentation publicitaire ».
Tour d’horizon : les meilleures pubs du Super Bowl LVIII
Un Buzz Yeezy
La marque Yeezy a provoqué un buzz « easy » (elle était facile).
Cette édition 2024 du Super Bowl a été marqué par une campagne publicitaire d’un nouveau genre. Un spot filmé au téléphone qui a réussi à captiver l’attention de millions de spectateurs. Cette approche inattendue et décalée a suscité un vif intérêt et a rapidement fait sensation sur les réseaux sociaux !
Contrairement aux grandes productions cinématographiques habituellement associées aux publicités diffusées lors du Super Bowl, la marque de Kanye West a opté pour une approche minimaliste (presque primitive) et authentique. La vidéo a été capturée de manière spontanée, avec un téléphone portable, sans artifice ni mise en scène sophistiquée.
Le message est clair et simple : “On a dépensé tout l’argent sur le placement de la publicité”, alors « on n’a plus de budget pour la publicité en elle-même ». En même temps, 7 millions de dollars pour l’achat d’espace publicitaire, ça commence à faire ! Une somme qui parait colossale, mais qui reste relativement abordable pour la marque de Kanye West. Des propos, donc à nuancer qui ressemblent plutôt à une bonne stratégie de communication plutôt qu’une simple confidence.
Une annonce publicitaire de 30 secondes qui a fait le tour du monde. Un véritable coup de buzz pour la marque qui lui permet de se démarquer des autres annonceurs.
En 24h, la marque a généré 284 357 commandes sur le site YEEZY, soit un total de 19,3 millions de dollars de ventes et de nombreux nouveaux clients ! Pour un budget de production minime, on peut dire que le retour sur investissement est plus qu’intéressant. Comme quoi, faire de la publicité n’est pas seulement qu’une question de budget.
Un succès stratégique
Si on va dans le détail, on peut même dire que YEEZY réussi l’approche stratégique de cette campagne. Une approche disruptive qui vient contrebalancer avec l’ensemble du paysage publicitaire. Une stratégie qui aurait difficilement pu se faire en dehors du Super Bowl. Le message choisi pour la campagne est indissociable de l’espace média sur lequel il a été diffusé. Avec un emplacement publicitaire dont l’audience avoisine les 100 millions de spectateurs, l’impact de la campagne est démesuré. Sans compter les potentielles retombées médiatiques et la viralité des réseaux sociaux.
C’est d’ailleurs ce qu’il s’est produit. Avec cette singularité, YEEZY a vu son spot repris et partagé des millions de fois sur les médias sociaux. De quoi toucher une cible internationale et provoquer un certain désir pour certains clients potentiels.
En prenant le contre-pied, YEEZY crée un effet de surprise et se démarque clairement des annonceurs présents sur l’événement. L’authenticité et la rupture avec les tendances actuelles, sont deux facteurs qui ont favorisé la visibilité de la campagne et la notoriété de la marque.
Bref, une campagne stratégiquement réussie et adaptée à la visibilité d’un événement comme le Super Bowl. On peut même se dire qu’avec un concept similaire, mais diffusé sur un espace différent, et donc moins pertinent, comme le replay ou sur un encart de journal, n’aurait pas eu la même symbolique.
Radinerie ou génie, la campagne aura, quoi qu’on en pense, marquée les esprits et gagné son pari !
Des publicités à la pelle
Des pubs, des pubs et encore des pubs… Le paysage médiatique est saturé et chaque marque lutte pour attirer un peu plus l’attention de son public cible.
Mais alors, comment se démarquer ?
Dans cet environnement compétitif, les marques qui réussissent sont celles qui osent innover, qui racontent une histoire à leur audience et qui laissent une empreinte dans l’esprit des consommateurs. Se démarquer est bien plus qu’un objectif, c’est une nécessité pour toute marque souhaitant prospérer dans un marché en constante évolution.
L’innovation pour rester dans la course
Dans un monde où les consommateurs sont constamment sollicités de messages publicitaires, la monotonie est le pire ennemi d’une marque. Pour se différencier, il est impératif d’innover, de briser les codes et de proposer un concept captivant.
Les marques qui osent innover sont généralement celles qui parviennent à attirer et à retenir l’attention de leur public cible. Que ce soit à travers des campagnes publicitaires, des partenariats ou en proposant des nouvelles expériences client, surprendre permet de sortir du lot et de se démarquer de la concurrence.
Diffuser des publicités créatives est un moyen puissant de captiver l’imagination du public. En adoptant des concepts novateurs et en utilisant des formats originaux, les marques peuvent créer des publicités qui se démarquent dans l’esprit des consommateurs. Par exemple, la campagne de YEEZY au Super Bowl avec son format original capte l’attention !
Toi + moi = collaboration spéciale
Les collaborations sont une autre stratégie efficace pour stimuler l’innovation et créer un buzz. En s’associant à d’autres marques, des célébrités ou même des artistes, une marque peut apporter une nouvelle dimension à sa communication. Elle permet d’attirer l’attention d’une nouvelle cible liée à la célébrité en question.
La marque Dunkin’ a fait sensation lors du Super Bowl 2024 en réunissant une ribambelle de stars : Jennifer Lopez, Ben Affleck, Matt Damon, Tom Brady, Jack Harlow & Fat Joe. De quoi surprendre le public par un casting XXL (tout comme le coût de la campagne).
Le storytelling comme valeur sûre
Dans l’arène impitoyable du marketing et de la communication, le storytelling émerge comme une arme incontournable pour les annonceurs qui souhaitent se démarquer dans un paysage concurrentiel saturé.
Le Super Bowl offre un terrain de jeu parfait pour illustrer l’impact du storytelling sur les publics cibles. Les marques ont rivalisé d’ingéniosité pour captiver l’attention de millions de téléspectateurs à travers des récits puissants et engageants.
La campagne de Budweiser lors du Super Bowl 2024 en est un très bon exemple. Plutôt que de simplement mettre en avant leur produit, la marque a choisi de raconter une histoire émouvante mettant en scène des individus ordinaires accomplissant des actes extraordinaires.
En illustrant des moments de cohésion et de résilience, le tout avec une touche d’épique, Budweiser a réussi à établir un lien émotionnel avec son public, renforçant ainsi son image de marque. Un storytelling réussi, car, en plus de l’empreinte émotionnelle de la publicité, la marque réussit à mettre en avant ses différentes valeurs : solidarité, fidélité et générosité.
Un positionnement fort et comme le souligne le message publicitaire de Budweiser « since 1876 » (depuis 1876).
Le storytelling offre aux marques l’opportunité unique de se connecter avec leur audience sur un plan émotionnel, en créant des récits qui résonnent avec les valeurs et les aspirations de celle-ci. En racontant des histoires authentiques et captivantes, les marques peuvent à la fois se démarquer de la concurrence, et construire des relations durables avec leur public.
Dans un paysage médiatique où l’attention est devenue rare, le storytelling s’illustre comme un outil essentiel pour les marques et les annonceurs cherchant à se différencier des tendances et du marché.
Super Bowl : les marques et leurs publicités comme grandes gagnantes
Si le Super Bowl est l’événement sportif le plus regardé de l’année aux États-Unis, il offre surtout aux marques une opportunité sans limites pour se démarquer et pour captiver l’attention de millions de téléspectateurs.
Que ce soit par l’innovation, des collaborations improbables ou l’utilisation du storytelling, toutes les stratégies sont bonnes pour les annonceurs de capitaliser sur l’audience et la visibilité du Super Bowl.
Et qui sait, peut-être qu’un jour, on verra un panda sur les écrans du Super Bowl !
Les stations de sports d’hiver se sont mises depuis plusieurs années au digital. Leur place n’est plus seulement à la montagne, mais aussi sur les réseaux sociaux.
Les stations ne cessent de se réinventer et misent désormais sur la communication digitale ! Sous le soleil ou sous la neige, découvrez de nouvelles activités. Les trottinettes tout terrain prennent le relais de la plongée sous la glace et les festivals s’invitent en altitude.
De l’ère glaciaire à l’ère du digital.
Il y a un peu plus de 10 ans, les stations communiquaient peu ou indirectement. Elles reposaient davantage sur les potentielles retombées presse et le bouche-à-oreille.
En 2024, la majorité des stations est présente sur le web et la piste des réseaux sociaux n’est plus une option. De manière générale, une structure touristique qui n’est pas présente sur les médias sociaux, c’est comme descendre une piste noire après son premier cours de ski. Les probabilités de chuter sont très fortes.
Une stratégie digitale au sommet.
Aujourd’hui, être simplement présent sur les réseaux sociaux n’est plus suffisant, il faut nouer une relation avec ses clients pour les fidéliser.
Instagram, Facebook, TikTok et autres réseaux sociaux permettent de rassembler et de fédérer une communauté autour d’un élément : la montagne. Une stratégie social media réussie, c’est avant tout un référencement naturel amélioré, des posts partagés, commentés, un hashtag personnalisé, un taux d’engagement qui explose et un compte tagué par les followers pour communiquer sur leurs propres expériences (#lamontagneçavousgagne).
L’univers du social média permet de faire découvrir des stations sans même y mettre un pied. Grâce à une ligne éditoriale bien élaborée et des contenus variés comme des carrousels de photos, des réels, ou même des lives, il est possible de toucher de nombreux internautes. Une communication digitale ultra-visuelle qui devient un des ingrédients essentiels pour créer une expérience immersive et captivante pour chaque touriste.
Les stations comme Les Arcs, Tignes, Val Thorens ou La Plagne sont très actives sur les réseaux sociaux. Elles utilisent ces canaux digitaux pour augmenter leur notoriété auprès d’une nouvelle cible, gérer leur image de marque, créer et fidéliser une communauté.
Et le meilleur dans tout ça ?
Pour réussir sa stratégie, les médias sociaux offrent de nombreuses données et insights consommateurs précieux et pertinents pour toucher efficacement les cibles et atteindre les objectifs marketing.
Grâce aux outils de ciblage et de retargeting disponibles sur les réseaux sociaux, les marques et annonceurs adaptent leur stratégie de contenu et même les activités de leur station en fonction des intérêts des différentes audiences.
L’occasion d’offrir un voyage sur-mesure aux communautés, les transportant sur les pistes du digital avec bonheur et satisfaction.
L’influence s’invite en haute altitude.
L’influence des célébrités est indéniable et peut avoir un impact significatif sur la popularité et l’attractivité des lieux touristiques. C’est donc naturellement que le tourisme et l’influence commencent à s’allier et les stations de ski sont même les précurseurs dans le domaine.
En 2019, l’Avoriaz avait invité les deux créateurs de contenus McFly et Carlito pour l’inauguration d’un restaurant.
Résultats ? 53 600 abonnés supplémentaires sur le compte Instagram de la station et une e-réputation au top. On imagine aussi que cette activation a su générer du trafic sur les autres plateformes de la marque, et donc attirer quelques nouveaux prospects.
Autre exemple, la région Auvergne Rhône-Alpes avait aussi reçu Squeezie et Doigby aux Arcs pour les essayer au parapente et à la Via Ferrata.
Les objectifs de ces collaborations étaient davantage portés sur l’amélioration de l’image de marque. Une opportunité « de rendre la montagne sexy, été comme hiver » et de « parler aux jeunes » déclarait Laurent Cormier, directeur de la communication d’AURA Tourisme. Une réponse stratégique qui faisait suite à l’étude Poprock indiquant que la montagne n’était plus attractive chez les jeunes de moins de 30 ans.
Sur le principe, miser sur la popularité d’influenceurs et de créateurs de contenu pour augmenter la fréquentation des stations de ski semble être une stratégie intéressante. Malheureusement, il faut croire que toutes les campagnes n’ont pas eu les résultats escomptés au vu du non-renouvellement de l’expérience par la suite.
Mais alors, pourquoi ?
Une stratégie digitale en manque de performances ?
L’utilisation de l’influence par les stations de ski n’a pas été un réel succès concernant les résultats stratégiques. On ne peut faire que des hypothèses, mais la question du ciblage est l’une des pistes de réflexion.
En sollicitant des créateurs contenus comme cités précédemment, les stations de ski ont ciblé des publics relativement jeunes. Avec le recul, on peut se dire que le choix des influenceurs n’a pas été assez pertinent. Des ambassadeurs avec de fortes communautés (on parle en millions), mais avec des taux d’engagement et des taux de conversion parfois insuffisants. Au-delà des performances, c’est surtout des communautés qui représentent une cible pas forcément adaptée aux besoins et attentes de la marque.
Une audience composée de jeunes adultes, voire même d’adolescents, qui ont donc des priorités d’achat divers, parfois même, financièrement éloignées des stations de ski.
Collaborer avec des vidéastes peut être une stratégie de communication efficace pour atteindre un public jeune et engagé sur les réseaux sociaux. Mais le public cible de ces ambassadeurs n’est pas nécessairement celui qui est le plus susceptible de fréquenter une station de ski.
D’autant plus pour un public mineur, moins disposé, même incapable de voyager seul. La présence de personnes plus âgées, avec un portefeuille plus important (CSP+) est donc nécessaire. Un public qui n’est pas forcément la cible des YouTubeurs choisis par les stations de ski et qui ont des préférences différentes en matière de destinations de vacances. Il est possible qu’aujourd’hui des campagnes de communication similaires fonctionneraient davantage. Le même public avec 5 ans de plus et un pouvoir d’achat supérieur serait plus disposé à investir dans des vacances à la montagne.
Autre hypothèse, l’utilisation de l’influence par les stations est une stratégie intéressante concernant la visibilité des lieux touristiques, mais un peu moins performante sur leur fréquentation et la fidélisation des cibles.
L’axe de la stratégie s’est donc réorienté pour se retrouver sur celui de l’UGC. Ce sont désormais les personnalités publiques qui viennent aux stations de ski pour créer du contenu plus naturel et exposer la visibilité de la station.
Une rectification qui passe par la mise en place de stratégies pour attirer cette nouvelle clientèle et développer une relation-client privilégiée. Challenge réussi puisqu’en janvier, le vidéaste Djilsi a tourné à la Clusaz sans être officiellement en partenariat avec la marque. De même, pour Mastu qui a réalisé une vidéo à Courchevel pour sa chaine secondaire Mastu Gear 2.
La montagne s’active.
Été comme hiver, la montagne reste un terrain de jeu pour les vacanciers. Réduire les stations au sport d’hiver, c’est se couper d’une cible potentielle. Seulement 13% des Français pratiquent le ski ! De plus, avec la question du réchauffement climatique, elles doivent se renouveler pour se parer au manque de neige et de froid.
Cette flexibilité permet aux stations de s’adresser à de nouveaux clients et d’ouvrir les portes de leur saison touristique de janvier à décembre.
Une stratégie sur toute l’année.
L’avantage de la montagne, c’est qu’on peut laisser tomber le summer body et profiter des nouvelles activités proposées par les domaines skiable. Un renouvellement d’activité qui permet de booster la communication, d’ajouter de nouveaux contenus et surtout susciter l’envie du public pour réaliser d’autres expériences. Que ce soit avec des trottinettes tout terrain, de la plongée sous glace (brrrrr) ou même des festivals, une nouvelle clientèle s’invite dans les stations. Et pour pousser cette cible à convertir, les stations font appel à l’événementiel dans leur stratégie d’acquisition.
Place désormais à l’événementiel.
L’événementiel joue un rôle essentiel dans le dynamisme des stations de ski, apportant une touche de magie et d’animation à ces destinations en altitude. Que ce soit sous la forme de festivals, de compétitions sportives, de concerts en plein air ou d’événements culturels, ces activités contribuent à animer les montagnes tout au long de l’année.
Ces événements attirent non seulement les passionnés de sports d’hiver, mais également une cible plus large, avide de divertissement et d’expériences uniques. En plus de dynamiser l’économie locale, l’événementiel renforce l’image de marque de la station, capable maintenant d’offrir bien plus que de simples descentes sur les pistes.
En intégrant habilement l’événementiel à leurs offres, les stations de ski peuvent enrichir l’expérience de leurs visiteurs et fidéliser leur clientèle en proposant des moments inoubliables dans un cadre inhabituel.
Le Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez permet, par exemple, depuis sa création en 1997, de faire connaître la station à un nouveau public : les cinéphiles. De même pour le Festival de musique Tomorrowland Winter qui s’invite également à l’Alpe d’Huez depuis 2019. Une nouvelle activation qui attire logiquement une nouvelle cible pour la station.
La nouveauté fait débat avec ses répercussions environnementales, mais permet surtout à l’Alpe d’Huez de prolonger son affluence hivernale jusqu’à fin mars. En 2023, l’édition se déroulait du 18 au 25 mars et avait accueilli environ 22.000 personnes. L’Alpe d’Huez bat ses propres records d’affluence d’une année à l’autre. Coïncidence avec Tomorrowland Winter, on ne pense pas !
Des stations partenaires officiels du sport.
Cette fois-ci, on laisse de côté la communication digitale et les collaborations avec des célébrités, pour s’intéresser aux partenariats avec des clubs sportifs professionnels. Que ce soit pour leurs stages de pré-saison, ou pour des actions plus ponctuelles, les organisations sportives s’installent à haute altitude.
Que vous soyez supporter de l’Olympique Lyonnais ou de l’AS Saint-Étienne, les deux clubs de football ont conclu des accords avec des stations (pas de jaloux). L’OL avait, en 2019, signé un accord de deux ans avec Tignes, ce qui avait permis à la station de recevoir le label station sportive. Plus récemment, l’ASSE et La Plagne ou le Grenoble Foot 38 (GF38) et Chamrousse ont, eux aussi, leurs stations de prédilections.
Des partenariats qui permettent aux sportifs de s’entraîner à haute altitude et de bénéficier des infrastructures des différents domaines. Pour les stations, elles bénéficient d’une visibilité et d’une notoriété accrue dans les stades et villes respectives. Pour aller même plus loin, ces initiatives renforcent l’image de marque de la station et attirent une clientèle en quête d’expériences exclusives et haut de gamme.
Ces partenariats permettent également de toucher une nouvelle typologie de clients. Les supporters passionnés de ces clubs sont désormais plus susceptibles de convertir et de s’offrir les services proposés par les stations de ski. D’autant plus lorsque l’on sait que certains abonnés des clubs (notamment ceux de l’ASSE) bénéficient d’offres spéciales sur la station de La Plagne. De quoi largement persuader les fans de rejoindre, eux aussi, la station officielle de leur équipe préférée.
Dans le sillage des Jeux Olympiques de Paris 2024, les marques investissent massivement dans le sport et les domaines skiables ne dérogent pas à la règle.
Les collaborations avec des organisations sportives permettent à certaines stations d’obtenir des labels et des certifications, comme le label « station sportive ». Cela renforce leur positionnement en tant que destination idéale pour les amateurs de sport, qui peuvent profiter de la qualité des installations dernier cri.
Les partenariats entre les stations de ski et les équipes sportives professionnelles offrent une multitude d’avantages et d’opportunités pour les deux parties. Un retour sur investissement prometteur, qui pourrait bien faire évoluer le sponsoring sportif vers de nouveaux sommets.
Des partenariats exclusifs.
Les stations de ski ont décidé d’innover et de sortir du marketing traditionnel pour élaborer une nouvelle stratégie basée sur l’expérience client.
Grâce à de nouvelles marques partenaires, les stations étoffent leurs offres et services, pour élargir leur palette d’activités et proposer des expériences client complètes et diversifiées. Par exemple, les collaborations avec des marques automobiles telles qu’Audi et Hyundai offrent aux stations l’opportunité de bénéficier d’un équipement de qualité.
En échange, les marques automobiles peuvent bénéficier d’une visibilité accrue auprès d’un public captif et engagé. Une activation osée qui se concentre sur un lieu spécifique et qui permet aux annonceurs de développer leur notoriété et proposer une expérience client immersive.
Ces partenariats sont aussi une mine d’or concernant la création de contenu attractif pour les réseaux sociaux et de manière générale pour les canaux de communication de la marque. Un brand content inédit et surtout un contenu à valeur ajoutée, qui attire plus facilement l’attention d’un public large et renforçant le positionnement de la station comme LA destination tendance et incontournable du moment. Les partenariats avec des marques représentent une stratégie marketing digitale puissante pour les stations de ski, leur permettant de se démarquer dans un marché assez concurrentiel.
La com’ n’épargne pas la montagne !
La montagne a véritablement évolué vers une ère 3.0, adoptant les outils de communication et de marketing digital pour s’assurer une présence constante dans l’esprit des vacanciers. Pour cela, la communication digitale est devenue un pilier incontournable, avec les réseaux sociaux comme terrains de jeu privilégiés. Les stations les plus performantes ne se contentent pas d’être présentes, mais établissent de véritables relations avec leur communauté, utilisant des stratégies digitales captivantes, un contenu engageant et l’utilisation de l’influence.
D’ailleurs, si la piste des influenceurs a été explorée, elle a parfois montré ses limites en termes de conversion et de ciblage. Ainsi, les stations ont réorienté leurs efforts vers l’User Generated Content (UGC), attirant cette fois-ci de nouvelles personnalités publiques et leurs communautés.
Si l’efficacité des leviers digitaux ne sont plus à prouver, celui de l’événementiel est tout aussi pertinent. Les événements, qu’ils soient sportifs, culturels, ou musicaux, jouent un rôle essentiel dans le dynamisme des stations, attirant un public plus large et prolongeant l’affluence hivernale. Les partenariats avec des clubs sportifs professionnels ont également émergé comme une stratégie fructueuse, offrant une importante visibilité et notoriété aux stations.
En parallèle, des collaborations exclusives avec des marques telles qu’Audi et Hyundai renforcent l’offre des stations, créant des expériences client diversifiées. Cette approche, combinée à une communication constante tout au long de l’année, positionne la montagne comme une destination 3.0 incontournable.
Bref, le topo est simple, il faut communiquer toute l’année !
Une stratégie marketing bien ficelée couplée à une communication omniprésente, c’est l’une des clés du succès de la montagne 3.0. La diversification d’activités des stations de ski, est également un avantage pour l’attractivité des stations qui par conséquent permet d’offrir aux vacanciers une multitude d’options pour profiter de la montagne toute l’année.
La période des soldes, c’est l’occasion pour les consommateurs de dénicher des trésors à des prix imbattables. Mais, pour les marques, c’est une opportunité stratégique où la communication joue un rôle clé dans la maximisation de leur attractivité. Les soldes, bien plus qu’une course aux bonnes affaires, ce sont une véritable stratégie marketing !
À la conquête de l’audience
Les marques ne font pas les choses à moitié quand on parle de soldes. Des annonces colorées, aux remises exceptionnelles en passant par les ventes privées, autant dire que les consommateurs en auront pour leur argent.
Et pour cela, les annonceurs mettent toutes les chances de leur côté avec des stratégies cross-canal. Des spots télé aux ondes radio, des magazines aux plateformes en ligne, chaque canal devient un diffuseur d’offres sensationnelles, de réductions de prix, de promotions…
La communication passe aussi par les réseaux sociaux, le rendez-vous en ligne qui permet de se retrouver, discuter, partager et pour les marques : de vendre.
Tout ça avec un compte à rebours, parce que toutes les bonnes choses ont une fin. Un procédé qui permet également aux marques de raréfier leur produit et de le rendre encore plus attractif. C’est rare et c’est moins cher, alors c’est le moment d’acheter !
Quels canaux de communication pour les soldes ?
L’emailing, droit au but
Le mail, c’est la voie royale pour les annonceurs. Des offres exclusives, parfois même personnalisées qui sont directement envoyées chez le consommateur. Pas, ou en tout cas peu, de doutes sur la réception de l’offre, mais quid de la lecture du mail ?
C’est un des gros dilemmes des newsletters et de l’emailing en général, le taux d’ouverture et la lecture du support. Des indicateurs qui sont parfois peu performants, notamment sur des envois de masse.
Pour y remédier, la personnalisation du mail, l’accroche ou même le design de celui-ci peuvent être des leviers intéressants pour augmenter votre taux d’ouverture. N’oubliez pas le fameux « call-to-action », le bouton indispensable pour pousser votre cible à l’action.
Bon au-delà, des potentiels inconvénients du mail, ce canal permet aux marques de donner un sentiment de confiance et d’appartenance au consommateur. L’exemple des codes pomos personnalisés en sont la preuve. Désormais, chaque e-mailing est une porte d’entrée vers une expérience d’achat.
On vous le redit, mais les courriers électroniques sont parfaits pour transmettre un message personnalisé aux consommateurs. Dans la même idée que les publicités ciblées, les offres proposées s’adaptent aux besoins et envies de l’utilisateur en fonction de ses dernières recherches et visites sur internet. Données récoltées préalablement par les marques sur leur différents canaux et qui sont réutilisées dans un entonnoir de conversion spécialement conçue pour la période des soldes.
Les réseaux sociaux : un point de contact supplémentaire avec la cible
Les réseaux sociaux n’y échappent pas ! Les soldes inondent nos médias sociaux que ce soit en publication organique ou sponsorisée.
Chaque publication est une invitation à ne pas passer à côté de LA réduction de l’année. L’objectif est simple : informer sur la promotion, répéter le message jusqu’à la conversion finale, l’achat.
De nombreux et différents points de contact avec la communauté qui permettent aussi aux annonceurs d’affiner leur ciblage pour plus de résultats. Chaque réseau, sa cible et chaque public son objectif. Conversion, trafic, retargeting toutes les fonctionnalités des médias sociaux sont sollicités pendant cette période des soldes.
Là encore, la conversion et la vente sont recherchées, mais la fidélité entre également en jeu…
L’événementiel pour une expérience client unique
Certaines marques vont encore plus loin en organisant leur propre soirée VIP avec des ventes privées et des événements exclusifs (plus des petits fours).
Oui, des soldes pas comme les autres qui se retrouvent principalement dans le domaine du luxe, de la cosmétique ou même de l’aménagement haut de gamme. Ces moments intimes créent une connexion spéciale avec la clientèle. La marque propose l’exclusivité aux consommateurs leur donnant accès à un « club privé ».
Le simple consommateur devient un invité d’honneur et de choix de la marque (des invités de marque même), une stratégie coûteuse, mais qui permet de tisser des liens uniques avec sa cible. De l’élégante invitation jusqu’à l’arrivée dans un lieu privilégié, avec la présence d’égérie ou de célébrités, chaque détail est conçu pour faire passer un moment exceptionnel au client.
Bien plus qu’un simple évènement qui permet de vendre des produits, cette stratégie événementielle permet de fidéliser le client sur le long terme et de l’élever au rang d’ambassadeur de la marque.
Les marques qui se démarquent
Le luxe, un domaine à part entière
Les stratégies de communication varient selon le domaine d’activité, l’objectif, les valeurs et les cibles de l’entreprise, jusque-là pas de grandes nouveautés, mais le luxe est un secteur à part entière.
Un domaine qui utilise des stratégies marketing qui se distinguent des marques « grand public ».
À l’occasion des soldes, les marques de luxe ne font pas des rabais sur leurs articles (à notre grand désespoir). À l’inverse, elles communiquent davantage toute l’année sur des ventes privées ou des évènements exclusifs diffusés à une clientèle sélectionnée.
Rien n’est laissé au hasard, les marques récompensent surtout des VIP, des clients fidèles ou des personnes inscrites sur des listes exclusives de la marque.
Des entreprises comme Dior ou Chanel créent donc une atmosphère d’exclusivité qui leur permettent de renforcer leur positionnement haut de gamme et le sentiment d’appartenance à un cercle très prisé des consommateurs.
Les marques « grand public » misent sur le mass market
À l’inverse, les marques dites « grand public » se concentrent plus sur l’accessibilité de leur produit, avec des stratégies se concentrant sur des appels de prix plus fous les uns des autres.
Une communication orientée sur des promotions et qui permet de toucher et d’attirer un large public. Pour cette période de soldes, les entreprises avec des cibles mass market se concentrent sur le rapport qualité-prix de leurs produits dans leur stratégie.
En plus de cet axe de communication, ces marques utilisent des canaux de diffusion plus larges tels que les médias sociaux ou encore la télévision afin de toucher une audience plus large.
L’esthétisme des soldes ?
Le rouge, le jaune, les caractères en gros (très gros), des têtes de gondole chargées, posts réseaux sociaux ou même affiche, en période de braderie tout est permis. Du moins c’est ce que l’on retrouve chez les marques grand public.
On est loin de la belle campagne publicitaire esthétique avec une direction artistique recherchée, qui fait passer un message subtil à son public.
Ces nuances de rouge et jaune qui clignotent comme des feux de signalisation sont plutôt audacieuses, mais pourquoi ce choix ?
L’objectif n’est pas de faire du beau, mais de capter l’attention de la cible avec des couleurs vives et du texte en gras.
Les couleurs rouge et jaune sont des maîtres de l’urgence et de l’excitation. Le rouge évoque le dynamisme et l’engagement qui est en plus symbolisé par le call to action). Le jaune apporte une touche d’énergie et d’optimisme, bon, c’est surtout que le contraste avec le rouge, vous rapidement tape dans l’œil.
Ensemble, elles forment un feu d’artifice qui annonce une fête, une invitation à la célébration des bonnes affaires.
Ces choix graphiques sont aussi une technique psychologique. Les couleurs vives stimulent l’excitation qui crée une ambiance propice aux achats impulsifs. Cette esthétique vise à éveiller un sentiment d’opportunité limitée, incitant le consommateur à agir rapidement avant que la promotion ne disparaisse.
L’esthétisme des soldes n’est pas fait pour durer, mais pour impacter à un instant T.
En revanche, on remarque que ces codes graphiques se retrouvent principalement dans les visuels des marques grand public et ne s’appliquent pas pour le haut de gamme.
Par exemple, Nike qui collabore avec des marques de luxe tel que Dior ou Louis Vuitton adopte un design sobre dans ces communications. Des couleurs à la charte de l’entreprise, avec le blanc et le noir qui remplacent le mythique rouge et jaune des soldes.
Les mots utilisés par certaines marques montrent une volonté de se différencier de l’image grand public. Nike et Samsung ne mentionnent pas les termes « soldes d’hiver » comme Puma ou Huawei, mais « offre d’hiver ».
Au final, les tendances graphiques des soldes ne sont pas qu’une question de design. C’est une véritable stratégie visuelle et rédactionnelle qui s’adapte à l’image de la marque. Les annonceurs jouent sur les émotions et l’urgence d’achat pour créer un impact immédiat. À l’inverse, les marques « haut de gamme » gardent une cohérence et une harmonie avec leur identité visuelle contrastant avec les soldes grand public.
Pas de soldes chez eux
Tout le monde, ne brade pas ses prix à l’approche de la période des soldes, que ce soit Apple, Gucci ou Back Market.
Un phénomène de moins en moins rare qui s’explique par des motivations variées, allant de la préservation de l’image de marque à l’engagement éthique.
Le plus gros vendeur de smartphone de 2023 a fait le choix stratégique depuis ses débuts de ne pas participer aux soldes. Son image repose sur la qualité, la durabilité et l’avant-gardisme. Apple créé alors un sentiment d’exclusivité, positionnant ses produits dans le haut de gamme comme des investissements à long terme plutôt que des biens de consommation éphémères.
Dans le monde du luxe, la stratégie est similaire, les marques préservent leur image d’exclusivité et de haut de gamme en ne faisait pas de réduction.
La qualité des produits, le renouvellement et l’innovation, qu’elles proposent, les obligent à mettre un point d’honneur sur l’exigence de leur satisfaction client. C’est en tout cas l’explication de Louis Vuitton sur l’absence de soldes ou de promotion.
Les marques haut de gamme, entretiennent la rareté de leurs produits et renforcent leur statut prestigieux. Elles mettent l’accent sur leur qualité plutôt que sur des prix avantageux. Il est vrai que si du prêt-à-porter Yves-Saint-Laurent serait accessible à toutes et tous, son image de marque luxe en prendrait un coup, non ?
Les soldes, c’est aussi la surconsommation, des prix avantageux qui poussent à acheter sans même répondre à un besoin. C’est pourquoi l’aspect éthique rentre en jeu aussi pour certaines marques.
Thomas Huriez, fondateur de 1083, créateur de vêtement Made in France et écoresponsables préfère vendre « au juste prix » toute l’année pour lutter contre la fast-fashion.
C’est aussi le cas de Jennifer Maumont, la co-fondatrice de Jules & Jenn, qui parle de garder conscience de « la valeur des produits » et du coût de production avec le paiement convenable de la main d’œuvre, les matières premières…
L’aspect écologique est une des raisons pour certaines marques de ne pas pratiquer à la tradition des soldes.
Pour finir, Back Market mise sur des prix réduits toute l’année.
D’ailleurs, la campagne affiche fièrement ses convictions via sa campagne lors du Black Friday. Pas besoin d’un vendredi noir pour avoir des promotions chez le leader du reconditionné, les produits étant déjà largement en dessous du marché !
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